Commentaire
– complément à l’article de Thierry Meyssan du 13 septembre
2022 L’UE
mise à genoux par les Straussiens.
De Michel Dakar,
Villequier France le 13 septembre
2022
http://the-key-and-the-bridge.net/commentaire-article-thierry-meyssan-du-13-9-2022.html
Selon le contenu de l’article L’UE mise à
genoux par les Straussiens, de Thierry Meyssan, publié ce jour,
une secte juive dirige les Etats-Unis, et donc l’ensemble du
bloc Occident (en annexe 1 lire la reproduction de
l’article).
Voici ce qu’il manque à l’article en
question :
Un livre de référence sur le judaïsme
est celui d’Israël Shahak de 1994 Histoire
juive-Religion juive. Le poids de trois millénaires :
http://aredam.net/SHAHrelig.pdf
Ce
qui est à retenir dans ce livre et qui s’applique à la secte
dite des straussiens :
Le fond du livre de Shahak, qui
est le fond du judaïsme et du mental collectif juif, dont la
mentalité de la secte straussienne n’est qu’un exemple, est
un état de rupture total avec l’extérieur, l’extérieur
finissant par ne plus exister. Il faut imaginer une bulle étanche
dont la fonction est de couper de l’extérieur, avec ceci
d’exceptionnel, que l’extérieur est devenu un néant, c’est
à dire que le mental collectif juif décrit par Shahak est une
bulle flottant dans le néant, l’intérieur de la bulle, le
monde mental juif, étant séparé de rien.
Tout le
travail d’une population caractérisée par ce type de mental
est d’une part de détruire la réalité extérieure pour
maintenir son système mental particulier, et d’autre part de
mimer face au non-juifs une apparence de contact, une simulation
d’échange, tant que tout
le monde non-juif n’aura pas disparu, ne
sera pas devenu effectivement, objectivement rien, un
néant.
Tout
cela est l’effet d’un aboutissement de la mentalité de caste
du pouvoir, poussée à son paroxysme, cette mentalité de caste
du pouvoir étant apparue en pays de Sumer il y a environ 6000
ans et ayant prospéré
en Mésopotamie, puis environ 1000 ans plus tard en Egypte, le
judaïsme n’étant qu’une synthèse extrême des différents
courants mentaux des castes du pouvoir en place au Moyen-Orient,
cette synthèse s’étant opérée entre 3000 ans et 2500 ans,
en Palestine, lieu de jonction des empires mésopotamiens et
égyptiens.
La guerre actuelle de l’Occident contre
la planète, est en fait la guerre finale de la secte juive
apparue il y a environ entre 3000 et 2500 ans au Moyen-Orient, et
l’humanité joue là sa survie, et il
ne s’agit non-pas
comme le dit l’article de T. Meyssan sur les straussiens, de
la
survie
des
juifs,
car quand l’humanité triomphera du judaïsme, les juifs
redeviendront humains et seront réintégrés à la fois dans la
réalité et dans l’humanité.
La disparition de l’humanité détruite par les
juifs, c’est à dire leur victoire finale (voir la Torah ou
l’Ancien testament des chrétiens, « De tes fils tu
feras des princes sur toute la terre »
http://aredam.net/du-judaisme-au-sionisme.html
page internet reproduite en annexe 2), entraînera implacablement
la disparition des juifs eux-mêmes car ils se définissent
uniquement par rapport aux non-juifs, et donc la disparition des
non-juifs fera qu’ils disparaîtront eux-mêmes, ils n’existent
pas par eux-mêmes, ils ne sont que des entités relatives, des
non-êtres, car les êtres existent par eux-mêmes, et
non relativement à d’autres, ils existent en soi.
Pour
finir, ce qui vient d’être exposé n’est que l’aboutissement
du processus du pouvoir, le néant, et l’humanité n’aura un
avenir que si elle invente une manière d’être dépourvue du
pouvoir, ce qu’ont déjà exploré les anarchistes européens,
et les bouddhistes originels et taoïstes originels asiatiques
(et non ceux qui ont suivis).
Annexe
1
Article
Voltairenet.org
https://www.voltairenet.org/article217971.html
L’UE mise à genoux par les Straussiens
par
Thierry Meyssan
Un
groupuscule états-unien, constitué autour de la pensée du
philosophe Leo Strauss, contrôle désormais à la fois le
secrétariat à la Défense et celui d’État. Après avoir
organisé quantité de guerres depuis celles de Yougoslavie, ils
ont imaginé celle d’Ukraine. Il manipule désormais l’Union
européenne et s’apprête à la priver de sources d’énergie.
Si les dirigeants européens n’ouvrent pas les yeux, leur
alliance avec Washington conduira à l’effondrement de
l’économie de l’Union. Il ne sert à rien de croire que les
Européens seront épargnés parce que développés. Les
straussiens ont écrit, dès 1992, qu’ils n’hésiteraient pas
à détruire l’Allemagne et l’UE.
Réseau
Voltaire | 13 septembre 2022
A partir
de 1949, le philosophe allemand juif Leo Strauss enseigna à
l’université de Chicago. Il constitua bientôt un petit groupe
de disciples juifs, choisis parmi ses élèves. Il leur délivra
un enseignement oral, bien différent de ses écrits. Selon lui,
les démocraties avaient montré leur incapacité à protéger
les juifs de la solution finale nazie. Pour éviter que ce drame
ne se reproduise et que le marteau ne s’abatte à nouveau sur
eux, ses disciples devaient donc se placer de l’autre côté du
manche. Il leur conseilla d’édifier leur propre dictature.
Organisant
ses disciples, Leo Strauss les appela ses « hoplites »
(les soldats de Sparte). Il les éduqua à aller perturber les
cours de certains de ses collègues professeurs.
Plusieurs
des membres de cette secte ont occupé de très hautes fonctions
aux États-Unis et en Israël. Le fonctionnement et l’idéologie
de ce groupuscule ont fait l’objet de controverses après les
attentats du 11 septembre 2001. Une abondante littérature a
opposé les partisans et les adversaires du philosophe. Les faits
sont cependant indiscutables [1].
