Michel
Dakar
9, Route de Barre-y-va
Villequier
76490
Rives-en-Seine
Villequier, le 24 juillet
2024
Gendarmerie Nationale
Commandement de
la Région Normandie
Caserne Hatry
2, rue du Général
Sarrail
76000 Rouen
Objet :
Mise
au point globale sur mon état judiciaro-policier
à l’occasion de la possession d’un flash ball, arme de
catégorie C3, suite au courrier en date du 21 juillet 2024,
rectification des informations erronées portées sur ce
courrier.
Nota :
Copie à gendarmerie de
Rives-en-Seine
http://the-key-and-the-bridge.net/flash-palestine-folie.pdf
http://the-key-and-the-bridge.net/flash-palestine-folie.html
http://the-key-and-the-bridge.net/statuts-codeig-31-mai-2005.pdf
Lettre
simple
Madame, Monsieur,
Partie
1
Des informations erronées ont été portées à
votre connaissance sur le courrier daté du 21 juillet 2024,
concernant le bulletin n°2 de mon casier judiciaire, dont
certaines condamnations excluent la détention d’une arme du
type de celle que j’ai en ma possession. En effet je n’ai pas
été condamné pour menace, mais pour injure publique, de plus
cela s’étant passé en 2007, et aucune autre condamnation
n’ayant été inscrite depuis sur mon casier judiciaire, il y a
effacement automatique de cette condamnation.
Par
acquis de conscience, j’ai adressé au Procureur de la
République à Rouen une demande de communication orale des
contenus de mes bulletins 1, 2 et 3 de mon casier
judiciaire.
Toute cette affaire est l’occasion d’une
mise au point globale de mon état policiaro-judiciaire, cette
mise au point constituant la partie 2 de ce courrier.
Partie
2
Liste des procédures civile et pénale et
condamnations judiciaires
1 – Pénal : 2004 -
2005
Cause :
Lettre publiée sur
internet en 2003 adressée par moi-même au Procureur de la
République à Paris, objet de la lettre : les juifs en tant
que tels, et le génocide des palestiniens par les juifs, dont la
narration officielle de l’extermination par les nazis, qu’il
est interdit par la loi Gayssot de 1990 de ne pas croire, sert de
justification morale.
TGI de Paris, 17ème chambre
correctionnelle
Condamnation en juin 2004, 1 mois avec
sursis et 5000 euros d’amende
Motif : contestation de
crime contre l’humanité et diffamation publique en raison de
la race, religion, ethnie.
Cour d’appel de Paris,
11ème chambre correctionnelle
Condamnation confirmée en
mai 2005
Remarques :
- Délai de
prescription de trois mois (loi sur la presse) dépassé pour
pouvoir engager la procédure.
- Aide secrète de l’officier
de police le lieutenant Chacun, de la BASLP, chargé de
m’auditionner lors de la garde à vue (durée 1 heure 30) rue
du Château des Rentiers, Paris 13ème, information sur une
future perquisition décidée qui a été de ce fait annulée, et
information sur le délai de prescription dépassé « le
procureur arrivera bien à articuler cela ».
2
– Civil : 2005 - 2006
Cause :
Dépôt
des statuts à la Préfecture de police de Paris, d’une
association (CODEIG – Compréhension et Dépassement de l’Idée
de Génocide) dédiée à la lutte contre tous les génocides,
dont celui des palestiniens par les juifs en Palestine envahie et
occupée, en mai 2005.
Le Préfet de police saisit le
Procureur de la République pour faire interdire l’association
dès juin 2005.
TGI 1ère chambre civile, président
Gondran de Robert
Novembre 2005, le Parquet est débouté,
condamné aux dépends, l’association CODEIG est déclarée
légale
Cour d’appel de Paris, 1ère chambre civile,
section A, président Grellier
Novembre 2006, confirmation
de la légalité de l’association CODEIG, condamnation du
Parquet aux dépends
Remarques :
- Malgré
la condamnation du Parquet aux dépends, j’ai été contraint
de régler ces dépends sous peine de saisie par l’huissier en
charge du recouvrement, il s’agit donc d’un vol.
