Iran has had more than nuclear weapons since 2006

l'Iran possède mieux que l'arme nucléaire depuis 2006

Communication de Michel Dakar, le 24
octobre 2023, Villequier, France

http://the-key-and-the-bridge.net/Iran-has-had-more-than-nuclear-weapons-since-2006.html

Documentation :

1 - https://www.chire.fr/conference-revisionniste-a-teheran-p-203846
(Livre 22 pages, 10 €)


2 - https://www.letemps.ch/monde/conference-mythe-lholocauste
(Lire l’article en fin de texte en annexe)

3 - http://www.aredam.net/langage-sioniste.html
(Lire l’article en fin de texte en annexe)

4 - http://www.aredam.net/texte-bon-citoyen-zinoviev.html
(Lire l’article en fin de texte en annexe)
D’Alexandre Zinoviev : Le bon citoyen
(Entre autres, les collabo-sionistes occidentaux)


Communication

En 2006, à Téhéran, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a organisé une conférence internationale des spécialistes de l’étude de l’évènement dénommé « holocauste des juifs par les nazis » ayant eu lieu pendant la seconde guerre mondiale principalement dans les camps de concentration par les chambres à gaz cyanhydrique, où auraient été exterminés selon l’« histoire officielle » imposée par la violence des états surtout occidentaux, environ 6 millions de juifs, ainsi que par d’autres moyens dont les fusillades, dans le but de favoriser la recherche historique sur une base scientifique et objective, impartiale, rationnelle et non idéologique et propagandique, sur la réalité physique de cet évènement.

L’ensemble du travail mondial qui dura plusieurs dizaines d’années, voire plus d’un demi siècle, des chercheurs en histoire occidentaux indépendants, et de plus de grande qualité humaine et intellectuelle, ayant été diffusé mondialement, et étant archivé par tous les régimes non-occidentaux, dont évidemment en Iran, mais aussi en Russie, en Chine et ailleurs, est ainsi précieusement conservé et quasi impossible à détruire, à moins d’atomiser l’ensemble du hors-Occident, ce que les sionistes sont bien capables de faire pour définitivement effacer le fruit de ce travail, un peu comme le faisait le Ministère de la Vérité dans le livre 1984 d’Orwell.
D’où l’exposition au jour du fondement de la psyché sioniste : « Plutôt la mort que la réalité ».

Ce travail n’attend que le moment propice pour être diffusé mondialement, et que toute la population humaine du globe en prenne connaissance et découvre la vérité.

Ce moment apparaîtra lorsque l’Occident aura atteint le degré de faiblesse le permettant, ce qui ne va pas tarder.

Alors, le socle idéologique justifiant la création d’Israël s’écoulera comme du sable fin entre les doigts.



Annexe


2 – Article publié par le journal Le Temps (Suisse) le 12 décembre 2006

Conférence sur le «mythe» de l'Holocauste

Le régime organise deux jours de débats.

Thomas Hofnung

Le «mythe» vaut bien une conférence. Une réunion sur la «réalité» de l'extermination des juifs durant la Seconde Guerre mondiale, notamment sur l'utilisation de chambres à gaz dans les camps de concentration nazis, s'est ouverte, lundi, à Téhéran. Intitulée «Etude de l'Holocauste: une vision mondiale», la conférence se tient à l'Institut d'études politiques et internationales, qui dépend du Ministère des affaires étrangères.

Durant deux jours, des «universitaires» et «chercheurs» européens, tel l'ex-universitaire et révisionniste français Robert Faurisson, condamné à de multiples reprises par la justice française pour sa négation de la réalité de l'Holocauste. Mais aussi des rabbins anti-sionistes ou encore l'ancien représentant républicain de Louisiane David Duke, dirigeant du Ku Klux Klan, vont «débattre» sur le sujet. Ils sont notamment invités à se pencher sur le thème suivant: «Holocauste: suites et exploitation».

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad en est à la fois le concepteur et le promoteur. Depuis son arrivée au pouvoir, en août 2005, il a parlé à plusieurs reprises de l'Holocauste comme d'un «mythe», utilisé, selon lui, par l'Etat d'Israël au Proche-Orient, qu'il qualifie par ailleurs de «tumeur» et qu'il souhaite ouvertement «rayer de la carte». Malgré les pressions de la communauté internationale, Téhéran cherche à se doter de l'arme nucléaire.

