Sortir
de la pensée systémique
Communication de Michel
Dakar, Villequier, France, le 10 juillet
2023
http://the-key-and-the-bridge.net/getting-out-of-systems-thinking.html
La structure systémique de la société
humaine et bien plus profondément et globalement, de l’espèce
humaine même, devenue en soi un système, soit une chose
mécanique qui fonctionne, sans conscience, sans but, sans raison
d’être, une sorte d’entité non-être, peut-être unique
dans l’histoire de la vie, de l’Univers, se retrouve
évidemment dans la psyché humaine, le mental de l’humain
normal, prépondérant, représentant sans doute la quasi
totalité des humains existant, les non-normaux ou vrai vivant
subsistant à l’état de trace, est lui-même un système, qui
interdit de voir le monde, de se voir, autrement que comme une
chose, un système.
Cela implique que sortir de l’état
de système revient à commencer par abandonner ce mental
systémique, cette machine qui a remplacé le cerveau biologique,
et à retrouver la psyché vitale, qui elle ne fonctionne pas,
n’est pas une machine, qui elle ne fait pas voir le monde et
soi-même comme une machine.
Il faut là encore
rappeler que la mutation de l’espèce humaine biologique,
vivante, en l’état de système, de machine, de non-être,
s’est réalisée il y a environ 10 000 ans, lors de la rupture
de la société humaine avec l’Univers, par l’enfermement
dans les villes, et l’apparition de la structure stratifiée de
la société en classes de domination, avec la disparition de la
vie communautaire collective tribale, la venue de l’appropriation
et de la dépossession, de la religion, les mouvements anarchiste
et communiste originels au 19 ème siècle ayant tenté
infructueusement de redresser le cours de l’histoire humaine en
ce qui concerne l’Occident, le mouvement taoïste originel 2500
ans avant ayant tenté de même en Orient.
Le travail
qui doit être fait est donc en premier intérieur, sans ce
travail intérieur, la machine continuera de fonctionner, et la
non-société humaine continuera d’avancer comme elle le fait
dans le voie de sa disparition totale de l’ensemble dénommé
vie, ceux qui pensent avoir programmé et déclenché l’opération
globale actuelle, intitulée « great reset », qui
n’est que la mise à mort définitive de la vie pour la
remplacer par la machine, un système, n’étant eux-même que
des rouages de cette machine, qui se meut d’elle-même, et où
aucun être humain ne pense, ne décide, ne commande et ne se
commande.
Le moment est venu de remplacer le great
reset par le great awakening.
Compléments :
1
– Dans la présente guerre d’Ukraine qui n’est que l’un
des fronts de la révolution mondiale en cours, soit la fin de
l’hégémonie occidentale planétaire, de même, personne ne
décide, ni même en ce qui concerne la révolution mondiale.
2
– Les rêves sont la dernière trace de comportement
non-machinal de la psyché, révélant ainsi que la psyché
humaine n’est pas encore totalement devenue une machine.
D’ailleurs, sans doute qu’il y a de moins en moins de gens
qui rêvent. Freud avait déjà commencé un envahissement de
l’espace du rêve par la logique systémique, et tenter
d’inclure le rêve dans le domaine machinal, Freud étant
principalement un agent répresseur de la psyché humaine,
tendant à la détruire pour la conformer à une machine.
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