-
Malgré que l’association CODEIG ait été déclarée légale,
la Préfecture de police a refusé sa parution au Journal
officiel, le Journal officiel directement saisi a refusé de la
faire paraître, le Premier Ministre qui a autorité sur le
Journal officiel a refusé d’ordonner au Journal officiel de la
publier.
Le chèque couvrant les frais de parution a été
encaissé par le Trésor public, et ce montant jamais restitué,
il s’agit donc d’un vol.
- Un site internet ayant été
créé par moi-même http://www.codeig.net
(clos depuis), ce site ayant l’intégralité de l’objet de
l’association porté en page d’accueil, ce site a été gelé
sans décision de justice, sans décision administrative,
l’hébergeur DRI (Digital Rural Informatique), ayant été
contraint de suspendre le programme de mise à jour du site,
ainsi qu’il a été contraint sans décision de justice ni
décision administrative d’effacer trois pages du site. L’objet
de l’association CODEIG a donc été publié par moi-même, sur
mon propre site internet, mais sans que je ne puisse plus accéder
au site pour le mettre à jour. Puis quelques années plus tard,
l’accès au site a été rétabli, et j’ai pu republier les
pages précédemment effacées.
- Lors des deux procès en
première instance et en appel les magistrats ont accepté que je
me passe d’avocat et d’avoué alors que cela était
obligatoire, et en appel, la séance eut lieu en chambre du
conseil.
- En première instance, lors de l’audience, une
envoyée d’une organisation juive a pris des photos des juges,
et s’est vue confisquer son appareil.
3 –
Pénal 2006 - 2007
Remarque préliminaire : les
deux procédures pénales qui suivent ont été déclenchées par
l’échec de l’interdiction de l’association CODEIG
3
– 1 : 2006 – 2007
Cause : répression de
l’objet de l’association CODEIG, déclaré
précédemment définitivement légal par la justice civile, le
Parquet ne s’étant pas pourvu en cassation
Décembre
2006, 6ème chambre correctionnelle de Versailles, président
Philippe David, amende 8000 euros, motif : injure publique
envers fonctionnaire ou personne détentrice de l’autorité
publique
Mai 2007, 8ème chambre correctionnelle de la
Cour d’appel de Versailles, requalification en injure publique
simple, 2000 euros.
Remarque :
Le juge
Philippe David, était avant d’être nommé président de
chambre correctionnelle, juge des libertés au TGI de Versailles.
Il a été la cause d’un scandale, car ayant remis en liberté
un important trafiquant de drogue, qui de ce fait n’a pu être
jugé.
Cette promotion dévoile quel type de magistrat est
placé dans les chambres à caractère politique, qui perdent
toute indépendance et exécutent les ordres donnés secrètement
de condamner ou d’absoudre.
https://www.leparisien.fr/faits-divers/la-cour-d-appel-desavoue-le-juge-qui-a-relache-le-dealer-15-12-2001-2002661314.php
3
– 2 : mai 2007 – novembre 2007
Cause :
répression de l’objet de l’association CODEIG, déclaré
précédemment définitivement légal par la justice civile, le
Parquet ne s’étant pas pourvu en cassation
Motif :
l’objet publié de l’association CODEIG
Mai 2007,
17ème chambre correctionnelle du TGI de Paris, condamnation à
une amende de 5000 euros, pour provocation, discrimination, appel
à la haine et violence, envers un groupe de personnes … et
contestation de crime contre l’humanité.
Novembre
2007, 11ème chambre de la Cour d’appel de Paris, amende
réduite à 2500 euros.
Partie 3
Note
préliminaire :
Les procédures judiciaires à
mon encontre ayant contre-productives, les condamnations ayant
servi ma notoriété, « il » a été décidé de
passer de la répression légale, ouverte, à d’autres formes
de répressions. On m’a parlé en ce qui me concerne de
« guerre de basse intensité ».
