L’unique espèce vivante sur la Terre qui n’a jamais été elle-même
Partie 1

Michel Dakar à Villequier en France le 22
octobre 2022

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1 -

Si par un miracle de science-fiction, un gaz spécial qui aurait la propriété de faire rendre à soi-même sa personnalité réelle était répandu sur toute la planète Terre, et que tous les gens en respiraient, chacun serait dans un état de désorientation absolu, découvrant un monde inconnu, se ressentant soi-même comme totalement étranger, car tout ce que chacun avait connu avant de respirer ce gaz était factice, une illusion, tant soi-même que la société au sein de laquelle chacun était immergé.

Il est arrivé un moment au cours de l’évolution de l’espèce humaine où cette transformation de la personnalité réelle en personnalité factice, illusoire s’est accomplie, la compréhension de ce moment est le sujet de ce présent texte.

Les intellectuels asiatiques anciens avaient eux-mêmes ressenti cet état d’illusion dans lequel baigne l’être humain, c’est ce qu’ils
dénommaient le monde de l’illusion, « maya », ces intellectuels appartenaient aux courants bouddhiste et hindouiste.

Toutefois, ils restreignèrent leurs observations hors du champ politique qui est le seul champ concret concernant la recherche sur la psyché humaine, et canalisèrent leur recherche vers le domaine de la transcendance, à l’écart de la réalité politique. Cette posture de gardien de l’ordre social était sans doute la seule condition possible pour être toléré, le problème étant que cet ordre était le créateur originel de l’illusion qui avait généré la mutation de la psyché collective de l’espèce humaine en irréalité psychique.

C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre l’assertion fondamentale bouddhiste « le moi n’existe pas , le moi est une illusion », qu’il faut traduire en « le moi existe mais comme il est interdit d’être réel, et que le seul moi autorisé est le moi social qui est factice, ce que nous appelons le moi, c’est à dire
notre personnalité, est en effet une illusion ».

Un écrivain occidental dans le domaine de la science fiction a traité dans toute son œuvre de cette illusion, c’est Philip K. Dick, et de la schizophrénie qui est connue comme étant la maladie mentale majeure, alors que Dick tend à considérer les schizophrènes comme des humains ressentant par trop l’imposture du réel social, et étant de ce fait en décalage avec l’ordre. Dans son livre Les pantins cosmiques, qui décrit une petite ville américaine plongée dans une illusion qui recouvre la ville réelle toujours existante, il prête même des propos à l’un des notables de cette ville qui prend conscience de l’imposture, propos selon lesquels il préfère continuer dans ce monde mensonger auquel il est habitué et dans lequel il jouit
une bonne situation, plutôt que de revenir dans le réel, et sans savoir ce que sera son personnage dans le monde réel.

L’étendue de l’illusion et sa consistance se sont accrues au fur et à mesure de l’histoire humaine, jusqu’à ce présent où se mettent
en place un faux univers, le « méta », où le réel devient un délit voire un crime et est réprimé (voir les « factchekers » (vérificateurs des faits) qui traquent la réalité et imposent l’imposture), où une illusion d’épidémie programmée par le pouvoir occidental réussit à faire mettre en quarantaine durant plusieurs années toute l’humanité, où les pratiques de mensonge, de propagande et de désinformation sont devenues une science et même la reine de toutes les sciences, où un empire mondial sur sa fin qui est devenu un véritable cancer cherchant à s’étendre sur toute la terre se fait passer pour le remède, la lumière des nations et le camp du bien.


2 -

Que s’est-il passé il y a des centaines de milliers d’années, voire il y a des millions d’années ?

Tout a commencé il y a bien longtemps, sans doute lors de la naissance dans l’espèce humaine du langage tel que nous le connaissons, soit la parole, et du développement concomitant
des parties du cerveau en rapport avec le langage, le langage étant l’axe de la psyché, soit l’ensemble de ce qu’on nomme le néocortex (le cerveau récent), c’est à dire la couche grise extérieure du cerveau humain.

C’est la parole qui a entraînée l’accroissement et la complexification
du néocortex, et en retour l’accroissement du néocortex a entraîné la complexification de la parole, et donc de la psyché. C’est un processus dit itératif.

Or, la parole est un pont
entre la réalité et la représentation intérieure de la réalité, soit entre la réalité et la psyché.

C’est par la parole que l’ordre social a été intériorisé et a façonné la psyché.

Et c
est l’ordre social, qui intériorisé, a produit l’illusion de la réalité et a façonné une psyché qui est devenue elle-même une illusion, une fausse personnalité, une imposture, l’ensemble des impostures, soit des individus à un moment donné formant une société mensongère, un univers illusoire, le monde de l’illusion comme disent les bouddhistes et les hindouistes, « maya » .