Des
auteurs antisémites ont amalgamé, à tort, les straussiens, les
communautés juives de la diaspora et l’État d’Israël. Or,
jamais l’idéologie de Leo Strauss n’a été discutée dans
le monde juif avant le 11-septembre. D’un point de vue
sociologique, il s’agit d’un phénomène sectaire, pas du
tout représentatif de la culture juive. Toutefois, en 2003, les
« sionistes révisionnistes » de Benjamin Netanyahu
conclurent un pacte avec les straussiens US, en présence
d’autres dirigeants israéliens [2].
Cette alliance ne fut jamais publicisée.
Une
des caractéristiques de ce groupuscule est d’être prêt à
tout. Par exemple, ils voulaient faire revenir l’Iraq à l’âge
de pierre. C’est effectivement ce qu’ils ont fait. Pour eux
tous les sacrifices sont possibles, y compris pour eux mêmes,
pourvu qu’ils restent les premiers ; pas les meilleurs,
les premiers !
En
1992, un conseiller du secrétaire à la Défense, le straussien
Paul Wolfowitz, rédigea le Defense
Planning Guidance.
C’était le premier document officiel US reflétant la pensée
de Leo Strauss [4].
Wolfowitz a été initié à la pensée de Strauss par le
philosophe états-unien Allan Bloom (ami du Français Raymond
Aron), il n’a lui-même connu que brièvement le maître à la
fin de son enseignement à Chicago. Cependant, l’ambassadrice
US à l’Onu, Jeane Kirkpatrick, l’a reconnu comme « une
des grandes figures straussiennes » [5].
Dans
le contexte de la dissolution de l’Union soviétique, Wolfowitz
développe une stratégie pour maintenir l’hégémonie des
États-Unis sur la totalité du reste du monde.
Le
Defense
Planning Guidance aurait
dû rester confidentiel, mais le New
York Times en
révéla les principales lignes et en publia des extraits [6].
Trois jours plus tard, le Washington
Post en
révéla d’autres détails [7].
En définitive, le texte original ne fut jamais rendu public,
mais une version retouchée par le secrétaire à la Défense (et
futur vice-président), Dick Cheney, circula.
On
sait que le document initial se fonde sur une série de réunions
auxquelles trois autres personnes, toutes straussiennes, ont
participé : Andrew Marshall, le « penseur » du
Pentagone (qui fut remplacé trois ans après sa mort par Arthur
Cebrowski), Albert Wohlstetter, le penseur de la stratégie de
dissuasion atomique, et son gendre Richard Perle, le futur
directeur du Defense Policy Board. Le Defense Planning
Guidance a été rédigé par un élève de Wohlstetter,
Zalmay Khalilzad (futur ambassadeur à l’Onu).
Le
document évoque un nouvel « ordre
mondial [...] au final soutenu par les États-Unis »,
dans lequel l’unique superpuissance n’aurait plus que des
alliances conjoncturelles, au gré des conflits. L’Onu et même
l’Otan seraient de plus en plus mises sur la touche. Plus
largement, la doctrine Wolfowitz théorise la nécessité pour
les États-Unis de bloquer l’émergence de tout compétiteur
potentiel à l’hégémonie états-unienne, notamment les
« nations
industrielles avancées »
telles que l’Allemagne et le Japon. Particulièrement visée,
l’Union européenne : « Bien
que les États-Unis soutiennent le projet d’intégration
européenne, nous devons veiller à prévenir l’émergence d’un
système de sécurité purement européen qui minerait l’Otan,
et particulièrement sa structure de commandement militaire
intégré ».
Les Européens seront ainsi priés d’inclure dans le Traité de
Maastricht une clause subordonnant leur politique de défense à
celle de l’Otan, tandis que le rapport du Pentagone préconise
l’intégration des nouveaux États d’Europe centrale et
orientale au sein de l’Union européenne, tout en leur faisant
bénéficier d’un accord militaire avec les États-Unis les
protégeant contre une éventuelle attaque russe [8].
Or,
depuis trente ans, ce document est patiemment mis en œuvre.
Le
Traité de Maastricht inclut effectivement au titre V, article
J4, un paragraphe 4 qui stipule : « La politique de
l’Union au sens du présent article n’affecte pas le
caractère spécifique de la politique de sécurité et de
défense de certains États membres, elle respecte les
obligations découlant pour certains États membres du traité de
l’Atlantique Nord et elle est compatible avec la politique
commune de sécurité et de défense arrêtée dans ce cadre ».
Ces dispositions ont été reprises dans les différents textes
jusqu’à l’article 42 du traité sur l’Union européenne.
Les États, anciennement membres du Pacte de
Varsovie, ont presque tous adhéré à l’Union européenne.
Cette décision a été un choix imposé par Washington et
annoncé par le secrétaire d’État James Baker juste avant la
réunion du Conseil européen qui l’a avalisée.
En
2000, Paul Wolfowitz fut, avec Zbignew Brzezinki, l’orateur
principal d’un vaste colloque ukraino-US à Washington,
organisé par les « nationalistes intégraux »
ukrainiens réfugiés aux USA. Il y prit l’engagement de
soutenir l’Ukraine indépendante, de provoquer une entrée en
guerre de la Russie contre elle, et au final de financer la
destruction du rival renaissant des États-Unis [9].
Ces
engagements ont été mis en application avec l’adoption, le 28
avril 2022, de l’Ukraine
Democracy Defense Lend-Lease Act of 2022 [10].
L’Ukraine est désormais dispensée de toutes les procédures
de contrôle des armements, notamment des certificats de
destination finale. Des armes très couteuses sont cédées en
prêt-bail par les USA à l’UE pour défendre l’Ukraine.
Lorsque la guerre sera finie, les Européens devront payer ce
qu’ils auront consommé. Et l’addition sera lourde.
