Dans
quel état l’être humain se trouve-t-il ?
Communication
de Michel Dakar, le 21 mars 2024, Villequier en
France
http://the-key-and-the-bridge.net/l-etat-de-l-homme.html
Illustrations :
1 - Film La Métamorphose,
Jean-Daniel Verhaeghe, 1983
Nota ; Franz Kafka étant l’un
rares des vrais vivants adapté à l’état de
système.
https://ok.ru/video/4376263133706
2
– Nouvelle, La Métamorphose, Franz Kafka,
1915
https://beq.ebooksgratuits.com/classiques/Kafka_La_metamorphose.pdf
3
- Grotte de Lascaux, il y a environ 20 000 ans et l’étendard
d’Ur, il y a environ 4500
ans
http://the-key-and-the-bridge.net/lascaux-ur.pdf
Dans quel état l’être humain se
trouve-t-il ?
L’être humain se trouve en
« état de système ».
Un système est une
entité non-évolutive, dont la structure, le principe est
définitivement fixé, qui ne peut connaître une
transformation.
Cette structure, ce principe figé,
est constitué de sous-structures, de sous-structures et ainsi de
suite, tous dénommés rouages, chaque rouage étant la réplique
à son niveau de la structure de l’entité globale ou de l’état
de système.
Ce qui caractérise un état de système,
et ce à quoi on peut le reconnaître sont :
-
l’immuabilité et donc la répétition sans fin de mêmes
évènements
- l’absence totale d’autonomie de
chacun de ses constituants
- l’absence totale de
liberté de choix, de volonté propre, de pouvoir de décision,
de pouvoir d’influer sur sa propre destinée et sur la destinée
du système, et d’échapper à l’état de système pour ses
constituants
- l’état d’inconscience de ses
constituants, d’être en état de système, au point que état
de système rime avec état d’inconscience, au point qu’on
pourrait dire que le système est l’inconscience
-
l’illusion pour les constituants dénommés rouages de base, ou
individus, d’avoir une volonté propre, d’être des
individus, d’avoir une conscience, d’avoir la capacité de
choix et d’influer sur son devenir et sur celui du système. En
état de système, conscience rime avec illusion, mirage, la
conscience est un mirage, une image, non un état de vie.
Pour
que le rouage de base, ou individu acquiert une conscience d’être
en état de système, on pourrait dire que la conscience apparaît
quand l’individu se connaît en état de système, il faut que
le rouage de base ou individu n’appartienne pas au système,
qu’il s’en soit détaché d’une façon ou d’une
autre.
Seuls les individus ayant une conscience d’être
en état de système, soit ayant une conscience, sont de vrais
individus, et jouissent d’une autonomie, d’une capacité de
choix, et d’influer sur leur devenir et sur le système et
l’état de système.
Il existe une fraction certes
infime, de la population humaine, qui est hors état de
système.
A ce que j’en sais, c’est de
naissance.
La plupart des hors-système vivent peu de
temps, pour un hors-système, l’environnement social qui est le
système, est mortel à plus ou moins brève échéance.
De
très rares parmi ces déjà très rares, vivent vieux.
Il
faut des circonstances et des qualités très particulières et
peu fréquentes pour qu’un hors-système vive vieux au sein du
système.
Sa vie n’est que lutte et
dissimulation.
Il ne peut échanger, communiquer
pleinement qu’avec les autres exceptions, et la plupart passent
leur vie dans l’isolement, mais dès qu’ils croisent un de
leurs semblables, ils se reconnaissent spontanément, sans même
avoir à se parler.
Par référence, le type de
population le plus parfaitement accompli à l’état de système
est la juive.
Par référence, les mouvements
historiques humains de recherche d’échappée de l’état de
système, sont :
- la mouvance étroite des
penseurs dits taoïstes qui a existé il y a environ 2500 ans en
Chine.
- la mouvance des dits anarchistes européens
d’il y a environ 1 siècle et demi.
Par opposition,
le judaïsme, créé il y a environ 2500 au Proche-Orient, a été
une sur-adaptation à l’état de système, et tend à la
consolidation de l’état de système, à sa perpétuation, et à
l’élimination de tout éléments perturbant l’état de
système.
L’état de système est apparu il y a
environ environ 6000 ans d’abord au proche-Orient puis en Asie
(Inde et Chine), avec la rupture de la société humaine d’avec
la vie naturelle, d’avec l’Univers, et la création d’un
environnement enclos, auto-centré et artificiel, celui de la
ville et de son centre du pouvoir, de l’agriculture et de
l’élevage, des castes hiérarchiques, du principe
inégalitaire, d’exploitation de la vie, de l’accaparement,
de la thésaurisation, de l’accumulation.
Ce
principe inégalitaire s’est inscrit dans la structure
psychique de l’individu.
L’inscription du principe
inégalitaire dans la structure sociale et dans la psyché
individuelle a été le déclencheur de la formation de l’état
de système, a transformé l’individu en rouage et a instauré
l’état d’inconscience.
Le règne de la répétition
sans fin et du non-choix a commencé.
Le psychisme de
l’être humain, qui est un animal, est animal. Soumis à ce
nouvel environnement (enclos centré, hiérarchie, milieu
artificiel, lien unique de contrainte etc …), son psychisme
s’est rigidifié et a perdu toute capacité à se
transformer.
Cela a été le terme du chemin évolutif
pour la branche de l’arbre de la vie qui a abouti à l’être
humain.
On peut constater par les traces laissées par
l’être humain il y a environ 20000 ans, celles de ses
peintures sur les parois des grottes, comme à Lascaux en France,
l’état de vie explosive que connaissait encore l’être
humain, incompatibles avec l’état de système.
L’arrêt
de l’évolution s’est donc produit postérieurement à la
période de Lascaux, soit à ce qu’on nomme le néolithique qui
s’est achevé en premier au Proche-Orient par les premières
cités-Etats, dont celles d’Ur-Sumer il y a environ 6000 ans,
et son sinistre étendard de la guerre.
L’actuelle
transformation de l’espèce humaine en machine est
logique et inéluctable, a commencé il y a environ 6000 ans, et
trouve actuellement son aboutissement, car un système est ce
qu’on nomme une machine, et ses éléments même dits
biologiques, sont des machines.
Les péripéties
actuelles, guerres répétées à l’infini menées par le
Judéoccident et son dépérissement inéluctable et accéléré,
montée en puissance irrésistible du hors-Judéoccident, sont
sans importances, la marche vers la métamorphose de la vie en
mécanique se poursuit, et même est plus rapide avec la période
historique de disparition du Judéoccident, le hors-Judéoccident
étant plus rationnel, donc plus mécanique, c’est déjà ce
qu’on constate en Chine et en Russie.
Seule une
circonstance extérieure à l’état de système peut détruire
l’état de système, les très rares éléments hors-système
présents physiquement au sein du système, les individus vrais,
les vrais vivants, ne représentant pas une telle
circonstance.
La métamorphose de l’espèce humaine
non-pas en cloporte mais en machine (Franz
Kafka
devait voir le cloporte comme une machine, il en a l’apparence,
ce qui est le message profond de sa nouvelle La
Métamorphose),
se poursuivra tant qu’un cataclysme n’y mettra pas fin.
Un
cataclysme est donc souhaitable, car si il existe une fin à la
vie, c’est bien celle de se transformer en non-vie, soit en
machine.
Une guerre nucléaire entre le Judéoccident
et le hors-Judéoccident est donc souhaitable.
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