2007
Echec du piège tendu au commissariat de police
central du 18ème arrondissement de Paris, et échec de la
poursuite de ce piège déporté dans une annexe locale de
l’hôpital psychiatrique Maison Blanche, saisi par la
Préfecture de police de Paris, via son service de l’Infirmerie
spéciale.
En janvier 2007, une première convocation
au commissariat de police rue de Clignancourt Paris 18ème, motif
indiqué sur la convocation « affaire le
concernant ».
Suite à une demande téléphonique
de précision on m’envoie en février 2007 une seconde
convocation avec pour motif : « Suite
à vos courriers à Mr le Préfet, affaire Hess
Skandrani ».
L’affaire
en question est celle d’une militante Ginette Hess Skandrani,
fondatrice du parti écologiste, engagée dans la cause
palestinienne, agressée et blessée par des nervis juifs,
identifiés et qui jouissent d’une totale impunité. Mes
courriers au Préfet ont pour objet d’une part la parution au
Journal officiel de l’association CODEIG que le Préfet bloque
(conversation téléphonique avec une responsable du bureau des
associations de la Préfecture : « mais vous n’avez
qu’à la faire paraître vous-même dans un autre journal »,
et le cas Ginette Skandrani, avec laquelle je coopérais
étroitement dans le domaine de la cause palestinienne.
Après
conversation téléphonique avec le brigadier en charge de me
recevoir au commissariat, à qui je demande dans quel cadre légal
se situe cette convocation (le code de procédure pénale
s’imposant à chaque acte policier), et qui me répond que si
on s’en tenait au cadre légal on ne ferait plus rien, je
saisis le procureur et le doyen des juges d’instruction garant
des libertés publiques, annonçant que je ne me rendrai pas à
cette convocation, sans que ce point ne soit éclairci.
En
mars 2007, je reçois une convocation de la part d’une annexe
de l’hôpital psychiatrique Maison Blanche, située boulevard
de la Chapelle, avec pour motif « suite à vos différents
courriers aux autorités », je téléphone à cette annexe,
on me répond que si je ne viens pas, on pourra venir à mon
domicile et m’emmener de force.
Je me rends à cette
convocation, cette affaire ayant été ébruitée sur plusieurs
sites internet importants, accompagné de sept personnes, dont un
ami médecin trésorier du Mouvement Ecologiste indépendant
d’Antoine Waechter, de Ginette Hess Skandrani, d’un membre de
la résistance contre l’ancien état d’apartheid d’Afrique
du Sud entre autres, et du pseudo militant islamiste, Abdelhakim
Séfrioui, impliqué dans l’affaire Samuel Paty, en réalité
un agent des services occidentaux et juifs, chargé entre autres
de nous observer. A la sortie du métro, on est accueilli par une
demi douzaine de policiers de la police politique des
renseignements généraux, qui se proposent de faire
l’intermédiaire entre nous et l’intérieur de l’annexe de
l’hôpital psychiatrique, les pseudo soignants bien peu
courageux refusant de sortir nous rencontrer.
De
l’autre côté du boulevard de la Chapelle, en face est garée
une grosse voiture, plusieurs personnes en sortent munies d’une
grosse caméra et filment.
Le long du trottoir de
notre côté, sont garés trois fourgons occupés par des
policiers des brigades de district (sorte de CRS locaux), soit
environ une trentaine d’individus, et d’autres véhicules
banalisés. En tout, une cinquantaine de policiers.
Les
RG obtiennent que notre ami médecin puisse pénétrer seul dans
l’annexe psychiatrique pour parler avec le responsable. Il en
ressort après en être venu aux mains, lui ayant demandé
comment des membres du corps médical peuvent être assez lâches
et serviles pour se prêter à ce rôle. Ce médecin, interne des
hôpitaux de Lyon, qui a fait le déplacement depuis Lyon, avait
78 ans.
Les RG nous raccompagnent au métro tout
proche, nous conseillant de porter l’affaire devant la
justice.