Bien
que les élites européennes aient jusqu’à présent bénéficié
de leur alliance avec les États-Unis, elles ne doivent pas
s’étonner, au vu du Defense
Planning Guidance,
que ceux-ci tentent de les détruire aujourd’hui. Elles ont
déjà vu ce dont Washington était capable après les attentats
du 11-Septembre : Paul Wolfowitz interdit aux pays qui
avaient exprimé des réserves sur cette guerre, comme
l’Allemagne et la France, de conclure des contrats pour la
reconstruction de l’Iraq [11].
Actuellement,
la hausse des prix des sources d’énergie à laquelle s’ajoute
désormais leur raréfaction menacent non seulement le chauffage
et le transport des particuliers, mais surtout la survie de
toutes leurs industries. Si ce phénomène se prolonge, c’est
l’économie de l’Union européenne dans son ensemble qui
s’effondrera brutalement ramenant sa population au moins un
siècle en arrière.
Ce
phénomène est difficile à analyser car les prix et la
disponibilité des sources d’énergie varient en fonction de
nombreux facteurs.
En
premier lieu, les prix dépendent de l’offre et de la demande.
Ils ont donc remonté avec le redémarrage économique global de
la fin de l’épidémie de Covid-19.
En
second lieu, les sources d’énergie sont les principales cibles
des spéculateurs. Plus encore que les monnaies. Le prix mondial
du pétrole peut être multiplié par 2,5 uniquement par effet de
la spéculation.
Jusque
là, tout est habituel et connu. Mais les sanctions occidentales
contre la Russie, à la suite de son application de l’Accord de
Minsk II dont elle s’était portée garante devant le Conseil
de sécurité, ont cassé le marché mondial. Désormais, il n’y
a plus de prix global, mais des prix différents selon les pays
des vendeurs et des clients. Il existe toujours des prix quotés
en bourse à Wall Street et à la City, mais ils n’ont aucun
rapport avec ceux pratiqués à Beijing et à New Delhi.
Surtout,
le pétrole et le gaz, qui étaient abondants dans l’Union
européenne, commencent à y manquer, alors qu’au plan global,
ils sont toujours surabondants.
Tous
nos repères sont bousculés. Nos outils statistiques, conçus
pour le marché global, ne sont absolument pas adaptés à la
période actuelle. Nous ne pouvons donc que poser des hypothèses,
sans aucun moyen de les vérifier. Cette situation permet à
beaucoup de raconter n’importe quoi avec un air docte ; en
fait nous évoluons tous au jugé.
L’un
des facteurs actuels est le reflux des dollars qui servaient aux
échanges et à la spéculation et qui ne sont plus utilisables
pour ces transactions dans certains pays. Cette monnaie,
principalement virtuelle, quitte la Russie et ses alliés pour
aller ou revenir dans les pays où elle a encore cours. Il s’agit
là d’un phénomène gigantesque que la Réserve fédérale et
les armées US ont toujours voulu éviter, mais que les
straussiens de l’administration Biden (le secrétaire d’État
Antony Blinken et son adjointe Victoria Nuland) ont délibérément
provoqué.
Persuadés
à tort que la Russie a envahi l’Ukraine et tente de l’annexer,
les Européens s’interdisent de commercer avec Moscou. En
pratique, ils consomment toujours du gaz russe, mais ils se
persuadent que Gazprom va leur couper le robinet. Leur presse a,
par exemple, annoncé que la compagnie russe fermait le gazoduc
Nord Stream, alors qu’elle avait annoncé une
interruption technique de trois jours. Habituellement, les
livraisons des gazoducs sont interrompues pour maintenance
pendant deux jours, tous les deux mois. Ici, Gazprom a été
entravé dans son entretien par le blocus occidental qui
empêchait qu’on lui retourne les turbines qu’il avait
envoyées en réparation au Canada. Peu importe, les populations
ont compris que les méchants Russes leur avaient coupé le gaz à
la veille de l’hiver.
La
propagande européenne vise à préparer l’opinion publique à
une fermeture définitive du gazoduc et à en faire porter la
responsabilité à la Russie.
Dans
cette affaire, les dirigeants de l’Union ne font qu’appliquer
les directives des straussiens. Ce faisant, ils sabordent
l’industrie européenne au détriment de leurs citoyens. Déjà
quelques usines à forte consommation d’énergie ont réduit
leur production, voire ont fermé.
Le
processus de décrépitude de l’Union européenne se poursuivra
tant que personne n’osera s’y opposer. À la surprise
générale, une première manifestation favorable à la Russie
s’est tenue, le 3 septembre à Prague. La police a admis la
présence de 70 000 personnes (pour un pays de 10 millions
d’habitants), mais ils étaient probablement beaucoup plus
nombreux. Les commentateurs politiques les méprisent et les
considèrent comme les « idiots utiles de Poutine ».
Mais ces insultes masquent mal le malaise des élites
européennes.
Les
experts en matière d’énergie considèrent inévitables des
coupures de courant dans toute l’Union. Seule la Hongrie, qui a
obtenu préalablement des dispenses, pourrait échapper aux
règles du marché unique de l’énergie. Ceux qui pourront
produire de l’électricité devront la partager avec ceux qui
en sont incapables. Peu importe que cette incapacité soit le
fruit d’une malchance ou d’une imprévoyance.
Bruxelles
devrait commencer par des baisses de tension, puis décréter des
coupures la nuit, et enfin le jour. Les particuliers auront des
difficultés à entretenir des ascenseurs, à chauffer leurs
logements en hiver, à faire la cuisine s’ils utilisent des
plaques électriques et, ceux qui utilisent des trains, des
autobus ou des voitures électriques, devraient avoir des
difficultés pour se déplacer. Les entreprises qui consomment
beaucoup d’énergie, comme les hauts fourneaux, devraient
fermer. Des infrastructures devraient devenir impraticables,
comme les tunnels longs qui ne pourront plus être aérés.
Surtout les installations électroniques conçues pour
fonctionner en continu ne supporteront pas des coupures répétées.
