Commentaire – complément à l’article de Thierry Meyssan du 13 septembre 2022 L’UE mise à genoux par les Straussiens.
De Michel Dakar, Villequier France le 13 septembre 2022
http://the-key-and-the-bridge.net/commentaire-article-thierry-meyssan-du-13-9-2022.html


Selon le contenu de l’article L’UE mise à genoux par les Straussiens, de Thierry Meyssan, publié ce jour, une secte juive dirige les Etats-Unis, et donc l’ensemble du bloc Occident (en annexe 1 lire la reproduction de l’article).
Voici ce qu’il manque à l’article en question :

Un livre de référence sur le judaïsme est celui d’Israël Shahak de 1994
Histoire juive-Religion juive. Le poids de trois millénaires : http://aredam.net/SHAHrelig.pdf

Ce qui est à retenir dans ce livre et qui s’applique à la secte dite des straussiens :

Le fond du livre de Shahak, qui est le fond du judaïsme et du mental collectif juif, dont la mentalité de la secte straussienne n’est qu’un exemple, est un état de rupture total avec l’extérieur, l’extérieur finissant par ne plus exister. Il faut imaginer une bulle étanche dont la fonction est de couper de l’extérieur, avec ceci d’exceptionnel, que l’extérieur est devenu un néant, c’est à dire que le mental collectif juif décrit par Shahak est une bulle flottant dans le néant, l’intérieur de la bulle, le monde mental juif, étant séparé de rien.

Tout le travail d’une population caractérisée par ce type de mental est d’une part de détruire la réalité extérieure pour maintenir son système mental particulier, et d’autre part de mimer face au non-juifs une apparence de contact, une simulation d’échange, tant que tou
t le monde non-juif n’aura pas disparu, ne sera pas devenu effectivement, objectivement rien, un néant.

Tout cela est l’effet d’un aboutissement de la mentalité de caste du pouvoir, poussée à son paroxysme, cette mentalité de caste du pouvoir étant apparue en pays de Sumer il y a environ 6000 ans et ayant pro
spéré en Mésopotamie, puis environ 1000 ans plus tard en Egypte, le judaïsme n’étant qu’une synthèse extrême des différents courants mentaux des castes du pouvoir en place au Moyen-Orient, cette synthèse s’étant opérée entre 3000 ans et 2500 ans, en Palestine, lieu de jonction des empires mésopotamiens et égyptiens.

La guerre actuelle de l’Occident contre la planète, est en fait la guerre finale de la secte juive apparue il y a environ entre 3000 et 2500 ans au Moyen-Orient, et l’humanité joue là sa survie, et
il ne s’agit non-pas comme le dit l’article de T. Meyssan sur les straussiens, de la survie des juifs, car quand l’humanité triomphera du judaïsme, les juifs redeviendront humains et seront réintégrés à la fois dans la réalité et dans l’humanité.

La disparition de l’humanité détruite par les juifs, c’est à dire leur victoire finale (voir la Torah ou l’Ancien testament des chrétiens, «  De tes fils tu feras des princes sur toute la terre » http://aredam.net/du-judaisme-au-sionisme.html page internet reproduite en annexe 2), entraînera implacablement la disparition des juifs eux-mêmes car ils se définissent uniquement par rapport aux non-juifs, et donc la disparition des non-juifs fera qu’ils disparaîtront eux-mêmes, ils n’existent pas par eux-mêmes, ils ne sont que des entités relatives, des non-êtres, car les êtres existent par eux-mêmes,
et non relativement à d’autres, ils existent en soi.

Pour finir, ce qui vient d’être exposé n’est que l’aboutissement du processus du pouvoir, le néant, et l’humanité n’aura un avenir que si elle invente une manière d’être dépourvue du pouvoir, ce qu’ont déjà exploré les anarchistes européens, et les bouddhistes originels et taoïstes originels asiatiques (et non ceux qui ont suivis).



Annexe 1


Article Voltairenet.org
https://www.voltairenet.org/article217971.html

L’UE mise à genoux par les Straussiens

par Thierry Meyssan

Un groupuscule états-unien, constitué autour de la pensée du philosophe Leo Strauss, contrôle désormais à la fois le secrétariat à la Défense et celui d’État. Après avoir organisé quantité de guerres depuis celles de Yougoslavie, ils ont imaginé celle d’Ukraine. Il manipule désormais l’Union européenne et s’apprête à la priver de sources d’énergie. Si les dirigeants européens n’ouvrent pas les yeux, leur alliance avec Washington conduira à l’effondrement de l’économie de l’Union. Il ne sert à rien de croire que les Européens seront épargnés parce que développés. Les straussiens ont écrit, dès 1992, qu’ils n’hésiteraient pas à détruire l’Allemagne et l’UE.

Réseau Voltaire | 13 septembre 2022

A
partir de 1949, le philosophe allemand juif Leo Strauss enseigna à l’université de Chicago. Il constitua bientôt un petit groupe de disciples juifs, choisis parmi ses élèves. Il leur délivra un enseignement oral, bien différent de ses écrits. Selon lui, les démocraties avaient montré leur incapacité à protéger les juifs de la solution finale nazie. Pour éviter que ce drame ne se reproduise et que le marteau ne s’abatte à nouveau sur eux, ses disciples devaient donc se placer de l’autre côté du manche. Il leur conseilla d’édifier leur propre dictature.

Organisant ses disciples, Leo Strauss les appela ses « hoplites » (les soldats de Sparte). Il les éduqua à aller perturber les cours de certains de ses collègues professeurs.

Plusieurs des membres de cette secte ont occupé de très hautes fonctions aux États-Unis et en Israël. Le fonctionnement et l’idéologie de ce groupuscule ont fait l’objet de controverses après les attentats du 11 septembre 2001. Une abondante littérature a opposé les partisans et les adversaires du philosophe. Les faits sont cependant indiscutables [1].

