Nota :
analyse
du
pilier
de la fonction
« psy »
http://the-key-and-the-bridge.net/fondement-fonction-psy.html
Après
une année passée à avoir rencontré une dizaine de
psychiatres, dont
l’un d’eux que je rencontre chaque mois depuis bientôt un
an,
et une psychologue, la lucidité m’est venue sur
ce qui fonde ces professions, et sur
ce
à quoi elles renvoient au
plus profond de
la société.
Ces fonctions sont inhérentes du type
de sociétés inégalitaires, hiérarchiques, organisées sur le
modèle de la domination d’une minorité possédant le pouvoir,
les biens, le droit, sur une masse, dépourvue de pouvoir, de
droit, de biens, ce qui est le cas de toutes les sociétés
humaine actuellement. Pour trouver un autre type de société il
faut remonter avant l’époque dite moderne, soit au néolithique
ou avant le néolithique. Et
dans une société égalitaire, ces fonctions de « psy »
n’existeraient pas.
Pour comprendre ces fonctions
« psy », il faut comprendre leur articulation avec le
principe de domination-soumission qui fonde la société
inégalitaire.
Cette articulation
est la culpabilisation.
La
culpabilisation est au cœur de la fonction « psy ».
Ce
sur quoi porte la culpabilisation, est le refus de
soumission.
Le sentiment de culpabilité est inculqué
dès le plus jeune âge à l’enfant qui naît dans une société
inégalitaire. Le sentiment de culpabilité est la peur d’être
pris en faute et corrigé. La faute étant l’insoumission. Ce
sentiment est inculqué autant dans la classe dominante que dans
celle dominée.
Le
« psy » est en charge d’inculquer ce sentiment de
culpabilité à ceux qui pour une cause ou une autre n’ont pas
été correctement dressés dans leur jeune âge.
Leur
rôle est de rééduquer, comme dans les anciens camps
communistes.
Ce sentiment de culpabilité apparaît
clairement dans la religion juive avec le péché originel, qui
est l’insubordination sanctionné par l’exclusion du paradis,
de même dans la religion chrétienne qui est une forme
ultérieure du judaïsme originel, mais ce sentiment de
culpabilité, soit cette peur du châtiment, est présente dans
toutes les cultures des autres sociétés hiérarchisées.
Le
rôle des « psy » n’est pas de soigner, la fonction
de « psy » n’est pas médicale, c’est une
fonction politique, ce rôle est de briser l’insoumis, que cet
insoumis assume pleinement son insoumission comme pour les
dissidents, ou pour ceux qui ne peuvent pas entrer dans le moule
du l’individu dit normal, soumis, pour avoir développé des
particularités originales, excentriques dues
à un parcours hors-norme de vie.
Au
fond, les deux catégories d’insoumis n’en forment qu’une,
car les politiques dissidents le sont car ils sont trop lucides,
intelligents et sensibles pour se plier à la norme de la société
hiérarchisée, et
les non-politiques hors-normes le sont car ils possèdent aussi
des capacités qui leurs interdisent de se conformer au modèle
unique.
Le
profil psychologique du « psy » est celui d’une
personnalité qui a été hyper-culpabilisée dans son jeune âge
et qui ne supporte pas la différence, le hors-norme, la
liberté.
On retrouve ce profil chez les anciens
inquisiteurs catholiques, mais plus généralement chez les
prêtres de toutes les religions, chez les anciens commissaires
politiques communistes, chez les juges, les policiers, les
gardiens de prison, les bourreaux.
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