J’obtiens du cabinet du Préfet en août
2009, la copie du signalement de la Préfecture de police adressé
à l’hôpital psychiatrique, avec le prétexte pour me
convoquer à un examen médical (voir en annexe), quand à
l’hôpital Maison Blanche, il me répond qu’il ne possède
pas de dossier me concernant.
J’abandonne l’idée
de procédure, préférant porter toute l’affaire au
public.
Partie 4
Suite aux échecs
des procédures judiciaires et du piège du commissariat déporté
à l’annexe psychiatrique, a commencé une phase particulière
qui se poursuit jusqu’à maintenant, et qui vous concerne, vous
les forces dites de l’ordre, puisqu’il s’agit de violation
de domicile, dégradation, sabotage mettant la vie en danger,
harcèlement et autres. La connaissance de ces faits devrait vous
obliger à prendre des dispositions afin que ces exactions
cessent.
Votre inaction fera ressortir que vous en
êtes complices.
Ces faits relèvent de ce qu’on
nomme la basse police.
J’ai chargé en 2007 l’avocat
parisien Jean-Louis Chalanset, de rédiger une plainte au
Procureur de la République, ce qu’il a fait. Je n’attendais
rien de cette démarche, sinon d’adresser un message direct aux
auteurs de ces exactions, de plus rédigé par un agent secret du
régime, car pour être aussi l’avocat de Jean-Marc Rouillan,
un faux terroriste aux ordres du régime, il faut obligatoirement
être soi-même un agent du régime, sinon l’avocat de ce
personnage aura des difficultés relativement à l’incohérence
des faits, et aux contradictions entre la version officielle et
celle qui circule hors du contrôle du régime. Il a fait un bon
travail.
Ces faits de basse police ne méritent pas
d’être plus développés, mais il fallait les évoquer.
Ce
qui étonne, et qui étonne mon entourage direct, est cette
constance et durée (bientôt on pourra fêter les 20 ans), et
l’obscurité de l’objectif recherché, de la masse de moyens
et l’importance des frais engagés.
Peut-être ne
s’agit-il que de faire qu’on se pose sans fin une question
sans réponse, mais même cela me semble peu efficace, on a
depuis longtemps appris à vivre avec, à en rire, à constater
quand durant un moment il ne s’est rien produit (tient on nous
oublie), de plus, une documentation copieuse existe sur ce genre
de procédés, qui n’ont rien de secret, d’étonnant, qui
sont plutôt banals. On me dit que quand ils lancent une
opération, elle continue sans plus de décisions sur sa lancée.
On aurait affaire à une sorte de machine sans âme. Chalanset
m’a dit « ils veulent vous rendre fou », moi je
pense qu’il n’est pas besoin de les faire rendre fous eux,
ils le sont déjà, quant à me rendre fou moi, c’est possible
avec quelqu’un qui est construit sur un modèle, issu d’un
moule, et qui voit son identification s’éloigner, ce n’est
pas mon cas, à mon avis, je suis de la catégorie qui ne peut
devenir fou, je dirais presque hélas, car je suis contraint
d’être dans le réel, et je n’ai pas de modèle rigide, je
suis souple, malléable, et capable donc de m’adapter à peu
près tout, je n’ai pas besoin de repères pour exister.
Voilà
pour la partie 4, guerre psychologique, peut mieux faire, de la
bonne volonté, mais résultats insuffisants par rapport aux
efforts consentis, allez cela vaut un 2/20, on est gentil.
Et
pour finir sur une note gaie, concernant le flah ball, j’ai
même retrouvé dessus, une marque faite à la craie
blanche.
C’est afin que vous me connaissiez de façon
réaliste que j’ai réalisé ce document, vu que vous êtes
l’appendice du régime dans mon environnement proche, ainsi
vous pourrez compléter votre dossier, avec une autre source que
celle de vos services.
Recevez, je vous prie, mes
cordiales salutations.
M. DAKAR
Pour
visualiser les pièces jointes, ouvrir le PDF
:
http://the-key-and-the-bridge.net/flash-palestine-folie.pdf
http://the-key-and-the-bridge.net/statuts-codeig-31-mai-2005.pdf
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