Ce sera par exemple le cas des antennes indispensables aux
réseaux de téléphonie mobile qui seront bonnes à jeter au
bout de trois mois de ce traitement.
Dans
les pays du tiers-monde où l’électricité est rare, on
utilise des leds à batterie pour s’éclairer et des UPS pour
alimenter des machines à faible consommation, comme les
ordinateurs ou des télévisions. Mais ces matériels sont pour
le moment absents des commerces dans l’Union.
Le
PIB de l’UE a déjà baissé de près de 1 %. Cette
récession se poursuivra-t-elle comme le planifient les
straussiens ou les citoyens de l’Union l’interrompront-ils
comme tente de le faire une partie du peuple tchèque ?
Les
straussiens iront jusqu’au bout. Ils ont profité de la
décadence états-unienne pour s’arroger le vrai Pouvoir.
Puisque qu’un junkie, jamais élu, peut utiliser des avions
officiels à gogo pour faire des affaires partout dans le
monde [12],
ils se sont discrètement installés dans l’ombre du président
Biden et gouvernent à sa place. Les dirigeants européens, eux,
sont soit aveugles, soit trop engagés pour s’arrêter,
reconnaître leur trente ans d’erreurs et faire demi-tour.
Ce
qu’il faut retenir :
Les
straussiens forment une secte fanatique prête à tout pour
maintenir la suprématie des Etats-Unis sur le monde. Ils ont
imaginé les guerres qui endeuillent le monde depuis trente ans
et celle d’Ukraine aujourd’hui.
Ils ont persuadé
l’Union européenne que Moscou voulait annexer d’abord
l’Ukraine, puis toute l’Europe centrale. Sur ce, ils ont
convaincu Bruxelles de stopper tout commerce avec la Russie.
La
crise énergétique qui débute dirige l’Union européenne vers
des coupures d’électricité et de courant qui feront des
ravages sur le mode de vie de ses citoyens et sur son
économie.
[1] Les
spécialistes de la pensée politique de Leo Strauss
l’interprètent de manière très contradictoire. Pour ma part,
je ne m’intéresse pas à ce que pensait le philosophe
d’auteurs classiques, mais à ce que professent ceux qui, à
tort ou à raison, se réclament de lui au Pentagone et,
désormais, au département d’État. Political
Ideas of Leo Strauss,
Shadia B. Drury, Palgrave Macmillan (1988.) ; Leo
Strauss and the Politics of American Empire,
Anne Norton, Yale University Press (2005) ; The
Truth About Leo Strauss : Political Philosophy and American
Democracy,
Catherine H. Zuckert & Michael P. Zuckert, University of
Chicago Press (2008) ; Leo
Strauss and the conservative movement in America : a
critical appraisal,
Paul Edward Gottfried, Cambridge University Press (2011) ;
Crisis
of the Strauss Divided : Essays on Leo Strauss and
Straussianism, East and West,
Harry V. Jaffa, Rowman & Littlefield (2012) ; Leo
Strauss and Anglo-American Democracy : A Conservative
Critique,
Grant Havers, Cornell University Press (2013) ; Leo
Strauss and the Invasion of Iraq : Encountering the Abyss,
Aggie Hirst, Routledge (2013) ; Leo
Strauss, The Straussians, and the Study of the American Regime,
Kenneth L. Deutsch, Rowman & Littlefield (2013) ;
Straussophobia :
Defending Leo Strauss and Straussians Against Shadia Drury and
Other Accusers,
Peter Minowitz, Lexington Books (2016) ; Leo
Strauss in Northeast Asia,
Jun-Hyeok Kwak & Sungwoo Park, Routledge (2019).
[2] « Sommet
historique pour sceller l’Alliance des guerriers de Dieu »,
Réseau
Voltaire,
17 octobre 2003.
[3] Pour
une brève histoire des straussiens, voir : « Vladimir
Poutine déclare la guerre aux Straussiens », par
Thierry Meyssan, Réseau
Voltaire,
5 mars 2022.
[4] Le
rapport de 1976 de l’« Équipe B » accusant l’URSS
de vouloir dominer le monde n’était pas un exposé de la
doctrine, mais un argument de propagande pour la justifier.
[5] Entretien
avec James Mann, cité dans Rise
of the Vulcans : The History of Bush’s War Cabinet,
James Mann, Viking (2004).
[6] « US
Strategy Plan Calls For Insuring No Rivals Develop »
Patrick E. Tyler, New
York Times,
March 8, 1992. Le quotidien publie également de larges extraits
en page 14 : « Excerpts from Pentagon’s Plan :
"Prevent the Re-Emergence of a New Rival" ».
[7] « Keeping
the US First, Pentagon Would preclude a Rival Superpower »
Barton Gellman, The
Washington Post,
March 11, 1992.
[8] « Paul
Wolfowitz, l’âme du Pentagone », par Paul Labarique,
Réseau
Voltaire,
4 octobre 2004.
[9] Cf.
« Ukraine :
la Seconde Guerre mondiale ne s’est jamais terminée »,
par Thierry Meyssan, Réseau
Voltaire,
26 avril 2022.
[10] Ukraine
Democracy Defense Lend-Lease Act of 2022,
US Congress.
[11] « Instructions
et conclusions sur les marchés de reconstruction et d’aide en
Irak », par Paul Wolfowitz, Réseau
Voltaire,
10 décembre 2003
[12] « La
décadence de l’Empire états-unien », par Thierry
Meyssan, Réseau Voltaire, 6 septembre 2022.
Annexe
2
Site
internet http://www.aredam.net
Voir
les nouveautés sur le site : http://www.aredam.net/divers.html
Titre
de cette page
:
http://www.aredam.net/du-judaisme-au-sionisme.html
Du
judaïsme au sionisme, par des extraits de la Torah (Deuteronome
et Psaumes), et des citations d'auteurs, d'idéologues et de
chefs d'Etat sionistes, où, de la perpétuation à travers les
siècles d'une idéologie de la haine, du racisme, de la
xénophobie, du génocide, de l'accaparement, et de la
domination.
