Justin
Adar Polat, auteur d’un manifeste d’une rare intensité,
profondeur et génie, et meurtrier.
Une tentative avec
le peu d’éléments objectifs disponibles pour comprendre ce
jeune homme d’environ 15 ou 16 ans, qui a écrit un manifeste
adressé par mail à certains de ses camarades de classe peu
avant de poignarder quatre d’entre eux, une jeune fille de
seize ans ayant reçu environ une cinquantaine de coups de
couteau et ayant succombé à ses blessures.
Ce jeune homme
a été interné en hôpital psychiatrique dans le secteur de
Nantes.
De la part de Michel Dakar, le 4 mai 2025,
Villequier en
France
http://the-key-and-the-bridge.net/justin-adar-polat.html
Documentation :
1 - Manifeste
de Justin Adar Polat, mai
2025
http://the-key-and-the-bridge.net/manifeste-justin-adar-polat-mai-2025.pdf
2 – Article quelconque typique sur l’affaire
Justin Adar
Polat
http://the-key-and-the-bridge.net/article-quelconque-typique-sur-affaire-justin-adar-polat.pdf
Ce manifeste est proche de ce que
peut produire une personnalité très intelligente et très
sensible, bien supérieure à ce qu’on trouve chez un individu
normal.
Il est même difficile de croire que son
auteur n’a que 15 ou 16 ans.
Ce manifeste remue
celui ou celle qui est de la même classe que son auteur, les
autres ne peuvent pas le ressentir.
Il touche au plus
profond de la nature de la vie.
La personne qui a
écrit ce texte est un génie.
Le contenu du manifeste
n’a rien à voir avec la classe du lycée que fréquentait par
force l’auteur.
Par contre cela a à voir avec après
le crime, c’est à dire ce qu’on dira plus tard au sujet de
l’auteur. Le crime a servi à propager la sensibilité de
l’auteur sur la société humaine et la vie.
Mais
pour éprouver une telle haine envers une classe de lycée, et
pour accomplir ce que l’auteur a fait, il faut une motivation
extrêmement puissante.
Les boucs émissaires parfois
se suicident, et dans tous les cas, ils sont marqués à vie, et
souvent ne s’en remettent pas.
Être bouc émissaire
d’un groupe est une véritable torture mentale sadique,
ignoble, seuls ceux qui ont subi cela, ou qui ont rencontré des
personnes qui ont été bouc émissaire qui leur ont raconté
leur ressenti, peuvent comprendre.
Lui, dont je pense
qu’il a été le bouc émissaire de sa classe, ne s’est pas
suicidé, il n’a pas intériorisé et retourné sa douleur
contre lui-même, mais contre la cause de sa douleur.
Infiniment
trop intelligent et sensible, cultivé et informé, sérieux,
conscient et responsable pour les jeunes de son âge qu’il
était contraint de côtoyer chaque jour, et qu’il évoque
indirectement dans son manifeste, il a dû être pris en grippe
en tant que différent et de plus supérieur, mais en position de
faiblesse par rapport à une meute, et a dû servir d’exutoire
aux tensions du groupe, ce qui est la fonction du bouc émissaire
ou du souffre douleur.
De plus avec les réseaux
sociaux et les téléphones portables, qui constituent l’univers
où se complaisent les jeunes de maintenant, la persécution du
bouc émissaire atteint un niveau de cruauté incomparable avec
celui de l’ancien temps.
Il a dû être poussé à
bout. C’est un acte désespéré.
L’éducation
nationale qui est bien informée de cet état de fait très
largement répandu dans les écoles, les lycées, les collèges,
lâchement étouffe, n’intervient pas, laisse faire dans ce
type d’affaire.
De plus certaines filles ont dû se
jouer de lui, d’autant qu’il doit être naïf, sincère,
entier, sentimental dans ses relations, c’est l’âge où les
gens purs peuvent tomber amoureux fou.
Je dirais qu’il
a joint le niveau du pur personnel, un règlement de compte, au
niveau global, global dans le sens le plus global, universel qui
soit.
Au fond c’est une rencontre entre un univers
personnel qui est en harmonie avec l’Univers, et l’univers
factice des jeunes de maintenant, un faux univers, virtuel, un
métavers, une réalité augmentée, soit une non-réalité.
Si
j’ai écrit ce texte c’est que personne ne va essayer de
comprendre ce jeune homme, que son cas va être enterré, et
qu’il n’y aura aucun point de vue divergeant avec celui quasi
totalitaire qui va le condamner.
Pour conclure, je ne
peux que répéter que le manifeste écrit par Justin Adar Polat
est une œuvre remarquable et unique. Elle enrichit celui qui la
lit.
Nota :
Si tant est qu’il
ne s’agit pas simplement d’un montage du service des adeptes
de Pluton, qui ont collé un « manifeste » qu’ils
avaient en stock sur une affaire de droits commun, pour envenimer
les antagonismes dans ce qui reste de la société
française.
Illustration :
Film
Le grand jeu,
2015
https://yandex.ru/video/preview/3482185060142226720
https://vk.com/video638900908_456240944?to=L3ZpZGVvNjM4OTAwOTA4XzQ1NjI0MDk0ND95c2NsaWQ9bWFjOW9kNDFkNzIxODQ5MTM2MA--
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