Michel
Dakar
9, Route de Barre-y-va
Villequier
76490
Rives-en-Seine
Tél : 02 32 70 82 35
Villequier,
le 6 janvier 2024
Monsieur
l’Ambassadeur d’Afrique du Sud
Ambassade d’Afrique du
Sud
59 Quai d’Orsay
75007 Paris
Objet :
requête pour crime de génocide sur le peuple palestinien
déposée par l’état d’Afrique du Sud auprès de la Cour
pénale internationale à La Haye, à l’encontre de l’état
d’Israël
Monsieur l’Ambassadeur,
Je
vous prie de lire ce qui est le fruit de mes recherches
concernant le crime de génocide.
Pour avoir créé en
France en 2005 une association habilitée à
traiter en justice les cas de génocides, dont le
génocide des palestiniens par les israéliens, j’ai été
poursuivi deux fois en justice et condamné moi-même pour
apologie de crime contre l’humanité. Mon association quoique
reconnue légale par le tribunal civil de Paris, en première
instance et en appel, a été refusée de publication au Journal
Officiel de la République française, comme elle aurait dû
l’être.
Cette communication vous est faites afin de
vous prémunir des mesures d’obstructions que prendra
certainement la
Cour pénale internationale dans le but de faire échouer votre
requête.
Le concept et la dénomination de
« génocide », ont été inventé en 1943 (1) par un
juriste juif polonais Raphaël Lemkin, émigré aux États-Unis
en 1939 lors de l’invasion par les nazis de la Pologne.
En
1944 Monsieur Lemkin fit éditer un ouvrage intitulé Axis rules
in occupied Europe (La Domination de l’Axe dans l’Europe
occupée).
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Dans un
éditorial du Washington
Post
du 3 décembre 1944
intitulé « Génocide », Monsieur Lemkin soulignait
les preuves récentes de l’existence de chambres à gaz à
Auschwitz et à Birkenau (2).
Le camp de concentration
d’Auschwitz-Birkenau a été libéré par les russes le 27
janvier 1945 (3).
Le 20 novembre 1945 siégea le
Tribunal militaire international à Nuremberg qui jugea les chefs
nazis, ce tribunal rendit son verdict en octobre 1946, le chef
d’incrimination fut celui inventé par Monsieur Lemkin en 1943,
soit deux années avant l’ouverture du procès.
Ainsi,
sans aucune preuve, deux années avant l’instruction et le
procès, le crime des chefs nazis était défini et reconnu,
documenté et prouvé, alors que le territoire sur lequel il
était commis était interdit à toute investigation des alliés,
et que le camp d’Auschwitz-Birkenau ne fut libéré que deux
années plus tard et donc ouvert aux investigations
que deux années plus
tard.
Tout individu lucide et courageux a le droit et
le devoir de questionner publiquement sur l’honnêteté du
Tribunal militaire international de Nuremberg et la véracité de
son verdict.
D’autant plus que c’est sur la
légitimité morale du Tribunal militaire international de
Nuremberg que furent fondées les
Nations Unies en 1945, la Convention pour la prévention et la
répression du crime de génocide en 1946, et la création de la
Cour pénale internationale en 2002.
Tout individu
lucide et courageux trouve ses soupçons renforcés en constatant
que les nouvelles Nations-Unies créées en 1945, prirent la
décision en 1947 du partage de la Palestine, légitimant la
colonisation de la Palestine par les juifs
européens.
Immédiatement, de 1947 à 1948, fut
déclenchée la
Nakba, les colons juifs exterminèrent environ 20 000
palestiniens et chassèrent environ 800 000 autres de leur sol
natal.
La Convention pour la prévention et la
répression du crime de génocide apparut alors
pour ce qu’elle était en réalité, nulle
et non avenue.
En 2023, le 7 octobre, le processus
d’élimination des palestiniens qui était jusqu’alors
échelonné est
entré dans une phase paroxystique.