1
- Extraits du Deuteronome et des Psaumes.
2 - Citations de
sionistes célèbres.
1
- Extraits du Deuteronome et des Psaumes :
Deuteronome
6 – 10 à 6 – 11,
«
Lorsque Yahweh, ton dieu, t'aura fait entrer dans le pays qu'il a
juré à tes pères, à Abraham, à Isaac et à Jacob, de te
donner : grandes villes que tu n'as pas bâties, maisons pleines
de toutes sortes de biens que tu n'as pas remplies, citernes que
tu n'as pas creusées ; vignes et oliviers que tu n'as pas
plantés ; lorsque tu mangeras et te rassasieras, garde-toi
d'oublier Yahweh, qui t'a tiré du pays d'Egypte. »
Deuteronome
7 – 1 à 7 – 4,
«
Lorsque Yahweh, ton dieu, t'aura fait entrer dans le pays, où tu
vas pour en prendre possession, et qu'il aura chassé devant toi
beaucoup de nations, les Hittites, les Guirgachites, les
Amorrhéens, les Chananéens, les Périzzites, les Hiwwites et
les Jébuzéens, sept nations plus nombreuses et plus puissantes
que toi, et que Yahweh, ton dieu, te les aura livrées et que tu
les auras battues, tu les anathémiseras, tu ne concluras pas
d'alliance avec elles et tu ne leurs feras point grâce. Tu ne
contracteras pas de relations matrimoniales avec elles, tu ne
donneras pas tes filles à leurs fils, et tu ne prendras pas
leurs filles pour tes fils. »
Deuteronome
7 – 6,
«
Car toi, tu es un peuple saint, consacré à Yahweh, ton Dieu.
C'est toi que Yahweh, ton Dieu, a choisi pour devenir son peuple
particulier, d'entre tous les peuples qui sont sur la face de la
terre. Ce n'est pas parce que vous êtes plus nombreux qu'aucun
des autres peuples que Yahweh s'est attaché à vous et vous a
choisis, car vous êtes le plus petit de tous les peuples. Mais
c'est parce que Yahweh vous aime et parce qu'il garde le serment
qu'il a fait à vos pères, que Yahweh vous a fait sortir à main
puissante et vous a rédimés de la maison de servitude, de la
main de pharaon, roi d'Egypte. Tu sauras donc que c'est Yahweh,
ton Dieu, qui est le Dieu, le Dieu fidèle qui garde l'alliance
et la bienveillance jusqu'à mille générations, pour ceux qui
l'aiment et qui garde ses commandements ; mais il rend la
pareille directement à qui le hait ouvertement, en les
détruisant ; il ne tarde pas envers qui le hait de lui rendre la
pareille en personne. Tu observeras donc les commandements, les
lois et les ordonnances que je te commande aujourd'hui, en les
mettant en pratique.
15
– 1 à 15 - 3,
«
A la fin de chaque septième année, tu feras rémission. Voici
comment se pratiquera la rémission : que quiconque détient une
créance remette ce qu'il a prêté à son prochain ; il ne
pressera pas son prochain ni son frère, quand on aura publié la
rémission de Yahweh. Tu pourras presser l'étranger ; mais pour
ce qui t'appartient chez ton frère, tu le remettras. »
Deuteronome
15 – 6,
«
Car Yahweh, ton Dieu, te béniras, comme il te l'a dit, tu
prêteras à beaucoup de nations, et toi tu n'emprunteras pas ;
tu domineras sur beaucoup de nations, mais sur toi on ne dominera
pas. »
Deuteronome
17 – 15,
«
Tu pourras te constituer un roi, celui que Yahweh, ton dieu, aura
choisi, c'est entre tes frères que tu te constitueras un roi, tu
ne pourras pas te soumettre à un étranger, parce qu'il n'est
pas ton frère. »
Deutéronome
10/15,
"
Israël est le peuple élu entre toutes les nations ".
Deutéronome
14/2,
"
Le Seigneur t'a choisi pour être son peuple à Lui parmi tous
les peuples de la terre ".
Deutéronome
1/13,
"
Lorsque Yahweh ton Dieu aura exterminé les nations dont Yahweh
ton Dieu te donnes le pays.
Deutéronome
7/3,
"
Tu ne contracteras pas de relations matrimoniales avec elles (les
populations non-juives), tu ne donneras pas tes filles à leurs
fils, et tu ne prendras pas leurs filles pour tes fils.
Deutéronome
7 – 16,
«
Tu dévoreras tous les peuples que Yahweh, ton dieu, te livre ;
ton œil sera sans pitié pour eux. »
Deutéronome
7 – 20,
«
Yahweh, ton dieu, enverra même sur eux des guêpes jusqu'à ce
que périssent ceux qui auront pu rester et se cacher devant toi.
»
Deuteronome
11 – 23,
«
Yahweh chassera toutes ces nations devant vous, et vous vous
soumettrez des nations plus grandes et plus puissantes que vous
».
Deuteronome
12 – 29,
«
Lorsque Yahweh, ton dieu, aura exterminé les nations, dans
lesquelles tu te rends pour les chasser devant toi, que tu les
auras chassés et que tu habiteras leurs pays. »
Deutéronome
7 - 24,
«
Yahweh, ton dieu, chassera peu à peu ces nations devant toi ; tu
ne pourras pas les exterminer rapidement, afin que les bêtes
sauvages ne se multiplient pas contre toi. Yahweh, ton dieu, te
les livreras, et il les bouleversera d'un grand bouleversement,
jusqu'à ce qu'elles soient anéanties. Il te livrera leurs rois,
et tu feras disparaître leurs noms de dessous les cieux ;
personne ne tiendra devant toi, jusqu'à ce que tu les aies
anéantis. »
Psaume
45/17,
"
De tes fils tu feras des princes sur toute la terre ".
Psaume
18/44,
"
Yahweh a mis Israël à la tête de toutes les nations ".
Deutéronome,
12/79,
"
Le Seigneur ton Dieu exterminera les peuples chez qui tu te
rendras pour les déposséder de leur territoire ".