Des auteurs antisémites ont amalgamé, à tort, les straussiens, les communautés juives de la diaspora et l’État d’Israël. Or, jamais l’idéologie de Leo Strauss n’a été discutée dans le monde juif avant le 11-septembre. D’un point de vue sociologique, il s’agit d’un phénomène sectaire, pas du tout représentatif de la culture juive. Toutefois, en 2003, les « sionistes révisionnistes » de Benjamin Netanyahu conclurent un pacte avec les straussiens US, en présence d’autres dirigeants israéliens [2]. Cette alliance ne fut jamais publicisée.

Une des caractéristiques de ce groupuscule est d’être prêt à tout. Par exemple, ils voulaient faire revenir l’Iraq à l’âge de pierre. C’est effectivement ce qu’ils ont fait. Pour eux tous les sacrifices sont possibles, y compris pour eux mêmes, pourvu qu’ils restent les premiers ; pas les meilleurs, les premiers !

En 1992, un conseiller du secrétaire à la Défense, le straussien Paul Wolfowitz, rédigea le Defense Planning Guidance. C’était le premier document officiel US reflétant la pensée de Leo Strauss [4]. Wolfowitz a été initié à la pensée de Strauss par le philosophe états-unien Allan Bloom (ami du Français Raymond Aron), il n’a lui-même connu que brièvement le maître à la fin de son enseignement à Chicago. Cependant, l’ambassadrice US à l’Onu, Jeane Kirkpatrick, l’a reconnu comme « une des grandes figures straussiennes » [5].

Dans le contexte de la dissolution de l’Union soviétique, Wolfowitz développe une stratégie pour maintenir l’hégémonie des États-Unis sur la totalité du reste du monde.

Le Defense Planning Guidance aurait dû rester confidentiel, mais le New York Times en révéla les principales lignes et en publia des extraits [6]. Trois jours plus tard, le Washington Post en révéla d’autres détails [7]. En définitive, le texte original ne fut jamais rendu public, mais une version retouchée par le secrétaire à la Défense (et futur vice-président), Dick Cheney, circula.

On sait que le document initial se fonde sur une série de réunions auxquelles trois autres personnes, toutes straussiennes, ont participé : Andrew Marshall, le « penseur » du Pentagone (qui fut remplacé trois ans après sa mort par Arthur Cebrowski), Albert Wohlstetter, le penseur de la stratégie de dissuasion atomique, et son gendre Richard Perle, le futur directeur du Defense Policy Board. Le Defense Planning Guidance a été rédigé par un élève de Wohlstetter, Zalmay Khalilzad (futur ambassadeur à l’Onu).

Le document évoque un nouvel « ordre mondial [...] au final soutenu par les États-Unis », dans lequel l’unique superpuissance n’aurait plus que des alliances conjoncturelles, au gré des conflits. L’Onu et même l’Otan seraient de plus en plus mises sur la touche. Plus largement, la doctrine Wolfowitz théorise la nécessité pour les États-Unis de bloquer l’émergence de tout compétiteur potentiel à l’hégémonie états-unienne, notamment les « nations industrielles avancées » telles que l’Allemagne et le Japon. Particulièrement visée, l’Union européenne : « Bien que les États-Unis soutiennent le projet d’intégration européenne, nous devons veiller à prévenir l’émergence d’un système de sécurité purement européen qui minerait l’Otan, et particulièrement sa structure de commandement militaire intégré ». Les Européens seront ainsi priés d’inclure dans le Traité de Maastricht une clause subordonnant leur politique de défense à celle de l’Otan, tandis que le rapport du Pentagone préconise l’intégration des nouveaux États d’Europe centrale et orientale au sein de l’Union européenne, tout en leur faisant bénéficier d’un accord militaire avec les États-Unis les protégeant contre une éventuelle attaque russe [8].

Or, depuis trente ans, ce document est patiemment mis en œuvre.
 Le Traité de Maastricht inclut effectivement au titre V, article J4, un paragraphe 4 qui stipule : « La politique de l’Union au sens du présent article n’affecte pas le caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains États membres, elle respecte les obligations découlant pour certains États membres du traité de l’Atlantique Nord et elle est compatible avec la politique commune de sécurité et de défense arrêtée dans ce cadre ». Ces dispositions ont été reprises dans les différents textes jusqu’à l’article 42 du traité sur l’Union européenne.
 Les États, anciennement membres du Pacte de Varsovie, ont presque tous adhéré à l’Union européenne. Cette décision a été un choix imposé par Washington et annoncé par le secrétaire d’État James Baker juste avant la réunion du Conseil européen qui l’a avalisée.

En 2000, Paul Wolfowitz fut, avec Zbignew Brzezinki, l’orateur principal d’un vaste colloque ukraino-US à Washington, organisé par les « nationalistes intégraux » ukrainiens réfugiés aux USA. Il y prit l’engagement de soutenir l’Ukraine indépendante, de provoquer une entrée en guerre de la Russie contre elle, et au final de financer la destruction du rival renaissant des États-Unis [9].

Ces engagements ont été mis en application avec l’adoption, le 28 avril 2022, de l’Ukraine Democracy Defense Lend-Lease Act of 2022 [10]. L’Ukraine est désormais dispensée de toutes les procédures de contrôle des armements, notamment des certificats de destination finale. Des armes très couteuses sont cédées en prêt-bail par les USA à l’UE pour défendre l’Ukraine. Lorsque la guerre sera finie, les Européens devront payer ce qu’ils auront consommé. Et l’addition sera lourde.