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Ce
que je veux dire, Monsieur l’Ambassadeur, est que les Nations
Unies, créées en 1945 par les États-Unis, l’Angleterre et la
Russie, membres du Tribunal militaire international de Nuremberg
(la France ne comptant pas), n’ont posé
que comme façade l’interdit d’éliminer
des populations, et que dans
la réalité, derrière cette façade, le droit effectif
international gardé caché, mais qui est le vrai droit, autorise
tout ce qu’énumère l’article 2 de la Convention pour la
répression et la prévention du crime de génocide :
- Meurtre de membres du
groupe
- Atteinte grave à l'intégrité physique ou
mentale de membres du groupe
- Soumission intentionnelle du
groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa
destruction physique totale ou partielle
mesures visant à
entraver les naissances au sein du groupe
- Transfert forcé
d'enfants du groupe à un autre groupe
La Cour pénale
internationale de La Haye est issue du contexte historique et
idéologique du Tribunal militaire de Nuremberg, qui deux années
après sa condamnation des nazis amena la
Nakba des palestiniens.
Vous allez au-devant de
l’instant de vérité en traduisant les bénéficiaires
du jugement de Nuremberg de
1945, qui en fait créa l’état d’Israël.
Vous
allez provoquer à la face de toute l’humanité, le grand
dévoilement.
Et peut-être provoquer la venue
d’un ordre nouveau mondial
cette fois-ci, fondé réellement sur le droit et non sur une
apparence de droit servant de paravent au crime.
Vous
allez clore 80 années d’imposture, je vous en remercie.
Je
vous prie de recevoir, Monsieur l’Ambassadeur, l’expression
de mes respectueuses salutations.
M.
DAKAR
LRAR 1A 192 804 9179
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Annexe :
(1)
https://www.campdesmilles.org/upload/contenus/covid/Pour_aller_plus_loin_Definition_du_crime_de_genocide.pdf
Page 1
« En 1943, Raphaël Lemkin, un juriste
juif polonais d’origine polonaise, forge le nouveau concept de
génocide, en associant le mot genos (famille, groupe, race) du
grec ancien, et le suffixe cide, du latin caedere signifiant
tuer »
(2)
https://www.cairn.info/revue-d-histoire-de-la-shoah-2008-2-page-511.htm
Raphael Lemkin et le concept de génocide
Anson
Rabinbach, Traduit de l’anglais par Claire
Drevon
Dans Revue
d’Histoire de la Shoah 2008/2
(N° 189),
Pages 511 à 554
« Le
terme de Lemkin fut presque immédiatement adopté. Dans un
éditorial du Washington
Post
du
3 décembre 1944 intitulé « Génocide », l’auteur
soulignait les preuves récentes de l’existence de chambres à
gaz à Auschwitz et à Birkenau, écrivant : « C’est
une erreur, peut-être de qualifier ces meurtres d’“atrocités”.
[…] À l’échelle pratiquée par les Allemands, c’est
quelque chose d’inédit [9]
Entre sa première utilisation publique au procès de Nuremberg
et la fondation des Nations unies en 1946 d’une part, et son
adoption par l’Assemblée générale des Nations unies le 9
décembre 1948 d’autre part, le vote d’une loi proscrivant le
génocide retint l’attention du secrétariat de l’ONU. Bien
que son projet d’origine (Résolution 96 [I]) mentionnât aussi
bien « les pertes pour l’humanité sous la forme de
contributions culturelles ou autres » ainsi que des
« groupes politiques ou autres », aucune de ces
formules ne figurent dans la résolution
définitive. »
(3)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lib%C3%A9ration_du_camp_de_concentration_d%27Auschwitz
27 janvier 1945 libération Auschwitz-Birkenau
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Scan
de la preuve de dépôt
postal
http://the-key-and-the-bridge.net/preuve-depot-postal-lettre-ambassade-afrique-du-sud-paris.pdf
Numéro
de la lettre en recommandé avec accusé de réception :
LRAR
1A 192 804 9179 8
Site de suivi du courrrier :
https://www.laposte.fr/outils/suivre-vos-envois
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