Cette illusion de réel a été mise en forme
par la parole, l’illusion a été une construction, un mirage élaboré par la parole, et c’est ce mirage qui a été intériorisé par la parole.

Cette intériorisation du mensonge a en retour modifié le néocortex, dont la structure s’est adapté au hiatus, au fossé entre ce que les sens tels principalement la vue et l’ouïe percevaient de la réalité, et sa représentation fausse dans le néocortex.

Le néocortex de l’humain est sans doute le seul dans la nature à avoir évolué vers une structure où la transposition du réel, de l’environnement, peut être en contradiction avec le réel, et l’est même systématiquement.

Le processus de production du mensonge est devenu inscrit dans le principe même de l’organisation et des circuits neuronaux, au point, sans doute, où une part du conditionnement à l’état de mensonge est devenue innée, les parents et les éducateurs tels principalement les prêtres et les professeurs, ne faisant que s’adosser sur cette structure déjà existante pour conditionner l’enfant à un mensonge spécifique à un contexte social précis et à une époque.


3 -

Quelle est la caractéristique de l’ordre social qui a entraîné l’apparition de l’illusion comme univers de l’espèce humaine, car c’est un type bien précis d’ordre social qui a engendré le mensonge global.

Il s’agit de l’ordre dit naturel, celui connu par toutes les espèces animales.

Quiconque a connu de près les animaux en leurs sociétés sait que toutes les
sociétés animales sont régies par le système de la hiérarchie linéaire, chaque individu ayant au-dessus de lui un supérieur et en dessous un inférieur, qu’il n’y a pas deux individus au même niveau, que l’inégalité est intégrale.

Il s’agit de cet ordre animal transposé dans la société humaine, et cela n’est pas étonnant puisque les humains ne sont qu’une espèce animale, l’ordre humain est l’ordre animal, l’espèce humaine n’étant qu’une espèce au sein de l’ensemble des espèces animales.

Il n’y a ni bien ni mal dans l’ordre animal, c’est un arrangement pragmatique, logique et efficace pour qu’un groupe soit stable, viable et pérenne.

Mais quelque chose a provoqué l’inadéquation de l’ordre animal appliqué à l’espèce humaine, c’est le développement de la parole et du néocortex déjà décrit.

Alors qu’au sein des animaux non-humains, l’ordre animal hiérarchique apporte la stabilité, au sein de l’espèce animale humaine, cet ordre n’apporte que la destruction.

Pourquoi ?

Qui a vécu proche d’une société animale un temps suffisant (comme c’est le cas de l’auteur de ce texte avec un troupeau de caprins-ovin), sait que la caractéristique essentielle de la hiérarchie au sein du groupe animal est d’être fluctuante, inconstante, à chaque instant remise en question, mouvante, et cela à tous les niveaux. Sans cesse les joutes ont lieu entre individus pour situer sa place au sein du groupe, un supérieur descend de grade et l’accepte comme si sa nouvelle place avait toujours été plus bas, l’un qui était depuis toujours brimé devient chef et se comporte en chef naturel, au fond, chacun est en puissance inférieur et supérieur, sa psychologie n’est pas fixée soit comme dominant soit comme dominé, il est apte aux deux cas de figures. Cela apporte au groupe une stabilité absolu, car chacun peut remplacer un autre à tous les échelons du groupe, la mort de l’un ou sa maladie n’est pas une menace pour le groupe, il est immédiatement remplacé. C’est un système parfait, la preuve, il dure depuis des centaines de millions d’années et permet aux espèces d’évoluer, de se transformer, de s’adapter aux changements environnementaux.

Ce qui a changé avec l’animal humain c’est que la caractéristique essentielle de l’ordre hiérarchique animal a disparu, en effet, la hiérarchie est devenue statique, l’ordre hiérarchique a perdu sa mobilité, il s’est pétrifié, et pour en changer, il faut une catastrophe, un cataclysme, une période de violence extrême, une cassure, un bouleversement entraînant la disparition physique de couches entières de populations, c’est ce qu’on nomme révolution. Dans l’ordre animal classique, traditionnel, il n’y a pas besoin de révolution, sur la durée d’une même vie, un animal peut passer d’inférieur à supérieur, voire encore rétrograder, de toute façon, il se fait à sa situation du moment.

C’est la propriété de la parole qui a permis de pétrifier un ordre hiérarchique labile, en intériorisant l’ordre statique comme naturel dans la psyché des individus et collective du groupe humain.

Seule la parole avait la capacité à faire intégrer que l’ordre naturel vieux de centaines de millions d’années, hiérarchique mobile, constructif est négatif, inférieur, « animal », et que l’ordre hiérarchique statique humain est l’ordre naturel, supérieur, avec sa stratification en classes étanches et figées, dont le système des castes indiennes et le système juif absolutiste suprématiste, les deux pluri millénaires, sont des modèles indépassables.