Bien que les élites européennes aient jusqu’à présent bénéficié de leur alliance avec les États-Unis, elles ne doivent pas s’étonner, au vu du Defense Planning Guidance, que ceux-ci tentent de les détruire aujourd’hui. Elles ont déjà vu ce dont Washington était capable après les attentats du 11-Septembre : Paul Wolfowitz interdit aux pays qui avaient exprimé des réserves sur cette guerre, comme l’Allemagne et la France, de conclure des contrats pour la reconstruction de l’Iraq [11].

Actuellement, la hausse des prix des sources d’énergie à laquelle s’ajoute désormais leur raréfaction menacent non seulement le chauffage et le transport des particuliers, mais surtout la survie de toutes leurs industries. Si ce phénomène se prolonge, c’est l’économie de l’Union européenne dans son ensemble qui s’effondrera brutalement ramenant sa population au moins un siècle en arrière.

Ce phénomène est difficile à analyser car les prix et la disponibilité des sources d’énergie varient en fonction de nombreux facteurs.

En premier lieu, les prix dépendent de l’offre et de la demande. Ils ont donc remonté avec le redémarrage économique global de la fin de l’épidémie de Covid-19.

En second lieu, les sources d’énergie sont les principales cibles des spéculateurs. Plus encore que les monnaies. Le prix mondial du pétrole peut être multiplié par 2,5 uniquement par effet de la spéculation.

Jusque là, tout est habituel et connu. Mais les sanctions occidentales contre la Russie, à la suite de son application de l’Accord de Minsk II dont elle s’était portée garante devant le Conseil de sécurité, ont cassé le marché mondial. Désormais, il n’y a plus de prix global, mais des prix différents selon les pays des vendeurs et des clients. Il existe toujours des prix quotés en bourse à Wall Street et à la City, mais ils n’ont aucun rapport avec ceux pratiqués à Beijing et à New Delhi.

Surtout, le pétrole et le gaz, qui étaient abondants dans l’Union européenne, commencent à y manquer, alors qu’au plan global, ils sont toujours surabondants.

Tous nos repères sont bousculés. Nos outils statistiques, conçus pour le marché global, ne sont absolument pas adaptés à la période actuelle. Nous ne pouvons donc que poser des hypothèses, sans aucun moyen de les vérifier. Cette situation permet à beaucoup de raconter n’importe quoi avec un air docte ; en fait nous évoluons tous au jugé.

L’un des facteurs actuels est le reflux des dollars qui servaient aux échanges et à la spéculation et qui ne sont plus utilisables pour ces transactions dans certains pays. Cette monnaie, principalement virtuelle, quitte la Russie et ses alliés pour aller ou revenir dans les pays où elle a encore cours. Il s’agit là d’un phénomène gigantesque que la Réserve fédérale et les armées US ont toujours voulu éviter, mais que les straussiens de l’administration Biden (le secrétaire d’État Antony Blinken et son adjointe Victoria Nuland) ont délibérément provoqué.

Persuadés à tort que la Russie a envahi l’Ukraine et tente de l’annexer, les Européens s’interdisent de commercer avec Moscou. En pratique, ils consomment toujours du gaz russe, mais ils se persuadent que Gazprom va leur couper le robinet. Leur presse a, par exemple, annoncé que la compagnie russe fermait le gazoduc Nord Stream, alors qu’elle avait annoncé une interruption technique de trois jours. Habituellement, les livraisons des gazoducs sont interrompues pour maintenance pendant deux jours, tous les deux mois. Ici, Gazprom a été entravé dans son entretien par le blocus occidental qui empêchait qu’on lui retourne les turbines qu’il avait envoyées en réparation au Canada. Peu importe, les populations ont compris que les méchants Russes leur avaient coupé le gaz à la veille de l’hiver.

La propagande européenne vise à préparer l’opinion publique à une fermeture définitive du gazoduc et à en faire porter la responsabilité à la Russie.

Dans cette affaire, les dirigeants de l’Union ne font qu’appliquer les directives des straussiens. Ce faisant, ils sabordent l’industrie européenne au détriment de leurs citoyens. Déjà quelques usines à forte consommation d’énergie ont réduit leur production, voire ont fermé.

Le processus de décrépitude de l’Union européenne se poursuivra tant que personne n’osera s’y opposer. À la surprise générale, une première manifestation favorable à la Russie s’est tenue, le 3 septembre à Prague. La police a admis la présence de 70 000 personnes (pour un pays de 10 millions d’habitants), mais ils étaient probablement beaucoup plus nombreux. Les commentateurs politiques les méprisent et les considèrent comme les « idiots utiles de Poutine ». Mais ces insultes masquent mal le malaise des élites européennes.

Les experts en matière d’énergie considèrent inévitables des coupures de courant dans toute l’Union. Seule la Hongrie, qui a obtenu préalablement des dispenses, pourrait échapper aux règles du marché unique de l’énergie. Ceux qui pourront produire de l’électricité devront la partager avec ceux qui en sont incapables. Peu importe que cette incapacité soit le fruit d’une malchance ou d’une imprévoyance.

Bruxelles devrait commencer par des baisses de tension, puis décréter des coupures la nuit, et enfin le jour. Les particuliers auront des difficultés à entretenir des ascenseurs, à chauffer leurs logements en hiver, à faire la cuisine s’ils utilisent des plaques électriques et, ceux qui utilisent des trains, des autobus ou des voitures électriques, devraient avoir des difficultés pour se déplacer. Les entreprises qui consomment beaucoup d’énergie, comme les hauts fourneaux, devraient fermer. Des infrastructures devraient devenir impraticables, comme les tunnels longs qui ne pourront plus être aérés. Surtout les installations électroniques conçues pour fonctionner en continu ne supporteront pas des coupures répétées. Ce sera par exemple le cas des antennes indispensables aux réseaux de téléphonie mobile qui seront bonnes à jeter au bout de trois mois de ce traitement.