Dans son discours d'ouverture, le ministre des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, a affirmé: «Le but de cette conférence n'est pas de nier ou de confirmer la réalité de l'Holocauste. L'objectif principal, c'est de donner l'occasion de s'exprimer à des penseurs qui ne peuvent pas le faire librement en Europe.»

«Nauséabonde»

Cette conférence a provoqué de nombreuses protestations internationales. Le premier ministre israélien Ehoud Olmert l'a qualifiée de «nauséabonde». Paris a exprimé son «inquiétude», alors que Berlin a condamné «toute tentative de ceux qui cherchent à donner un forum à ceux qui relativisent et remettent en cause l'Holocauste». Washington a parlé de «geste honteux». La communauté juive d'Iran (25000 personnes) a aussi critiqué la conférence.



3 – Article publié sur le site internet http://aredam.net

Glossaire sioniste

Eléments d'hygiène mentale :

Apprenons à reconnaître le sioniste, à travers une découverte de la langue, du vocabulaire et de la pensée du sioniste, ou pour résumer, tout antisioniste est un "pervers nauséabond".

Par Michel DAKAR, chercheur en droit humain psycho-analytique.

Ce qui caractérise le sioniste est son aspect camouflé. Le plus souvent le sioniste agit à visage masqué (pseudonymes sur les forum d'Internet). Il se fait passer pour une personne sincèrement outrée d'entendre proférer des propos qu'il qualifie d'antisémites et de nazis.

Derrière ses remontrances, le sioniste ne cherche qu'à persécuter ceux qui s'opposent à l'Etat d'Israël, au sionisme, soit au droit d'anéantir une population; les palestiniens, et de prendre sa place.

Le traqueur sioniste est un obsessionnel et un monomaniaque. Il ne s'intéresse dans l'existence qu'à sa lubie, pourchasser l'antisioniste, l'anti-israélien.

Le sioniste est un être pauvre mentalement puisqu'il est habité d'une seule idée, une idée fixe, que son intellect n'est occupé que par un seul objet, Israël.

Aussi, son vocabulaire est-il de même étroitement limité, comme tous ses stratagèmes.

Pour résumer, le sioniste ne connaît et n'utilise que deux termes principaux :

NAUSEABOND

PERVERS

et d'autres termes connexes qui seront ensuite traités.


1 - Etude du premier terme : Nauséabond.

Nauséabond : "qui provoque la nausée, qui écoeure, qui dégage de mauvaises odeurs". Dictionnaire le Robert. "Propre à inspirer le dégoût". Dictionnaire Larousse. (Nausée : envie de vomir)

Remarque immédiate :

Il est aussitôt clair que le sioniste respire sa propre odeur, et se donne lui--même envie de vomir, car c'est exactement ce qu'inspire le sionisme et le sioniste à l'immense majorité de la population humaine, qui ne peut être qu'antisioniste, puisque le sionisme est une idéologie dirigée contre la population humaine entière, non appelée elle à intégrer le réduit sioniste qu'est l'Etat d'Israël.

Il est à remarquer immédiatement le caractère médical du terme, qu'en médecine psychosomatique on relie à une intoxication mentale et au foie, ce qui se traduit par une exacerbation de la fonction hépatique symbolique, pour éliminer le poison mental. Ce poison, cette monomanie obsédante est le sionisme, poison mental dont le sioniste ingère à chaque instant des doses massives, dont il ressent l'écoeurement, écoeurement dont il projette la cause sur ceux qui refusent d'ingérer comme lui son poison, le sionisme.


Exemples d'emploi du terme "nauséabond" (voir le vocabulaire typique d'un Didier Daeninckx, d'un Pierre Vidal Naquet, d'un Jean-Yves Camus, par exemple) :

"marécage nauséabond", "vient du même tonneau nauséabond", "l'antisémitisme nauséabond des nazillons d'hier et d'aujourd'hui", "discours nauséabond", "site internet nauséabond", "propos nauséabond", "thème nauséabond", "personnage nauséabond", "sketch (Dieudonné) nauséabond", "idéologie nauséabonde", "langage nauséabond", "florilège nauséabond", "fumet nauséabond", "théorie nauséabonde", "mélange nauséabond et nocif", "petit vent nauséabond", "constater le nauséabond de ta remarque", "article nauséabond", "bourbier ethique nauséabond", "sous-entendu nauséabond", "le fil de la discussion se prolonge dans le nauséabond", "édifice de suspicion nauséabond", "un langage dénigrant et nauséabond" ... etc ... à chacun de compléter cette liste interminable, il suffit de frapper "nauséabond", sur un des moteurs de recherche d'Internet.