La parole et le néocortex développé qui lui est lié permettent de façonner la psyché humaine à une fausse réalité, qui devient aussi solide pour l’individu que le réel, et même plus solide, qu’il va défendre s’il le faut jusqu’à la mort, plutôt que de voir
la réalité.

Mais cela va bien plus loin. Le néocortex va même changer sa structuration pour ne pas percevoir la contradiction qui existe entre la fausse réalité intériorisée par l’individu, et ce que ses sens lui apprennent de la réalité. L’individu en vient à ne plus physiquement voir le réel, et même développe des capacités à rejeter toutes les informations qui sont en contradiction avec le faux réel qui l’habite. C’est ce que Orwell appelait dans son roman 1984 « l’arrêt du crime ».

Pour imager, l’intérieur mental d’un individu humain façonné par la société humaine normale depuis que la parole et le néocortex existent, est occupé par une fausse réalité, tout en existant au sein de l’environnement naturel, qui lui est la réalité. On pourrait parler d’une bulle d’irréalité.

Il va sans dire que l’individu dans cette configuration mentale est étranger à lui-même, et par extension, que la société humaine constituée de ce type d’individus est étrangère à elle-même, et au-delà, que l’espèce humaine constituée de cette façon, est étrangère à elle-même, et cela depuis l’apparition de la parole et du néocortex conséquent.


Illustration par
deux vidéos de personnes caricaturalement encloses dans une bulle d’irréalité parfaitement étanche, et totalement étrangères à elles-mêmes, c’est à dire étymologiquement aliénées.

Nota bene
 :
Ces caricatures exposent au jour ce qui est le cas de l’humain normal dominant, soit de la quasi totalité des individus, ceux qui échappent à la bulle d’irréalité et à l’aliénation étant en nombre insignifiant, et posant le problème du pourquoi il est possible qu’ils existent et aient échappé au conditionnement général.

1 -
https://odysee.com/@mensongesdetats:6/goyim-sont-animaux-esclaves-des-juifs:3
Vidéo non-enregistrable
Transcription des propos tenus dans la vidéo :
http://the-key-and-the-bridge.net/transcription-video-goyims-esclaves-des-juifs.html
Voir les
captures d’écran de la vidéo avec les soustitres  :
http://the-key-and-the-bridge.net/goyims-esclaves-des-juifs.pdf

2 -
https://odysee.com/@mensongesdetats:6/rav-ron-chaya-le-niveau-le-plus-nul-et-ceux-qui-savent:0
Vidéo enregistrée sur le site La clé et le pont :
http://the-key-and-the-bridge.net/ceux-qui-savent.mp4


Le message de ces deux vidéos, authentiques, est en substance que le savoir de « ceux qui savent », l’élite des humains, est que les non-juifs sont des animaux esclaves des juifs, illustre parfaitement le pouvoir de la parole, qui a fait intérioriser
comme si c’était le monde réel, une illusion si gigantesque, un mirage qui recouvre la réalité de tout l’Univers, que la masse des humains actuellement d’environ 9 milliards d’individus, hors les juifs qui sont environ 14 millions, soit environ 0,15 % de la population humaine globale, ne sont pas des humains mais des animaux destinés à être les esclaves des juifs, les seuls humains étant les 14 millions de juifs. C’est de même le message de la torah (Psaume – Sefer Tehillim 45/17 « De tes fils tu feras des princes sur toute la terre »).

Cet ordre hiérarchique au caractère immuable, inscrit dans l’ordre divin, ce qui symbolise l’ordre naturel éternel, est en opposition parfaite avec l’ordre naturel réel qui a permis la survie des espèces, l’évolution de la vie, depuis des centaines de millions d’années, cet ordre anti-naturel seulement vieux de quelques milliers d’années n’a été qu’un état de guerre constant, de destruction et de régression, jusqu’à l’époque actuelle où il semble parvenir à son aboutissement, l’anéantissement final de l’espèce humaine.

Un autre cas gigantesque de bulle d’irréalité, plus actuelle, est ce qu’on nomme le Grand Reset, avec le transhumanisme et l’élimination programmée de 9 personnes sur 10.

On note que dans les deux cas, il existe un effort démesuré pour plier la réalité de l’Univers, soit l’Univers lui-même, à la fausse réalité intériorisée. Cela se rapproche de ce que les grecs avaient désigné comme étant le solipscisme. On pourrait dire que l’individu totalement aliéné qui est devenu le type normal d’humain, a pour ambition d’aborber l’Univers dans sa tête. Evidemment, cela ne peut finir que par une posture de prostration si extrême que l’individu se recroquevillant tellement sur lui-même ne constitue plus qu’un point s’effaçant et disparaissant de la réalité, dans une autre dimension, laquelle existe bien hors la science fiction, et elle est connue, c’est le néant.

Fin de la Partie 1

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