Dans les pays du tiers-monde où l’électricité est rare, on utilise des leds à batterie pour s’éclairer et des UPS pour alimenter des machines à faible consommation, comme les ordinateurs ou des télévisions. Mais ces matériels sont pour le moment absents des commerces dans l’Union.

Le PIB de l’UE a déjà baissé de près de 1 %. Cette récession se poursuivra-t-elle comme le planifient les straussiens ou les citoyens de l’Union l’interrompront-ils comme tente de le faire une partie du peuple tchèque ?

Les straussiens iront jusqu’au bout. Ils ont profité de la décadence états-unienne pour s’arroger le vrai Pouvoir. Puisque qu’un junkie, jamais élu, peut utiliser des avions officiels à gogo pour faire des affaires partout dans le monde [12], ils se sont discrètement installés dans l’ombre du président Biden et gouvernent à sa place. Les dirigeants européens, eux, sont soit aveugles, soit trop engagés pour s’arrêter, reconnaître leur trente ans d’erreurs et faire demi-tour.

Ce qu’il faut retenir :
 Les straussiens forment une secte fanatique prête à tout pour maintenir la suprématie des Etats-Unis sur le monde. Ils ont imaginé les guerres qui endeuillent le monde depuis trente ans et celle d’Ukraine aujourd’hui.
 Ils ont persuadé l’Union européenne que Moscou voulait annexer d’abord l’Ukraine, puis toute l’Europe centrale. Sur ce, ils ont convaincu Bruxelles de stopper tout commerce avec la Russie.
 La crise énergétique qui débute dirige l’Union européenne vers des coupures d’électricité et de courant qui feront des ravages sur le mode de vie de ses citoyens et sur son économie.

[1] Les spécialistes de la pensée politique de Leo Strauss l’interprètent de manière très contradictoire. Pour ma part, je ne m’intéresse pas à ce que pensait le philosophe d’auteurs classiques, mais à ce que professent ceux qui, à tort ou à raison, se réclament de lui au Pentagone et, désormais, au département d’État. Political Ideas of Leo Strauss, Shadia B. Drury, Palgrave Macmillan (1988.) ; Leo Strauss and the Politics of American Empire, Anne Norton, Yale University Press (2005) ; The Truth About Leo Strauss : Political Philosophy and American Democracy, Catherine H. Zuckert & Michael P. Zuckert, University of Chicago Press (2008) ; Leo Strauss and the conservative movement in America : a critical appraisal, Paul Edward Gottfried, Cambridge University Press (2011) ; Crisis of the Strauss Divided : Essays on Leo Strauss and Straussianism, East and West, Harry V. Jaffa, Rowman & Littlefield (2012) ; Leo Strauss and Anglo-American Democracy : A Conservative Critique, Grant Havers, Cornell University Press (2013) ; Leo Strauss and the Invasion of Iraq : Encountering the Abyss, Aggie Hirst, Routledge (2013) ; Leo Strauss, The Straussians, and the Study of the American Regime, Kenneth L. Deutsch, Rowman & Littlefield (2013) ; Straussophobia : Defending Leo Strauss and Straussians Against Shadia Drury and Other Accusers, Peter Minowitz, Lexington Books (2016) ; Leo Strauss in Northeast Asia, Jun-Hyeok Kwak & Sungwoo Park, Routledge (2019).
[2] « Sommet historique pour sceller l’Alliance des guerriers de Dieu », Réseau Voltaire, 17 octobre 2003.
[3] Pour une brève histoire des straussiens, voir : « Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens », par Thierry Meyssan,
Réseau Voltaire, 5 mars 2022.
[4] Le rapport de 1976 de l’« Équipe B » accusant l’URSS de vouloir dominer le monde n’était pas un exposé de la doctrine, mais un argument de propagande pour la justifier.
[5] Entretien avec James Mann, cité dans
Rise of the Vulcans : The History of Bush’s War Cabinet, James Mann, Viking (2004).
[6] « US Strategy Plan Calls For Insuring No Rivals Develop » Patrick E. Tyler,
New York Times, March 8, 1992. Le quotidien publie également de larges extraits en page 14 : « Excerpts from Pentagon’s Plan : "Prevent the Re-Emergence of a New Rival" ».
[7] « Keeping the US First, Pentagon Would preclude a Rival Superpower » Barton Gellman,
The Washington Post, March 11, 1992.
[8] « Paul Wolfowitz, l’âme du Pentagone », par Paul Labarique,
Réseau Voltaire, 4 octobre 2004.
[9] Cf. « Ukraine : la Seconde Guerre mondiale ne s’est jamais terminée », par Thierry Meyssan,
Réseau Voltaire, 26 avril 2022.
[10
Ukraine Democracy Defense Lend-Lease Act of 2022, US Congress.
[11] « Instructions et conclusions sur les marchés de reconstruction et d’aide en Irak », par Paul Wolfowitz,
Réseau Voltaire, 10 décembre 2003
[12] « La décadence de l’Empire états-unien », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 6 septembre 2022.


Annexe 2

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Du judaïsme au sionisme, par des extraits de la Torah (Deuteronome et Psaumes), et des citations d'auteurs, d'idéologues et de chefs d'Etat sionistes, où, de la perpétuation à travers les siècles d'une idéologie de la haine, du racisme, de la xénophobie, du génocide, de l'accaparement, et de la domination.

1 - Extraits du Deuteronome et des Psaumes.
2 - Citations de sionistes célèbres.