Pour conclure en ce qui concerne "nauséabond", pour le sioniste, le monde entier est nauséabond, c'est pourquoi il se réfugie en Israël, où cela fleure, comme chacun en est persuadé, grâce aux médias qui disent la vérité ... sioniste, la rose. Le sioniste possède un odorat inversé, pour le monde entier, c'est Israël qui est "nauséabond", pour le sioniste, c'est le monde entier qui est nauséabond. On peut dire pour imager, que le sioniste a le nez à la place du trou du cul, et le trou de son cul à la place de son nez. Quand le sioniste éternue, il chie, et quand il a le nez bouché, il est constipé.


2 - Etude du second terme : Perversion.

"L'antisémitisme n'est pas une opinion, c'est une perversion", "La piste explorée par Jean-Pierre Winter est celle de la perversion devant l'incomplétude de l'être : l'antisémitisme sert à reconstituer l'unité devant l'autre", "les lois antisémites hitlériennes : un long processus de perversion", "l'antisémitisme est une perversion de l'altérité", "la déraison antisémite : la perversion du langage, la perversion de la pensée, la perversion du politique", "l'antisémitisme, une perversion", "juif et antisioniste, une perversion" ... etc ... à chacun de compléter cette liste aussi interminable que la première, en frappant "perversion antisémite", par exemple, sur un des moteurs de recherche de l'Internet.

"Perversion" : "Pervers" : Le Robert : "qui est enclin au mal, se plaît à faire le mal, à l'encourager" synonymes : corrompu, dépravé, méchant, vicieux

"Corrompu", "dépravé", "méchant", "vicieux", il est de même immédiatement clair qu'on retrouve là l'image du sioniste telle qu'elle apparaît aux yeux du monde entier. C'est ce qu'on nomme en psychologie, le procédé de projection, qu'utilise le sioniste. Le sioniste, pour se décharger du poids insupportable de sa propre image, qu'il ne peut voir sous peine de s'effondrer psychologiquement, affuble autrui de cette image qui est lui-même. Ainsi, il voit les autres, soit le monde entier, puisque le partage se fait entre qui est sioniste, soit une infime minorité de la population mondiale à qui est réservé le bonheur obligatoire de s'incarcérer dans le réduit d'Israël, et l'immense majorité, qui n'a pas cette chance unique d'aller rejoindre la "colonie de vacance" sioniste d'Israël.

"Perversions" : Le Robert : "Déviation des tendances, des instincts, due à des troubles psychiques. Perversion sexuelle : tout comportement qui tend à rechercher la satisfaction sexuelle autrement que par l'acte sexuel "normal", défini comme accouplement hétérosexuel entre partenaires d'âge sensiblement équivalent (bestialité, exhibitionnisme, fétichisme, gérontophilie, homosexualité, masochisme, nécrophilie, ondinisme, pédophilie, sadisme, masochisme, urologie, voyeurisme, zoophilie et et et ... OUI ... le sionisme).


3 - Termes connexes :

3 - 1 "Furieux"

Furieux : Le Robert : "En proie à la fureur"

Fureur : Le Robert : "Folie poussant à des actes de violence". Exactement la définition de la personne atteinte de sionisme.

"Furieusement antisémite", "fureur antisémite" ... etc ...

3 - 2 "Haine"

Haine : Le Robert : "Sentiment violent qui pousse à voulir du mal à quelqu'un et à se réjouir du mal qui lui arrive"

Haineux : Le Robert : "Naturellement porté à la haine". Exactement la définition de la personne atteinte de sionisme.

"L'antisémitisme est une haine qui plonge ses racines dans les profondeur du mal", "antisionisme haineux", "haine antisémite irrationnelle et délirante" ... etc ... (à compléter soi-même).

3- 3 : "Complot" et autres : "pathologie", " virulent", "obsession" " paranoïa", " saloperie", "ignominie", "fantasme", "débile", "agitation", caractère", "vulgaire", "pornographe", "dérapage", "fantasme antisémite", "racisme" ...