Deutéronome
28/9 à 28/13 :
"
Yahweh te maintiendra, pour lui en peuple saint, ainsi qu'il te
l'a juré, si tu observes les commandements de Yahweh, ton Dieu,
et si tu marches dans ses voies; et tous les peuples de la terre
verront que le nom de Yahweh est nommé sur toi, ils te
craindront. Yahweh te fera surabonder de biens, dans le fruit de
tes entrailles, dans le fruits de tes bêtes et le fruit de ton
sol, dans le pays que Yahweh a juré à tes pères de te donner.
Yahweh t'ouvrira son magnifique trésor, le ciel, pour envoyer à
ton pays la pluie en son temps, et pour bénir tout le travail de
tes mains. Tu prêteras à beaucoup de nations, et tu
n'emprunteras pas. Yahweh te mettra à la tête, et non à la
queue; tu seras uniquement en haut, et tu ne seras pas en bas, si
tu obéis aux commandements de Yahweh, ton Dieu ... ".
Deuteronome
19 – 1,
«
Lorsque Yahweh, ton dieu, aura exterminé les nations dont
Yahweh, ton dieu, te donne le pays ; lorsque tu les auras chassés
et que tu habiteras dans leurs villes et dans leurs maisons. »
Deuteronome
20 – 10 à 20 – 16,
«
Lorsque tu t'approcheras d'une ville pour la combattre, tu lui
offriras la paix. Si elle te fais une réponse de paix et s'ouvre
à toi, tout le peuple qui s'y trouvera te sera tributaire et te
servira. Si elle ne fait pas la paix avec toi, et qu'elle veuille
te faire la guerre, tu l'assiègeras et, quand Yahweh, ton dieu,
te l'aura livrée, tu passeras tous les males au fil de l'épée.
Mais les femmes, les enfants, le bétail, et tout ce qui sera
dans la ville, tout son butin, tu le pilleras pour toi, et tu
pourras manger le butin de tes ennemis que Yahweh, ton dieu,
t'auras donné. C'est ainsi que tu agiras à l'égard des villes
éloignées de chez toi, et qui ne sont pas des villes de ces
nations-ci.
Mais
quant aux villes de ces peuples que Yahweh, ton dieu, te donne en
propriété, tu n'y laisseras la vie à rien de ce qui respire. »
Deuteronome
23 - 20,
Tu
n'exigeras pas de ton frère un intérêt pour argent, ni intérêt
pour vivre, ni intérêt pour autre chose qui se prête à
intérêt. Tu exigeras un intérêt de l'étranger, mais tu
n'exigeras pas d'intérêt de ton frère. »
Deuteronome
26 – 18 à 26 – 19,
«
Et Yahweh t'a fait dire aujourd'hui que tu veux lui devenir un
peuple particulier, comme il te l'a dit, et observer tous ses
commandements, et ainsi te rendra-t-il supérieur à toutes les
nations qu'il a faites, en gloire, en renom et en splendeur, et
fera-t-il de toi un peuple saint à Yahweh, ton Dieu, comme il
l'a dit. »
Psaume
2, 7 à 9
«
Et moi (Yahweh), j'ai établi mon roi sur Sion, ma montagne
sainte
Je
vais publier le décret de Yahweh : Yahweh m'a dit : tu es mon
fils, moi-même, aujourd'hui, je t'ai engendré.
Fais
m'en la demande, et je te donnerai les nations pour héritage,
Tu
les régiras avec une houlette de fer ; comme le vase du potier
tu les mettras en pièces. »
Psaume
47, 17 et 18
«
Tes enfants prendront la place de tes pères ;
tu
les établiras comme princes sur toute la terre. »
2
- Citations de sionistes célèbres :
«
Nous devons expulser les arabes et prendre leur place ».
David
Ben Gurion 1937, futur premier ministre d’Israël.
«
Nous devons tuer tous les palestiniens à moins qu’ils ne
soient résignés à vivre en tant qu’esclaves ».
Président
Heilbrun, du comité pour la réélection du général Shlomo
Lehat, maire de Tel-Aviv, octobre 1987.
«
« Nous devons utiliser la terreur, les assassinats,
l’intimidation, la confiscation des terres et l’arrêt de
tous les programmes sociaux afin de débarrasser la Galilée de
sa population arabe ».
Israël Koenig, « The Koenig
memorandum ».
«
La seule solution est Eretz Israel (Grand Israël), ou au moins
Eretz Israel Ouest (toutes les terres à l’ouest du Jourdain),
sans les arabes. Il n’y a pas de place pour un compromis sur ce
point. Nous ne devons pas laisser un seul village, pas une seule
tribu ».
Joseph Weitz, directeur du Fond national juif,
1973.
«
Une terre sans peuple avec un peuple sans terre »,
Israel
Zangwill (propagandiste sioniste), il y a environ cent ans.
Après
avoir visité la Palestine en 1891, l’essayiste hébreu Achad
Ha-Am a commenté : « A l’étranger nous sommes habitués à
croire qu’Israël est presque vide ; que rien n’y pousse et
celui qui veut acheter de la terre peut aller là-bas acheter les
terres qu’il désire. En réalité, la situation n’est pas
ainsi. Dans ce pays, il est difficile de trouver une terre
cultivable qui ne soit déjà cultivée ».
«
Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n’y
a personne à qui les rendre ».
Golda Meir, premier
ministre d’Israël, 8 mars 1969.
«
Il n’y a jamais rien eu de tel puisque les palestiniens n’ont
jamais existé ».
Golda Meir, premier ministre israélien,
15 juin 1969.
«
« Les palestiniens » seront écrasés comme des sauterelles …
leurs têtes éclatés contre les rochers et les murs ».
Yitzhak Shamir, premier ministre israélien, 1er avril
1988.
«
Le sang juif et le sang des « goys » (non-juifs) ne sont pas
les mêmes ».
Le rabbin israélien Yitzhak Ginsburg,
concluant que tuer n’est pas un crime si les victimes ne sont
pas juives. Jerusalem Post, 19 juin 1989.