 

 

 

1 - Extraits du Deuteronome et des Psaumes :

 

Deuteronome 6 – 10 à 6 – 11,

« Lorsque Yahweh, ton dieu, t'aura fait entrer dans le pays qu'il a juré à tes pères, à Abraham, à Isaac et à Jacob, de te donner : grandes villes que tu n'as pas bâties, maisons pleines de toutes sortes de biens que tu n'as pas remplies, citernes que tu n'as pas creusées ; vignes et oliviers que tu n'as pas plantés ; lorsque tu mangeras et te rassasieras, garde-toi d'oublier Yahweh, qui t'a tiré du pays d'Egypte. »

Deuteronome 7 – 1 à 7 – 4,

« Lorsque Yahweh, ton dieu, t'aura fait entrer dans le pays, où tu vas pour en prendre possession, et qu'il aura chassé devant toi beaucoup de nations, les Hittites, les Guirgachites, les Amorrhéens, les Chananéens, les Périzzites, les Hiwwites et les Jébuzéens, sept nations plus nombreuses et plus puissantes que toi, et que Yahweh, ton dieu, te les aura livrées et que tu les auras battues, tu les anathémiseras, tu ne concluras pas d'alliance avec elles et tu ne leurs feras point grâce. Tu ne contracteras pas de relations matrimoniales avec elles, tu ne donneras pas tes filles à leurs fils, et tu ne prendras pas leurs filles pour tes fils. »

Deuteronome 7 – 6,

« Car toi, tu es un peuple saint, consacré à Yahweh, ton Dieu. C'est toi que Yahweh, ton Dieu, a choisi pour devenir son peuple particulier, d'entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre. Ce n'est pas parce que vous êtes plus nombreux qu'aucun des autres peuples que Yahweh s'est attaché à vous et vous a choisis, car vous êtes le plus petit de tous les peuples. Mais c'est parce que Yahweh vous aime et parce qu'il garde le serment qu'il a fait à vos pères, que Yahweh vous a fait sortir à main puissante et vous a rédimés de la maison de servitude, de la main de pharaon, roi d'Egypte. Tu sauras donc que c'est Yahweh, ton Dieu, qui est le Dieu, le Dieu fidèle qui garde l'alliance et la bienveillance jusqu'à mille générations, pour ceux qui l'aiment et qui garde ses commandements ; mais il rend la pareille directement à qui le hait ouvertement, en les détruisant ; il ne tarde pas envers qui le hait de lui rendre la pareille en personne. Tu observeras donc les commandements, les lois et les ordonnances que je te commande aujourd'hui, en les mettant en pratique.

15 – 1 à 15 - 3,

« A la fin de chaque septième année, tu feras rémission. Voici comment se pratiquera la rémission : que quiconque détient une créance remette ce qu'il a prêté à son prochain ; il ne pressera pas son prochain ni son frère, quand on aura publié la rémission de Yahweh. Tu pourras presser l'étranger ; mais pour ce qui t'appartient chez ton frère, tu le remettras. »

Deuteronome 15 – 6,

« Car Yahweh, ton Dieu, te béniras, comme il te l'a dit, tu prêteras à beaucoup de nations, et toi tu n'emprunteras pas ; tu domineras sur beaucoup de nations, mais sur toi on ne dominera pas. »

Deuteronome 17 – 15,

« Tu pourras te constituer un roi, celui que Yahweh, ton dieu, aura choisi, c'est entre tes frères que tu te constitueras un roi, tu ne pourras pas te soumettre à un étranger, parce qu'il n'est pas ton frère. »

Deutéronome 10/15,

" Israël est le peuple élu entre toutes les nations ".

Deutéronome 14/2,

" Le Seigneur t'a choisi pour être son peuple à Lui parmi tous les peuples de la terre ".

Deutéronome 1/13,

" Lorsque Yahweh ton Dieu aura exterminé les nations dont Yahweh ton Dieu te donnes le pays.

Deutéronome 7/3,

" Tu ne contracteras pas de relations matrimoniales avec elles (les populations non-juives), tu ne donneras pas tes filles à leurs fils, et tu ne prendras pas leurs filles pour tes fils.

Deutéronome 7 – 16,

« Tu dévoreras tous les peuples que Yahweh, ton dieu, te livre ; ton œil sera sans pitié pour eux. »

Deutéronome 7 – 20,

« Yahweh, ton dieu, enverra même sur eux des guêpes jusqu'à ce que périssent ceux qui auront pu rester et se cacher devant toi. »

Deuteronome 11 – 23,

« Yahweh chassera toutes ces nations devant vous, et vous vous soumettrez des nations plus grandes et plus puissantes que vous ».

Deuteronome 12 – 29,

« Lorsque Yahweh, ton dieu, aura exterminé les nations, dans lesquelles tu te rends pour les chasser devant toi, que tu les auras chassés et que tu habiteras leurs pays. »

Deutéronome 7 - 24,

« Yahweh, ton dieu, chassera peu à peu ces nations devant toi ; tu ne pourras pas les exterminer rapidement, afin que les bêtes sauvages ne se multiplient pas contre toi. Yahweh, ton dieu, te les livreras, et il les bouleversera d'un grand bouleversement, jusqu'à ce qu'elles soient anéanties. Il te livrera leurs rois, et tu feras disparaître leurs noms de dessous les cieux ; personne ne tiendra devant toi, jusqu'à ce que tu les aies anéantis. »

Psaume 45/17,

" De tes fils tu feras des princes sur toute la terre ".

Psaume 18/44,

" Yahweh a mis Israël à la tête de toutes les nations ".

Deutéronome, 12/79,

" Le Seigneur ton Dieu exterminera les peuples chez qui tu te rendras pour les déposséder de leur territoire ".