Complot : Le "complot" d'après Le Robert est un "Projet concerté secrètement contre la vie, la sûreté de quelqu'un, contre une institution".

Dans les écrits sionistes, l'usage du terme "complot", introduit souvent les idées de maladie mentale, soit de "Théorie du complot", menant aux idées "d'indice de pathologie de l'esprit", "de pathologie obsessionnelle paranoïaque", "de caractère antisémite pathologique", "de fantasme antisémite", "d'agitation antisémite", "phobie du juif", "phobie antisémite" ... et de débilité : "l'antisémitisme, un racisme débile" ...

Autres termes récurrents du vocabulaire sioniste :

"antisémitisme virulent", "ignoble antisémite", "antisémite pornographe", "dérapage antisémite", "discours antisémite vulgaire" ...

Il suffit, pour rétablir l'ordre naturel véritable des choses, de remplacer dans toutes ces expressions, antisémite par sioniste, et vous aurez la révélation de ce qu'est la véritable nature du sionisme.


Et pour clore cette énumération, voici la véritable cerise sur le gâteau, l'explosion finale, la petite merveille, soit le terme : "ENIGME", qui apparaît dans l'expression unique :

"L'ENIGME ANTISEMITE" ...

A chacun de résoudre cette "énigme", qu'est le sionisme.

Ah ! le sioniste, s'il n'existait, il faudrait l'inventer.




4 – D’Alexandre Zinoviev : Le bon citoyen
(Entre autres, les collabo-sionistes occidentaux)

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PERSONNE ET FONCTION.

Dès sa naissance, l'individu vivant en régime communiste est placé sous l'emprise d'un système extrêmement puissant qui vise à faire de lui (le plus souvent avec succès) un « homme nouveau » répondant pleinement aux principes de cette société. Et il faut reconnaître que ladite société s'acquitte fort bien de cette tâche ignoble. Nul n'ignore aujourd'hui que le communisme est avant tout une société où l'homme fait du mauvais travail, mais où il le fait on ne peut mieux. Bien faire ce qui est mal, tel est le propre de la société communiste, qu'il s'agisse de détails insignifiants, d'imitations en tout genre ou de faux papiers. Cela est particulièrement vrai de ce que l'on peut considérer comme le produit essentiel de toute société, à savoir l'homme. La société communiste fabrique sur une grande échelle des êtres parfaitement constitués, dépourvus de tout sens moral et de toute notion de socialité et prêts à accomplir n'importe quelle ignominie si les circonstances l'exigent.

En d'autres termes, nous dirons que la société communiste ignore ce qu'est la " personne ". Cela ne veut pas dire que les individus sont incapables d'agir comme des personnes, mais que, s'ils agissent ainsi, ils se placent en dehors de l'histoire, soit qu'on les isole de force, soit qu'on les anéantisse. L'homme ne peut réaliser qu'une seule action inhérente à sa personne, mais c'est trop peu pour que l'on puisse parler de personne alors que justement la personne est un individu social qui accomplit plus ou moins régulièrement des actes permettant de le juger comme tel.

Il existe évidemment des situations exceptionnelles où l'homme conquiert la possibilité de s'affirmer pendant un assez long moment en tant que personne. Mais la société communiste a vite fait de se débarrasser de ce genre d'individus. Ces cas sont d'ailleurs excessivement rares, donc négligeables. Ils ne sont en rien typiques de la société communiste. En revanche, l'absence, voire même la destruction (ou l'expulsion) d'individus qui ont le culot de vouloir être des personnes, voilà qui est tout à fait caractéristique de cette société. La société communiste tend vers un état de dépersonnalisation totale. On est plus tranquille. L'ordre s'en trouve facilité et le pouvoir a moins de soucis.

Cependant si un individu devient une personne remarquable et s'oppose ainsi à la réalité environnante, cela ne veut nullement dire qu'il a mené une existence vertueuse et qu'on peut le compter parmi les saints. S'il tente effectivement de mener ce genre de vie, deux possibilités se présentent : ou bien on le liquide rapidement en recourant à tous les moyens disponibles, ou bien on en fait un militant de la bonne cause, qui lutte contre les petites injustices dans son entourage immédiat et se voit aussitôt encouragé par les autorités et la propagande.