«
Chasser la population pauvre (les arabes) au-delà de la
frontière en lui refusant du travail. Le processus
d’expropriation et de déplacement des pauvres doit être mené
discrètement et avec circonspection ».
Théodore Herzl,
fondateur de l’Organisation sioniste mondiale, note du 12 juin
1895.
Description
par Rabin de la conquête de Lydda, après l’achèvement du
plan Dalet. « Nous réduirons la population arabe à une
communauté de coupeurs de bois et de serveurs ».
Uri
Lubrani, conseiller spécial aux Affaires arabes de Ben Gurion,
1960, tiré de « The Arabs in Israel » par Sabri Jiryias.
«
Les palestiniens sont comme les crocodiles, plus vous leur donnez
de viande, plus ils en veulent … ».
Ehud Barak, premier
ministre israélien, 28 août 2000, Jerusalem post du 30 août
2000.
«
Les palestiniens sont des bêtes qui marchent sur deux jambes ».
Menahem Begin, discours à la Knesset, cité dans Amnon
Kapeliouk, « Begin and the beast » «(Begin et les bêtes), New
Statesman, 25 juin 1982.
«
Il y a une énorme différence entre nous (les juifs), et nos
ennemis. Pas seulement dans la capacité, mais dans la morale, la
culture, le caractère sacré de la vie et la conscience. Ils
sont nos voisins ici, mais c’est comme si à quelques centaines
de mètres, il y avait un peuple qui n’appartenait pas à notre
continent, à notre monde, qui appartenait véritablement à une
autre galaxie ».
Président israélien Moshe Katsav,
Jerusalem Post, 10 mai 2001.
«
Nous devons tout faire pour nous assurer qu’ils (les
palestiniens) ne reviennent pas » … « Les vieux mourront et
les jeunes oublieront ».
David Ben Gurion, journal du 18
juillet 1948.
«
Lorsque nous aurons colonisé le pays, il ne restera plus aux
arabes que de tourner en rond comme des cafards drogués dans une
bouteille ».
Raphael Eitan, chef d’Etat major des forces
de défense israéliennes (Tsahal), New york Times, 14 avril
1983.
«
La thèse d’un danger d’un génocide qui nous menaçait en
juin 67 et qu’Israêl se battait pour son existence physique
était seulement du bluff, créé et développé après la guerre
». Général Matityaha Pelet, Ha’aretz, 19 mars 1972.
«
C’est le devoir des leaders israéliens d’expliquer à
l’opinion publique, clairement et courageusement, un certain
nombre de faits qui ont été oubliés avec le temps. Le premier
de ces faits, c’est qu’il n’y a pas de sionisme, de
colonisation ou d’Etat juif, sans l’éviction des arabes et
l’expropriation de leurs terres ».
Yoram Bar Poreht,
Yediot Aahronot, 12 juillet 1972.
«
La population doit se préparer à la guerre, mais il revient à
l’armée israélienne de poursuivre le combat avec l’objectif
ultime qui est la création de l’Empire israélien ». Moshe
Dayan, ministre israélien de la défense et des affaires
étrangères, 12 février 1952 Radio Israel.
«
Des villages juifs ont été construits à la place des villages
arabes. Vous ne connaissez pas le nom de ces villages et je ne
vous le reproche pas, car les livres de géographie n’existent
plus. Et non seulement les livres, mais les villages n’existent
plus. Nahahal a remplacé Mahahul, le Kibbutz Gevat a remplacé
Jubta, le Kibbutz Sarid a remplacé Hanifas et Kafr Yehoushua
celle de tel Shaman. Il n’y a pas un seul endroit dans ce pays
qui n’a pas une ancienne population arabe ».
Moshe
Dayan, discours au Technion, Haifa, repris dans Ha’aretz, 4
avril 1969.
«
… si les gens s’habituent à cette donnée et que nous soyons
réellement obligés d’accepter le retour des réfugiés, il
pourrait être difficile pour nous, quand nous seront confrontés
à des hordes de plaignants, de convaincre le monde qu’ils ne
vivaient pas tous sur le territoire israélien. Quoi qu’il
arrive, il serait souhaitable de réduire au minimum leur nombre
… sinon ».
Arthur Lourie, responsable israélien, dans
une lettre à Walter Eytan, directeur général du ministère des
affaires étrangères israélien (ISA FM 2564/22). D’après
Benny Morris, « Naissance du problème des réfugiés
palestiniens 1947-49 », p. 297.
«
Une réconciliation volontaire avec les arabes est hors de
question, que ce soit maintenant ou dans le futur. Si vous
souhaitez coloniser un pays dans lequel une population vit déjà,
vous devez fournir une armée pour le pays ou trouver quelque
riche personne ou bienfaiteur qui vous la fournirait. Sinon,
abandonnez la colonisation, parce que sans une force armée, qui
rendrait physiquement impossible toute tentative de détruire ou
d’empêcher cette colonisation, la colonisation sera
impossible, pas difficile, pas dangereuse, mais IMPOSSIBLE. Le
sionisme est une aventure de colonisation et c’est pour cela
qu’elle est dépendante d’une force armée. Il est important
… de parler hébreu, mais malheureusement, il est encore plus
important d’être capable de tirer, ou bien je termine le jeu
de la colonisation.
Vladimir Jabotinsky, fondateur du
sionisme révisioniste (précurseur du likoud), Le Mur de fer,
1923.
«
La colonisation sioniste doit être exécutée contre la volonté
de la population autochtone.
C’est pourquoi cette
colonisation doit continuer seulement sous la protection d’une
puissance indépendante de la population locale, tel un mur de
fer capable de résister à la pression de la population locale.
Ceci est notre politique à l’égard des arabes.
Vladimir
Jabotinsky, Le Mur de fer, 1923.