Deutéronome 28/9 à 28/13 :

" Yahweh te maintiendra, pour lui en peuple saint, ainsi qu'il te l'a juré, si tu observes les commandements de Yahweh, ton Dieu, et si tu marches dans ses voies; et tous les peuples de la terre verront que le nom de Yahweh est nommé sur toi, ils te craindront. Yahweh te fera surabonder de biens, dans le fruit de tes entrailles, dans le fruits de tes bêtes et le fruit de ton sol, dans le pays que Yahweh a juré à tes pères de te donner. Yahweh t'ouvrira son magnifique trésor, le ciel, pour envoyer à ton pays la pluie en son temps, et pour bénir tout le travail de tes mains. Tu prêteras à beaucoup de nations, et tu n'emprunteras pas. Yahweh te mettra à la tête, et non à la queue; tu seras uniquement en haut, et tu ne seras pas en bas, si tu obéis aux commandements de Yahweh, ton Dieu ... ".

Deuteronome 19 – 1,

« Lorsque Yahweh, ton dieu, aura exterminé les nations dont Yahweh, ton dieu, te donne le pays ; lorsque tu les auras chassés et que tu habiteras dans leurs villes et dans leurs maisons. »

Deuteronome 20 – 10 à 20 – 16,

« Lorsque tu t'approcheras d'une ville pour la combattre, tu lui offriras la paix. Si elle te fais une réponse de paix et s'ouvre à toi, tout le peuple qui s'y trouvera te sera tributaire et te servira. Si elle ne fait pas la paix avec toi, et qu'elle veuille te faire la guerre, tu l'assiègeras et, quand Yahweh, ton dieu, te l'aura livrée, tu passeras tous les males au fil de l'épée. Mais les femmes, les enfants, le bétail, et tout ce qui sera dans la ville, tout son butin, tu le pilleras pour toi, et tu pourras manger le butin de tes ennemis que Yahweh, ton dieu, t'auras donné. C'est ainsi que tu agiras à l'égard des villes éloignées de chez toi, et qui ne sont pas des villes de ces nations-ci.

Mais quant aux villes de ces peuples que Yahweh, ton dieu, te donne en propriété, tu n'y laisseras la vie à rien de ce qui respire. »

Deuteronome 23 - 20,

Tu n'exigeras pas de ton frère un intérêt pour argent, ni intérêt pour vivre, ni intérêt pour autre chose qui se prête à intérêt. Tu exigeras un intérêt de l'étranger, mais tu n'exigeras pas d'intérêt de ton frère. »

Deuteronome 26 – 18 à 26 – 19,

« Et Yahweh t'a fait dire aujourd'hui que tu veux lui devenir un peuple particulier, comme il te l'a dit, et observer tous ses commandements, et ainsi te rendra-t-il supérieur à toutes les nations qu'il a faites, en gloire, en renom et en splendeur, et fera-t-il de toi un peuple saint à Yahweh, ton Dieu, comme il l'a dit. »

Psaume 2, 7 à 9

« Et moi (Yahweh), j'ai établi mon roi sur Sion, ma montagne sainte

Je vais publier le décret de Yahweh : Yahweh m'a dit : tu es mon fils, moi-même, aujourd'hui, je t'ai engendré.

Fais m'en la demande, et je te donnerai les nations pour héritage,

Tu les régiras avec une houlette de fer ; comme le vase du potier tu les mettras en pièces. »

Psaume 47, 17 et 18

« Tes enfants prendront la place de tes pères ;

tu les établiras comme princes sur toute la terre. »



2 - Citations de sionistes célèbres :

« Nous devons expulser les arabes et prendre leur place ».
David Ben Gurion 1937, futur premier ministre d’Israël.


« Nous devons tuer tous les palestiniens à moins qu’ils ne soient résignés à vivre en tant qu’esclaves ».
Président Heilbrun, du comité pour la réélection du général Shlomo Lehat, maire de Tel-Aviv, octobre 1987.


« « Nous devons utiliser la terreur, les assassinats, l’intimidation, la confiscation des terres et l’arrêt de tous les programmes sociaux afin de débarrasser la Galilée de sa population arabe ».
Israël Koenig, « The Koenig memorandum ».


« La seule solution est Eretz Israel (Grand Israël), ou au moins Eretz Israel Ouest (toutes les terres à l’ouest du Jourdain), sans les arabes. Il n’y a pas de place pour un compromis sur ce point. Nous ne devons pas laisser un seul village, pas une seule tribu ».
Joseph Weitz, directeur du Fond national juif, 1973.


« Une terre sans peuple avec un peuple sans terre »,
Israel Zangwill (propagandiste sioniste), il y a environ cent ans.


Après avoir visité la Palestine en 1891, l’essayiste hébreu Achad Ha-Am a commenté : « A l’étranger nous sommes habitués à croire qu’Israël est presque vide ; que rien n’y pousse et celui qui veut acheter de la terre peut aller là-bas acheter les terres qu’il désire. En réalité, la situation n’est pas ainsi. Dans ce pays, il est difficile de trouver une terre cultivable qui ne soit déjà cultivée ».


« Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n’y a personne à qui les rendre ».
Golda Meir, premier ministre d’Israël, 8 mars 1969.


« Il n’y a jamais rien eu de tel puisque les palestiniens n’ont jamais existé ».
Golda Meir, premier ministre israélien, 15 juin 1969.


« « Les palestiniens » seront écrasés comme des sauterelles … leurs têtes éclatés contre les rochers et les murs ».
Yitzhak Shamir, premier ministre israélien, 1er avril 1988.


« Le sang juif et le sang des « goys » (non-juifs) ne sont pas les mêmes ».
Le rabbin israélien Yitzhak Ginsburg, concluant que tuer n’est pas un crime si les victimes ne sont pas juives. Jerusalem Post, 19 juin 1989.