Ce combattant de la vérité lutte pour la réparation des robinets d'eau courante, l'interdiction de fumer et la suppression des transistors trop bruyants. Il est le rempart du communisme. Jamais il ne s'opposera au système en tant que tel. Pour se livrer à ce genre d'opposition, il faut faire quelque chose, mais d'abord mûrement réfléchir et vivre suffisamment longtemps, il faut pour une raison ou une autre y avoir été poussé par la société. Bien sûr, le caractère, l'éducation, les événements passés ont leur importance, une importance quelquefois décisive. Mais pas toujours. Et de façon qui n'est pas toujours évidente. Mais surtout l'homme qui s'engage sur cette voie mène une vie absolument normale; ce n'est que peu à peu qu'il devient exceptionnel. C'est pourquoi il arrive en Union soviétique que des personnalités « éclatent brusquement des citoyens nantis et au-dessus de tout soupçon se mettent à protester, à défendre leur dignité d'homme, bref se révoltent.

Une fois encore cette situation résulte du mode de vie de la grande majorité de la population. Au niveau des communes, chacun considère son voisin non pas comme un être autonome, comme une entité contenant en elle-même tout ce qu'il y a de précieux dans le monde, mais simplement ment comme la fonction d'un tout. Ce qui explique que l'on change si facilement d'amant, d'ami ou de compagnon. Facilement, car l'important c'est la fonction que peut remplir n'importe quel individu adéquat, et non pas le partenaire en tant qu'être unique et souverain. Personne n'est irremplaçable : tel semble être le principe en vigueur.

La différence entre l'homme-fonction et l'homme-personne ne passe pas par une différence de culture ou d'instruction. L'homme-fonction peut être très instruit et très cultivé et inversement l'homme-personne peut être inculte et peu instruit. Elle est due au caractère de la relation qui s'établit entre individus et entre individus et groupe. Je ne porte pas ici de jugement appréciatif. Entre une personne n'est pas obligatoirement bien et être une fonction n'est pas automatiquement mauvais. Les travailleurs des sovkhoses et des kolkhoses d'Union soviétique, par exemple, sont plus instruits que les paysans d'avant la révolution et leurs conditions de vie sont généralement meilleures, mais ils jouent néanmoins le rôle de fonctions partielles au sein de personnes collectives, alors que même les paysans pauvres de jadis conservaient leur individualité.

Outre la division qui s'opère entre les hommes selon leurs fonctions dans la vie active de la collectivité et leur position sociale officielle, il existe une division, officieuse celle-ci, et d'ailleurs tout aussi importante dans la pratique, qui s'opère selon les fonctions non officielles remplies toujours au sein de cette même collectivité. Les notions de volontariat et de contrainte ne sont guère applicables dans ce cas. Sont simplement choisis pour tenir ces rôles ceux qui sont le plus aptes à remplir ces fonctions. Et ces rôles quels sont-ils ? Informateur auprès des dirigeants, colporteur de ragots, combattant de la vérité, dénonciateur, bon citoyen, " réactionnaire ", génie. J'ai décrit dans mes livres bon nombre de ces hommes-fonctions et parmi eux : le bon citoyen. Je m'attarderai sur ce cas, car il s'agit d'un exemple caractéristique et intéressant dans la mesure où il complète le portrait de l'homme de la société communiste.

En créant une catégorie particulière d'individus jusque-là inconnue dans les sociétés d'un autre type - je veux parler du bon citoyen - la société communiste a apporté une contribution essentielle au progrès social. Cela ne veut pas dire qu'il n'y ait pas eu auparavant de bons citoyens ou encore qu'il n'en existe pas dans d'autres pays. Il devait même y en avoir davantage jadis et on en trouve infiniment plus aujourd'hui dans d'autres sociétés que dans la société communiste. Mais le problème n'est pas là. Il est dans le rôle social particulier que jouent les individus. De même que l'on trouve toujours dans des groupes suffisamment grands et stables quelques personnes (ordinairement une) pour tenir le rôle de bouffon, de la même façon il se trouve toujours dans les groupes sociaux de la société communiste quelques individus (le plus souvent un) pour jouer le rôle de bon citoyen.

Qui sont-ils ? Bien évidemment des gens aptes à tirer le meilleur parti possible de ce rôle honorifique. Mais l'important est ailleurs : il s'agit de savoir quels actes visibles ces individus accomplissent régulièrement en tenant leur rôle et ce qu'ils sont profondément.

