L’unique espèce vivante sur la Terre qui n’a jamais été elle-même
Partie 4 :
Mutation de l’espèce humaine en système abiotique
Michel Dakar à Villequier en France le 20
novembre 2022
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Documentation
Mourir de façon autodéterminée, de Jessica Düber 2019, édité à compte d’auteur, imprimé par Amazon Media
Scan de quelques pages sur les 36 constituant le livret
http://the-key-and-the-bridge.net/mourir-de-facon-autodeterminee-jessica-duber.pdf
Commentaires sur Amazon du livre de Jessica Düber
http://the-key-and-the-bridge.net/suicide-par-helium-commentaires-amazon.pdf
Article du site https://www.livegore.com/ sur un cas de suicide par l’hélium et commentaires
http://the-key-and-the-bridge.net/livegore-suicide-par-helium-photos-et-commentaires.pdf

Illustration :
http://the-key-and-the-bridge.net/mes-amis-le-champignon-le-bouc-le-rat-et-lao-tseu.pdf


La mutation en cour de l’espèce humaine qui est l’une parmi l’infinité des formes de la vie, en un système abiotique, de non-vie, commence à devenir évidente, toutefois cela ne semble pas être remarqué et être considéré comme l’évènement essentiel de notre époque.

Et non-seulement l’espèce humaine devient pour elle-même abiotique, ce qui signifie qu’elle détruit la vie en elle-même, mais aussi pour tout ce qui l’environne, et il est heureux que cette mutation ne s’opère pas à un stade plus avancé de ses capacités scientifiques et technologiques, car alors elle détruirait aussi la vie sur d’autres planètes, d’autres systèmes solaires, d’autres galaxies, et elle anéantirait certainement d’autres formes de vie évoluées, qui elles ne seraient pas abiotiques.

Comment en sommes-nous arrivés
là ?

Par quel processus est-on passé d’une forme animale biologique à une mécanique, un système ?

L’origine du processus d’abiotisation sociale provient de la transformation de la société humaine en système hiérarchique pyramidal, ce qui remonte à la fin du néolithique, lors de la création des premières cités-Etats, il y a environ 7000 ans, de la venue du pouvoir centralisé et de la création de castes, ou de classes, celle supérieure (roi et prêtres possédant le pouvoir), secondée
par une caste intermédiaire, celle des scribes (ou intellectuels) et des commerçants, et enfin à la base, celle des travailleurs, objectivement dépourvus de pouvoir, de droits et de possessions (c’est l’actuel système des castes hindoues). On note que pour décrire ce type d’organisation sociale, on emploie le terme « système », qui est un terme de mécanique, appliqué ici dans le domaine biologique de l’être humain, l’une des formes de vie animale et de sa société.

Le concept même de pouvoir centralisé et hiérarchisé implique donc la débiotisation et la mutation de l’espèce humaine en une forme de non-vie biologique, de machine.


Ci-dessous, voici une vue de la société humaine structurée par le pouvoir, hiérarchisée.
Les éléments la composant (les êtres humains), n’ont pas de rapport entre eux, les seules liaisons existantes étant hiérarchiques, à sens unique de bas en haut, chaque éléments à un niveau donné n’étant
pas en liaison avec les éléments du même niveau.
Il ne peut y exister que la simulation ou
l’illusion de rapports entre individus, que l’imposture relationnelle dont la caricature sont les actuels « réseaux sociaux » (types Facebook, Tweeter, Tik Tok), qui sous cette dénomination obèrent toutes possibilités de rapports sociaux authentiques.




Les rapports entre éléments ne peuvent exister qu’au sein d’une structure sociale horizontale, soit sans pouvoir centralisé, sans hiérarchie, sans caste, sans classe.
Ci-dessous, vue d’une organisation sociale sans classe ni État, de type anarchiste ou communiste originel :
Tous les éléments sont en rapports les uns avec les autres.






Système hiérarchique

Chaque élément est tenu isolé de tous les autres, c’est ce qui est en train d’être réalisé actuellement, et parfaitement, cela pour la première fois dans toute l’histoire humaine.

Quand cette organisation est réalisé, la société devient un système mécanique et perd sa qualité biologique, et ses éléments eux-mêmes perdent leur qualité biologique, la société devient une machine et les humains des rouages. La conscience disparaît. La conscience naît de la relation. Sans relation ou rapport, pas de conscience. C’est qui qui arrive actuellement.

Le paradoxe apparent est qu’on se trouve dans une société où les personnes s’imaginent avoir des rapports les unes avec les autres alors qu’elles sont sans rapport, qu’elles sont parfaitement déjà isolées, mais elles sont déjà si privées de conscience qu’elles n’en n’ont pas la connaissance, et ne sont déjà plus que des mécanisme faisant partie de l’immense mécanique humaine globale, elle-même une machine inconsciente.

Gregory Bateson, le créateur du systémisme, a écrit entre autres deux ouvrages, La nature et la pensée et Vers une écologie de l’esprit (écologie signifiant ensemble des échanges, des rapports, somme des rapports entre éléments inclus dans un ensemble).

Bateson cherchait en tout la « structure qui relie », soit la relation.