« Chasser la population pauvre (les arabes) au-delà de la frontière en lui refusant du travail. Le processus d’expropriation et de déplacement des pauvres doit être mené discrètement et avec circonspection ».
Théodore Herzl, fondateur de l’Organisation sioniste mondiale, note du 12 juin 1895.


Description par Rabin de la conquête de Lydda, après l’achèvement du plan Dalet. « Nous réduirons la population arabe à une communauté de coupeurs de bois et de serveurs ».
Uri Lubrani, conseiller spécial aux Affaires arabes de Ben Gurion, 1960, tiré de « The Arabs in Israel » par Sabri Jiryias.


« Les palestiniens sont comme les crocodiles, plus vous leur donnez de viande, plus ils en veulent … ».
Ehud Barak, premier ministre israélien, 28 août 2000, Jerusalem post du 30 août 2000.


« Les palestiniens sont des bêtes qui marchent sur deux jambes ».
Menahem Begin, discours à la Knesset, cité dans Amnon Kapeliouk, « Begin and the beast » «(Begin et les bêtes), New Statesman, 25 juin 1982.


« Il y a une énorme différence entre nous (les juifs), et nos ennemis. Pas seulement dans la capacité, mais dans la morale, la culture, le caractère sacré de la vie et la conscience. Ils sont nos voisins ici, mais c’est comme si à quelques centaines de mètres, il y avait un peuple qui n’appartenait pas à notre continent, à notre monde, qui appartenait véritablement à une autre galaxie ».
Président israélien Moshe Katsav, Jerusalem Post, 10 mai 2001.


« Nous devons tout faire pour nous assurer qu’ils (les palestiniens) ne reviennent pas » … « Les vieux mourront et les jeunes oublieront ».
David Ben Gurion, journal du 18 juillet 1948.


« Lorsque nous aurons colonisé le pays, il ne restera plus aux arabes que de tourner en rond comme des cafards drogués dans une bouteille ».
Raphael Eitan, chef d’Etat major des forces de défense israéliennes (Tsahal), New york Times, 14 avril 1983.


« La thèse d’un danger d’un génocide qui nous menaçait en juin 67 et qu’Israêl se battait pour son existence physique était seulement du bluff, créé et développé après la guerre ». Général Matityaha Pelet, Ha’aretz, 19 mars 1972.


« C’est le devoir des leaders israéliens d’expliquer à l’opinion publique, clairement et courageusement, un certain nombre de faits qui ont été oubliés avec le temps. Le premier de ces faits, c’est qu’il n’y a pas de sionisme, de colonisation ou d’Etat juif, sans l’éviction des arabes et l’expropriation de leurs terres ».
Yoram Bar Poreht, Yediot Aahronot, 12 juillet 1972.


« La population doit se préparer à la guerre, mais il revient à l’armée israélienne de poursuivre le combat avec l’objectif ultime qui est la création de l’Empire israélien ». Moshe Dayan, ministre israélien de la défense et des affaires étrangères, 12 février 1952 Radio Israel.


« Des villages juifs ont été construits à la place des villages arabes. Vous ne connaissez pas le nom de ces villages et je ne vous le reproche pas, car les livres de géographie n’existent plus. Et non seulement les livres, mais les villages n’existent plus. Nahahal a remplacé Mahahul, le Kibbutz Gevat a remplacé Jubta, le Kibbutz Sarid a remplacé Hanifas et Kafr Yehoushua celle de tel Shaman. Il n’y a pas un seul endroit dans ce pays qui n’a pas une ancienne population arabe ».
Moshe Dayan, discours au Technion, Haifa, repris dans Ha’aretz, 4 avril 1969.


« … si les gens s’habituent à cette donnée et que nous soyons réellement obligés d’accepter le retour des réfugiés, il pourrait être difficile pour nous, quand nous seront confrontés à des hordes de plaignants, de convaincre le monde qu’ils ne vivaient pas tous sur le territoire israélien. Quoi qu’il arrive, il serait souhaitable de réduire au minimum leur nombre … sinon ».
Arthur Lourie, responsable israélien, dans une lettre à Walter Eytan, directeur général du ministère des affaires étrangères israélien (ISA FM 2564/22). D’après Benny Morris, « Naissance du problème des réfugiés palestiniens 1947-49 », p. 297.


« Une réconciliation volontaire avec les arabes est hors de question, que ce soit maintenant ou dans le futur. Si vous souhaitez coloniser un pays dans lequel une population vit déjà, vous devez fournir une armée pour le pays ou trouver quelque riche personne ou bienfaiteur qui vous la fournirait. Sinon, abandonnez la colonisation, parce que sans une force armée, qui rendrait physiquement impossible toute tentative de détruire ou d’empêcher cette colonisation, la colonisation sera impossible, pas difficile, pas dangereuse, mais IMPOSSIBLE. Le sionisme est une aventure de colonisation et c’est pour cela qu’elle est dépendante d’une force armée. Il est important … de parler hébreu, mais malheureusement, il est encore plus important d’être capable de tirer, ou bien je termine le jeu de la colonisation.
Vladimir Jabotinsky, fondateur du sionisme révisioniste (précurseur du likoud), Le Mur de fer, 1923.


« La colonisation sioniste doit être exécutée contre la volonté de la population autochtone.
C’est pourquoi cette colonisation doit continuer seulement sous la protection d’une puissance indépendante de la population locale, tel un mur de fer capable de résister à la pression de la population locale. Ceci est notre politique à l’égard des arabes.
Vladimir Jabotinsky, Le Mur de fer, 1923.