Ordinairement les bons citoyens eux-mêmes ignorent, tout comme leur entourage, ce qu'ils sont, ce qui est déjà l'une des manifestations essentielles de leur être. Le bon citoyen agit de la même façon que les autres, mais il agit de telle sorte que ses actions donnent l'impression d'être l'incarnation même de la bonté, de la sensibilité, de l'honnêteté, de l'audace et autres vertus abstraites. Par le fait même de son existence, il semble dire aux hommes : voyez comme on peut être vertueux sans pour autant souffrir et en en tirant même avantage et récompense.

Sa présence dans différentes organisations est pour celles-ci un gage de moralité, elle masque leur véritable nature ; ce sont précisément les bons citoyens qui dissimulent aux yeux du grand public les côtés les plus écoeurants de la réalité communiste. Ils ne se contentent pas simplement de participer aux crimes. Ils les parent du masque de la vertu ou de la triste nécessité. En outre, ils sont dangereux. Ils vous frappent à l'instant décisif et à un moment où vous vous y attendez d'autant moins que vous comptez sur eux, et que vous ne soupçonnez même pas qu'ils puissent être le défaut de votre cuirasse. Les dirigeants se rendent parfaitement compte du rôle que jouent les bons citoyens et ils ne manquent jamais de les encourager, voire d'inventer leur existence s'ils viennent à manquer. Ce sont eux qu'on élit, qu'on récompense, qu'on montre en exemple. Les cas où un bon citoyen se transforme en opposant sont pratiquement exclus. Dès que ses supérieurs remarquent qu'il outrepasse son rôle, il est aussitôt remis à sa place, sinon privé de ses compétences.

J'ai spécialement choisi l'exemple du bon citoyen pour mieux souligner que, dans une société où règne le communautarisme, les vertus sont elles aussi des fonctions particulières des individus et non pas des qualités innées. La vertu y est souvent mieux rétribuée que le crime. Et son rôle caché est parfois infiniment plus répugnant que la conduite affichée du scélérat.

Les choses se passent de façon analogue avec les autres fonctions sociales de la collectivité. J'ai parlé plus haut de celle des combattants de la vérité. Ce qu'il est intéressant de noter ici, c'est qu'une commune ordinaire représente en fait quelque chose comme un individu qui se serait fragmenté en une multitude de personnes différentes. Si main-tenant vous voulez savoir ce que représente en puissance et en tant qu'être complet l'homme de la société communiste, il vous faut faire ce genre d'opération : prendre une organisation moyenne typique, mettre en évidence sa structure et les fonctions variées que remplissent ses membres, puis réunir le tout en imagination et constituer ainsi les caractéristiques d'un seul individu. Vous obtiendrez ainsi un être que Marx lui-même définissait comme sui ensemble de relations sociales. La collectivité engendre ses membres à son image et à sa ressemblance, et les membres de la collectivité reproduisent le groupe conformément à leur nature. Le cercle se referme. Il n'y a pas d'issue intérieure, nous créons notre vie sociale conformément à ce que nous représentons en tant qu'êtres historiquement formés.

Dans la société communiste, tout le monde ou presque s'occupe de réduire l'homme à l'état de nullité rampante. C'est une tâche professionnelle ou quasi professionnelle. Et dans cette entreprise l'arme la plus puissante s'avère justement être la médiocrité, la servilité, la nullité de chacun. C'est une forme naturelle d'autodéfense et d'autoconservation. Et pour vaincre cette force terrible, il faut des siècles et des victimes.

Ils ne se contentent pas simplement de participer aux crimes. Ils les parent du masque de la vertu ou de la triste nécessité. En outre, ils sont dangereux. Ils vous frappent à l'instant décisif et à un moment où vous vous y attendez d'autant moins que vous comptez sur eux, et que vous ne soupçonnez même pas qu'ils puissent être le défaut de votre cuirasse. Les dirigeants se rendent parfaitement compte du rôle que jouent les bons citoyens et ils ne manquent jamais de les encourager, voire d'inventer leur existence s'ils viennent à manquer. Ce sont eux qu'on élit, qu'on récompense, qu'on montre en exemple. Les cas où un bon citoyen se transforme en opposant sont pratiquement exclus. Dès que ses supérieurs remarquent qu'il outrepasse son rôle, il est aussitôt remis à sa place, sinon privé de ses compétences.