Pourquoi
seuls les russes peuvent nous faire sortir du piège principal de
l’évolution.
Communication
de Michel Dakar, le 28
juin 2023, Villequier,
France.
http://the-key-and-the-bridge.net/28-6-2023.html
Le
principal piège de l’évolution est la formation d’une
espèce ou d’un ensemble d’espèces en état de système
total.
L’état de système est sous-jacent à toute
forme de vie, et à l’Univers, car on ne peut constamment
évoluer, c’est à dire sortir d’une système établi, soit
être en état hors système le temps qu’un nouveau système se
mette en place, l’évolution est assise sur un acquis qui se
répète et qui assure la continuité de la vie, il faut qu’il
y ait une harmonie, une communication, un échange, une
dialectique, entre l’état de système qui est l’état acquis
qui se répète et qui constitue le socle sur lequel se pose le
changement, et l’état évolutif qui modifie cet état stable.
Stabilité et évolution sont au fond les deux facettes d’un
même état, qui est la vie.
L’évolution constante
rend la vie impossible, de même qu’un état stable définitif.
Cet état stable définitif sera dénommé dans cette
communication état de système total. Un état stable absolu
pour toute entité est ce qu’on nomme la mort, ou le néant. On
ne possède pas de référence concernant un état évolutif
absolu. Peut-être cela pourrait être pour les taoïstes, les
bouddhistes, les hindouistes, la définition de l’Univers, de
ce qui est, et pour cette idéologie de rupture d’avec
l’Univers, idéologie unique sous l’apparence de trois pseudo
religions, pseudo, car le sens profond de religion est celui de
relier tout ce qui est, et qu’au contraire cette idéologie du
livre détruit le principe même de lien, le concept de dieu,
lequel n’est d’évidence qu’une projection d’une certaine
idée de l’homme, un dominateur unique, une sorte d’hégémon
planétaire, voire de l’Univers. C’est sans doute cette
idéologie qui a mené l’espèce humaine à cet état de
système total.
Cet état de système s’est formé
il y a environ 10 000 ans, lors du passage de l’organisation
familiale de la société, famille élargie en tribu, clan, ce
qui est une organisation biologique, vivante, à l’organisation
étatique lors de l’enfermement de l’humanité en cités,
régies par l’État et la division de classes inégalitaires,
la dépossession de la masse et le recueil de cette dépossession
par une poignée de riches, protégés par une caste de serfs
spéciaux dénommés sbires, ce qui traduit en vocabulaire actuel
s’entend par policiers, juges, avocats et autres « hommes
dit de loi », dont le rôle est d’empêcher ceux qui
n’ont rien de prendre à ceux qui ont tout.
Il est
très possible que l’état de système total ou absolu soit
déjà survenu en ce qui concerne d’autres espèces, en effet,
la formation d’un état de système total survient lorsque
qu’une configuration d’évènements le permet, et cela peut
se produire à n’importe lequel des moments de l’histoire de
la vie, nous ne pouvons le savoir, car cet état de système
total signifie la disparition de cette espèce à plus ou moins
court terme. Il y a beaucoup d’espèce disparues, spécialement
celles qui étaient à un moment dominante, au point qu’on
pourrait penser que le fait d’entrer dans un processus de
domination absolu entraîne la formation d‘un état de système
total, lequel mène cette espèce à la mort.
Qu’est-ce
qu’un état de système total ?
Il suffit
d’observer ce qui se produit maintenant et de correctement
l’interpréter.
Un système arrivé au stade total,
absolu, est un objet, une chose, comme une machine qui fonctionne
conçue par l’homme, avec cette différence, qu’une machine
conçue par l’homme l’a été dans un but, alors que la
formation d’un état total de système d’une part provient de
l’articulation entre elles d’un ensemble de déterminations
circonstancielles, à un moment donné de l’histoire de
l’évolution, formant une configuration spéciale qui fait
naître un système à caractère total, et que d’autre part,
tout but disparaît, même celui de fonctionner, le système
existe par sa seule inertie.
Un système à caractère
total est sans but, même pas celui de sa perpétuation, c’est
comme une machine qui fonctionne ici et maintenant, sans plus, à
l’instant, et peut cesser de le faire à l’instant suivant,
dès que les conditions de son existence disparaîtrons.
La
référence évidente est celle du robot, avec cette différence
que c’est l’ensemble de l’espèce humaine qui est devenu
robot, c’est un ensemble robot, sans but, sans maître, dont
les éléments, les individus, les groupes, les organisations,
sont devenus sans but et sans maître, sans saison d’être, et
que le caractère total de cet ensemble tend à métamorphoser la
totalité de ses éléments à son image, soit chaque être
humain, chaque être humain devenant une chose, qui ne fait que
fonctionner, dépourvu de conscience, et en premier de la
conscience de son état de chose. On peut dire qu’un système
total est un néant, et que les êtres humains au sein d’un
système total sont des néants dans un néant global.
Un
état de système total est une stase d’enfermement qui finit
par disparaître parce que ce qui est hors du système total, le
reste de l’Univers, lui continue d’évoluer, se transforme,
et que le hiatus, le fossé s’élargissant entre le système
total et le reste de l’Univers, au point que les conditions
permettant l’existence du système total disparaissent,
entraînant la disparition du système total. Pour qu’un
système à caractère total dure éternellement, il faudrait
qu’il ait réussi à transformer l’Univers à son image.
C’est en ce sens que Marx déclarait que les juifs, qui forment
un exemple de système total, tendaient à transformer leur
environnement, les sociétés où ils sont implantés, à leur
image.
Seuls les russes peuvent encore avoir une
action dans la destruction du système à caractère total dont
la mise en place est en phase d’achèvement.
Les
russes n’appartiennent ni à l’Occident ni à l’Orient, et
les deux sont déjà entrés en phase d’achèvement de système
total, les russes sont les seuls à être restés dans un état
évolutif.
C’est une immense responsabilité qu’ils
portent sur leurs épaules, et il convient de les aider à en
prendre conscience, c’est le but de ce texte.
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