« Entre nous soit dit, il doit être clair qu’il n’y a pas de place pour deux peuples dans ce pays. Nous n’atteindrons pas notre but si les arabes sont dans ce pays. Il n’y a pas d’autres possibilités que de transférer les arabes d’ici vers les pays voisins - tous. Pas un seul village, pas une seule tribu ne doit rester.
Joseph Weitz, chef du département colonisation de l’Agence juive en 1940, tiré de « A solution to the refugee problem ».


« Israël aurait dû exploiter la répression des manifestations en Chine lorsque l’attention du monde s’est focalisée sur ce pays, pour mettre à exécution des expulsions massives parmi les arabes des territoires ».
Benyamin Netanyahu, alors député israélien au ministère des affaires étrangères, ancien premier ministre d’Israël, s’exprimant devant des étudiants à l’université de Bar Ilan, tiré du journal israélien « Hotam », du 24 novembre 1989.


« A-t-on vu un seul peuple abandonner son territoire de sa propre volonté ? De la même façon, les arabes de Palestine n’abandonneront pas leur souveraineté sans l’usage de la violence ».
Vladimir Jabotinsky (fondateur et partisan des organisations terroristes sionistes), cité par Maxime Rodinson dans « Peuple juif ou problème juif » (Jewish people or jewish problem).


« Si j’étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal, nous avons pris leur pays. C’est vrai que Dieu nous l’a promis, mais en quoi cela les concerne ? Notre dieu n’est pas le leur. Il y a eu l’antisémitisme, les nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce de leur faute ? Ils ne voient qu’une seule chose : nous avons volé leur pays. Pourquoi devraient-ils l’accepter ?
David Ben Gurion, le premier ministre israélien, cité par Nahum Goldman dans le paradoxe juif, p. 121.


« Nous déclarons ouvertement que les arabes n’ont aucun droit de s’établir sur ne serait-ce un seul centimètre du Grand Israël …
La force est l’unique chose qu’ils comprennent. Nous devons utiliser la force absolue jusqu’à ce que les palestiniens viennent ramper devant nous ».
Raphael Eitan, chef d’Etat-major des forces de la défense israéliennes. Gad Becker, Yediot Aharonot, 13 avril 1983, New York Times, le 14 avril 1983.


« Si l’assemblée générale devait voter par 121 voix contre une le retour aux frontières de l’armistice (frontière d’avant juin 1967), Israël refuserait de se plier à cette décision ».
Aba Aban, ministre israélien des affaires étrangères. New York Times, 9 juin 1967.


« Chaque fois que nous faisons quelque chose, vous me dites que l’Amérique fera ceci ou fera cela …
Je vais vous dire quelque chose de très clair :
Ne vous préoccupez pas de la pression de l’Amérique sur Israël, nous, les juifs, contrôlons l’Amérique, et les américains le savent ».
Le premier ministre israélien Ariel Sharon, 3 octobre 2001, à Shimon Péres, cité sur la radio Kol Yisrael.


« Parmi les phénomène politique les plus inquiétants de notre temps, il y a l’émergence, dans l’Etat nouvellement créé d’Israël, d’un parti de la Liberté (Herut), un parti politique très proche, dans son organisation, ses méthodes, sa philosophie politique et son appel social, des nazis et des partis fascistes. Begin et Yitzhak Shamir qui étaient membres de ce parti sont devenus premiers ministres ».
Albert Einstein.
Hana Arendt et d’autres juifs américains célèbres, ont écrit dans le New York Times, pour protester contre la visite en Amérique de Begin, en décembre 1948.


« La carte actuelle de la Palestine a été dessinée sous le mandat britannique. Le peuple juif possède une autre carte que les jeunes et les adultes doivent s’efforcer de mener à bien : celle du Nil à l’Euphrate ».
Ben Gurion.


« Nous devons affronter la réalité qu’Israël n’est ni innocent, ni rédempteur. Et que lors de sa création et de son expansion, nous les juifs avons créé ce dont nous avons souffert historiquement : une population de réfugiés dans une diaspora ».
Martin Buber, philosophe juif, s’adressant au premier ministre Ben Gurion, sur le caractère moral de l’Etat d’Israël en faisant référence aux réfugiés arabes en mars 1949.


« Quand nous (disciples du judaïsme prophétique) nous sommes retournés en Palestine … la majorité des juifs, ont préféré apprendre d’Hitler plutôt que de nous ».
Martin Buber, au public de New York. Jewish Newletter, 2 juin 1958.


« Le pouvoir légal d’Hitler était basé sur le « décret de loi », qui était voté tout à fait légalement par le Reichstag et qui permettait au Führer et à ses représentants, en langage simple, de faire ce qu’ils voulaient, ou en langage juridique, de publier des décrets ayant pouvoir de loi. Exactement le même type de loi votée par la Knesset (le parlement israélien) juste après la conquête de 1967, accordant au gouvernement israélien, et à ses représentants le pouvoir d’Hitler, qu’ils utilisent de façon hitlérienne ».
Docteur Israel Shahak, président de la Ligue israélienne pour les droits de l’homme et les droits civiques, survivant du camp de concentration de Bergen Belsen, commentant les lois d’urgence de l’armée israélienne suite à la guerre de 1967.
Palestine, vol. 12, décembre 1983.


« Nous sommes sortis, accompagnés par Ben Gurion. Allon a répété sa question : « Que devons-nous faire avec la population palestinienne ? » Ben Gurion a levé sa main dans un geste qui voulait dire : « Chassez-les » ».
Yitzhak Rabin, version censurée des mémoires de Rabin, publiées dans le New York times, 23 octobre 1979.


A l’origine :

Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civils et religieux des collectivités non-juives en Palestine, ni aux droits dont les juifs jouissent dans tout autre pays.
Déclaration de Balfour au Baron Rothschild, le 2 novembre 1917.