Pour Bateson, qui était apolitique, c’est à dire conditionné par le système de pouvoir au point de ne pas avoir conscience de son existence et d’en être qu’un élément pris dans ce système mécanique, élément qui est lui-même une mécanique, tout est système. C’est l’imprégnation totale par la mécanique de système de l’esprit de Bateson qui s’extériorise dans l’œuvre de Bateson et qui permet d’avoir une vue claire de ce qui est sous-jacent, caché.

Bateson voyait la vie biologique comme un système, ainsi que la conscience, la pensée, ce qui est typique d’un individu devenu un élément mécanique d’un système global mécanique.

Bateson était devenu abiotique, et c’est à travers lui l’exposé de la réalité du non-être que devient l’espèce humaine qui est est manifesté.

L’œuvre de Bateson est la première œuvre de la non-pensée, de ce qu’on nomme maintenant « l’intelligence artificielle », la première auto-analyse formulée par une machine complexe, comme l’est l’ensemble d’ordinateurs reliés mondialement entre eux, qui forment l’Internet. C’est une œuvre de la non-conscience, un ouvrage mécanique de la non-pensée.

Cette œuvre est inestimable car pour qui sait la déchiffrer, elle annonce ce que nous allons devenir et ce que nous commençons déjà à être effectivement.

Les travaux de Bateson ont mené à la cybernétique et ont reçu comme application la défense aérienne automatisée d’un pays par le principe de rétroaction.

Bateson a fondée son œuvre sur l’observation du biologique, la nature et de la pensée, la pensée étant pour lui intrinsèquement liée à la nature, ce qui dénote sa propre transformation quasi achevée en machine, car il voyait la nature et la pensée comme un système.



Un système

Un système est un ensemble de mécanismes, mus par des ensembles de réflexes, dont le seul « programme », « but », est de fonctionner.

On ne doit pas évoquer les notions de programme, de but pour un système, ce qui devrait entraîner l’élimination du terme programme pour l’informatique actuelle. En effet, on ne dit jamais que le programme ou la raison d’être d’un ordinateur est de simplement fonctionner.

Il faut même ne pas parler de notion de durer pour un système, son unique détermination étant
de fonctionner sans prendre en compte l’idée de durer, c’est la temporalité réduite à l’instant présent, il n’y a pas de projection dans l’avenir ni d’idée de passé, d’ailleurs il n’y a même pas de détermination, mais plutôt un enchaînement, un mouvement en déclenchant un suivant et ainsi de suite.

Si on veut évoquer l’idée de conscience d’un système, comme on commence à le faire avec « l’intelligence artificielle » et une supposée conscience des robots, des androïdes, et de l’idée de conscience comme d’un ensemble spécifique d’éléments, il faudrait parler de l’idée de vide, d’ensemble vide. Hors un ensemble vide existe en mathématique dans la théorie des ensembles, donc la conscience d’un système existe, mais c’est le vide, d’ailleurs le vide existe.

D’où de façon réaliste, on peut dire que l’actuelle mutation de l’espèce humaine et de sa société est le vide, c’est l’espèce vide.



Documentation

Le système a déclenché par réflexe automatique une offensive contre la liberté de fuir radicalement pour les éléments de son système encore indépendants, c’est à dire les derniers vrais humains qui ne sont pas
des simulacres d’humains déjà des machines, la fuite radicale hors du système, l’une des issues possibles, voire la seule possible étant le suicide.

Dans ce cas il s’agit de la publication d’un livre de Jessica Düber, sur le procédé du suicide par l’hélium, qui constitue un mode de suicide indolore et sûr, facile et peu coûteux à mettre en œuvre, qui donne une mort naturelle, et même ce qu’on nomme une belle mort, car elle vient par hypoxie du cerveau, ce qui est le cas de toutes les personnes qui agonisent naturellement en fin de vie, le cerveau finissant par mourir par défaut d’oxygènation.

Voici 3 PDF, le premier étant les scans de quelques pages du livre de Jessica Düber, le second les commentaires sur le site Amazon où est vendu ce livre, le troisième un article paru sur le site des services spéciaux occidentaux de destruction globale de la conscience https://www.livegore.com/

1 - Mourir de façon autodéterminée, de Jessica Düber 2019, édité à compte d’auteur, imprimé par Amazon Media
Scan de quelques pages sur les 36 constituant le livret
http://the-key-and-the-bridge.net/mourir-de-facon-autodeterminee-jessica-duber.pdf

2 - Commentaires sur Amazon du livre de Jessica Düber
http://the-key-and-the-bridge.net/suicide-par-helium-commentaires-amazon.pdf

3 - Article du site https://www.livegore.com/ sur un cas de suicide par l’hélium et commentaires
http://the-key-and-the-bridge.net/livegore-suicide-par-helium-photos-et-commentaires.pdf



Illustration iconographique, l’anti-Bateson, ou la vraie nature et la pensée.

Mes amis le champignon, le bouc, le rat et Lao Tseu
http://the-key-and-the-bridge.net/mes-amis-le-champignon-le-bouc-le-rat-et-lao-tseu.pdf