«
Entre nous soit dit, il doit être clair qu’il n’y a pas de
place pour deux peuples dans ce pays. Nous n’atteindrons pas
notre but si les arabes sont dans ce pays. Il n’y a pas
d’autres possibilités que de transférer les arabes d’ici
vers les pays voisins - tous. Pas un seul village, pas une seule
tribu ne doit rester.
Joseph Weitz, chef du département
colonisation de l’Agence juive en 1940, tiré de « A solution
to the refugee problem ».
«
Israël aurait dû exploiter la répression des manifestations en
Chine lorsque l’attention du monde s’est focalisée sur ce
pays, pour mettre à exécution des expulsions massives parmi les
arabes des territoires ».
Benyamin Netanyahu, alors député
israélien au ministère des affaires étrangères, ancien
premier ministre d’Israël, s’exprimant devant des étudiants
à l’université de Bar Ilan, tiré du journal israélien «
Hotam », du 24 novembre 1989.
«
A-t-on vu un seul peuple abandonner son territoire de sa propre
volonté ? De la même façon, les arabes de Palestine
n’abandonneront pas leur souveraineté sans l’usage de la
violence ».
Vladimir Jabotinsky (fondateur et partisan des
organisations terroristes sionistes), cité par Maxime Rodinson
dans « Peuple juif ou problème juif » (Jewish people or jewish
problem).
«
Si j’étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord
avec Israël. C’est normal, nous avons pris leur pays. C’est
vrai que Dieu nous l’a promis, mais en quoi cela les concerne ?
Notre dieu n’est pas le leur. Il y a eu l’antisémitisme, les
nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce de leur faute ? Ils ne
voient qu’une seule chose : nous avons volé leur pays.
Pourquoi devraient-ils l’accepter ?
David Ben Gurion, le
premier ministre israélien, cité par Nahum Goldman dans le
paradoxe juif, p. 121.
«
Nous déclarons ouvertement que les arabes n’ont aucun droit de
s’établir sur ne serait-ce un seul centimètre du Grand Israël
…
La force est l’unique chose qu’ils comprennent. Nous
devons utiliser la force absolue jusqu’à ce que les
palestiniens viennent ramper devant nous ».
Raphael Eitan,
chef d’Etat-major des forces de la défense israéliennes. Gad
Becker, Yediot Aharonot, 13 avril 1983, New York Times, le 14
avril 1983.
«
Si l’assemblée générale devait voter par 121 voix contre une
le retour aux frontières de l’armistice (frontière d’avant
juin 1967), Israël refuserait de se plier à cette décision
».
Aba Aban, ministre israélien des affaires étrangères.
New York Times, 9 juin 1967.
«
Chaque fois que nous faisons quelque chose, vous me dites que
l’Amérique fera ceci ou fera cela …
Je vais vous dire
quelque chose de très clair :
Ne vous préoccupez pas de la
pression de l’Amérique sur Israël, nous, les juifs,
contrôlons l’Amérique, et les américains le savent ».
Le
premier ministre israélien Ariel Sharon, 3 octobre 2001, à
Shimon Péres, cité sur la radio Kol Yisrael.
«
Parmi les phénomène politique les plus inquiétants de notre
temps, il y a l’émergence, dans l’Etat nouvellement créé
d’Israël, d’un parti de la Liberté (Herut), un parti
politique très proche, dans son organisation, ses méthodes, sa
philosophie politique et son appel social, des nazis et des
partis fascistes. Begin et Yitzhak Shamir qui étaient membres de
ce parti sont devenus premiers ministres ».
Albert
Einstein.
Hana Arendt et d’autres juifs américains
célèbres, ont écrit dans le New York Times, pour protester
contre la visite en Amérique de Begin, en décembre 1948.
«
La carte actuelle de la Palestine a été dessinée sous le
mandat britannique. Le peuple juif possède une autre carte que
les jeunes et les adultes doivent s’efforcer de mener à bien :
celle du Nil à l’Euphrate ».
Ben Gurion.
«
Nous devons affronter la réalité qu’Israël n’est ni
innocent, ni rédempteur. Et que lors de sa création et de son
expansion, nous les juifs avons créé ce dont nous avons
souffert historiquement : une population de réfugiés dans une
diaspora ».
Martin Buber, philosophe juif, s’adressant au
premier ministre Ben Gurion, sur le caractère moral de l’Etat
d’Israël en faisant référence aux réfugiés arabes en mars
1949.
«
Quand nous (disciples du judaïsme prophétique) nous sommes
retournés en Palestine … la majorité des juifs, ont préféré
apprendre d’Hitler plutôt que de nous ».
Martin Buber,
au public de New York. Jewish Newletter, 2 juin 1958.
«
Le pouvoir légal d’Hitler était basé sur le « décret de
loi », qui était voté tout à fait légalement par le
Reichstag et qui permettait au Führer et à ses représentants,
en langage simple, de faire ce qu’ils voulaient, ou en langage
juridique, de publier des décrets ayant pouvoir de loi.
Exactement le même type de loi votée par la Knesset (le
parlement israélien) juste après la conquête de 1967,
accordant au gouvernement israélien, et à ses représentants le
pouvoir d’Hitler, qu’ils utilisent de façon hitlérienne
».
Docteur Israel Shahak, président de la Ligue
israélienne pour les droits de l’homme et les droits civiques,
survivant du camp de concentration de Bergen Belsen, commentant
les lois d’urgence de l’armée israélienne suite à la
guerre de 1967.
Palestine, vol. 12, décembre 1983.
«
Nous sommes sortis, accompagnés par Ben Gurion. Allon a répété
sa question : « Que devons-nous faire avec la population
palestinienne ? » Ben Gurion a levé sa main dans un geste qui
voulait dire : « Chassez-les » ».
Yitzhak Rabin, version
censurée des mémoires de Rabin, publiées dans le New York
times, 23 octobre 1979.
A
l’origine :
Le
gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement
l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le
peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la
réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien
ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civils et
religieux des collectivités non-juives en Palestine, ni aux
droits dont les juifs jouissent dans tout autre pays.
Déclaration
de Balfour au Baron Rothschild, le 2 novembre 1917.
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