Rencontre
Meeting
פְּגִישָׁה
遇到
встреча
Communication
de Michel Dakar, Villequier en France le 13 septembre
2025
http://the-key-and-the-bridge.net/meeting.html
Différents autres titres possibles :
Une
vie sans avenir
Les assassins de l’âme
Au cœur de
la tumeur
L’interdiction de la porte des étoiles
Les
cendres de l’avenir
Les cendres du passé
Éteindre
la conscience de l’Univers
La confrontation, la rencontre
Eux et Nous
Le
combat intérieur
Ceux
qui ne se sont jamais rencontrés avait besoin d’un miroir pour
se voir, ils ne s’étaient jamais vus, car ils n’avaient
jamais rencontrés d’étrangers, les étrangers ils les avaient
fuit, les avaient chassé, ils s’étaient entourés de hauts
murs infranchissables, puis ces murs avaient été transposés
dans leur psyché collective, on dit de façon moderne
intériorisé.
Ils ne se comprenaient pas, et avaient
même perdu depuis la nuit des temps l’idée de se comprendre,
de se connaître, mais ils avaient un immense sentiment de
malaise, de mal-être, ce sentiment avait une dimension si
gigantesque que tout l’Univers était pour eux le
mal-être.
Pour venir à bout de ce malaise qui les
avait pris dès qu’ils avaient été pris par cette force qui
les avait enfermée
entre
les
hauts murs puis dans une forteresse intérieure qui s’était
immédiatement révélée être une prison, où ils avaient fini
par se sentir non pas bien, mais où l’habitude avait fini par
faire qu’ils ne pouvaient plus s’en passer, qu’ils ne
pouvaient même en imagination quitter, au point que l’idée
d’évasion, de liberté, d’un espace sans les murs avait
disparu de leur psyché, que l’Univers dans leur représentation
intérieure, et l’existence même ne pouvaient être sans ces
murs, que l’horizon pour eux est ce mur qui fait le tour de
l’Univers et dont l’ombre occupe toutes leurs pensées, mur
et malaise et Univers finissant par ne faire qu’un avec leur
être collectif et en chaque individu, pour venir à bout de ce
malaise, l’unique voie apparut
qu’il
fallait détruire la conscience, non uniquement chez eux, mais la
conscience de ceux qui ne sont pas eux, et la Conscience en tant
que telle avec un C majuscule, comme l’Univers doit s’écrire
avec un U majuscule, et l’Être avec un E majuscule.
Ils
étaient devenus sans qu’ils s’en rendent compte comme une
tumeur envahissante, d’abord invisible puis de plus en plus
visible occupant peu à peu tout espace, même le plus ténu, une
tumeur commençant à dépasser les limites spatiales
de
la planète mère, la Terre, progressant étapes par étapes vers
les confins du système solaire et se préparant à aborder les
étoiles voisines du Soleil puis d’autres galaxies, une tumeur
dont la détermination est d’éteindre la Conscience, l’Âme
de l’Univers, afin que ce malaise cesse enfin.
La
force qui les avait en sa possession, au point qu’on peut les
dénommer les possédés, n’était constituée que de mots, des
mots gravés dans la pierre, auparavant appartenant à d’autres,
qui s’étaient transmis de générations en générations, et
avant la pierre ces mots étaient creusés dans l’argile molle
avec un roseau coupé en biseau, et avant l’argile, c’était
des paroles répétées par les plus âgés aux jeunes, paroles
qui étaient apparues lorsque la vie libre s’était enfermées
au sein d’un mur circulaire, la vie s’était clôturée,
s’était coupée de l’Univers, de la Vie, c’étaient des
mots d’enfermement, un ensemble de mots qui était devenu une
machinerie mentale jusqu’à prendre le dessus sur tout autre
détermination que celle d’enfermer, et cette machine à son
aboutissement indépassable avait produit ces enfermés, ces
possédés, pris au piège, ils étaient devenus eux-mêmes le
piège qu’ils ne pouvaient quitter, et qui avait fini par
englober leur volonté même, ils étaient devenus le piège
d’eux-mêmes, et ne pouvaient plus faire que piéger ceux qui
n’étaient pas eux-mêmes, et piéger tout ce qui existe,
piéger, tromper car un piège est une tromperie, mentir, car à
la base du piège est le mensonge, ils en étaient venus à se
lancer dans la fabrication d’un faux Univers dont ils avaient
l’ambition qu’il remplacerait le vrai Univers, la
Réalité.
Ceux qui n’étaient pas Eux, ceux qu’ils
n’avaient pas encore absorbé dans leur faux réel, étaient
devant une puissance qui avait mis la main sur les principaux
leviers planétaires
et
ceux qui n’étaient pas Eux, ceux qui existaient encore dans le
réel, devaient faire avec Eux car ils n’avaient pas le choix,
car plus un autre n’était encore intacte et plus aucun autre
n’avait une part de lui-même non-occupée par Eux. Certains
étaient entièrement occupés, d’autres seulement en partie et
parvenaient à conserver leur liberté, d’autres avaient réussi
à circonscrire la tumeur et avaient constitué un kyste où elle
était contenue et d’où elle ne pouvait les envahir.
Mais
tous savaient que le combat était un Armageddon, le combat final
dont l’issue était la vie ou autre chose qui n’est pas la
vie, quelque chose d’innommable, d’inconcevable, car si Eux
le remportaient, la vie disparaîtrait et ne resterait qu’une
fausse vie, pire que la mort.
Conclusion :
Eux et Nous
A notre époque, les protagonistes de
l’Armageddon sont inexorablement intriqués comme dans un super
jeu de Mikado, au point où les pires ennemis mortels ont en
commun les mêmes intérêts vitaux et sont contraints de
partager, de s’associer et d’échanger alors que par ailleurs
ils engagent des actions pour se détruire mutuellement de la
manière la plus irrémédiable et implacable
qui
puisse être.
Nous sommes contraints d’échanger et
de partager avec Eux, et même de Nous associer à Eux.
Au
point que le combat final se situe en Nous-Mêmes, car Eux sont
parvenus à s’introduire en Nous, le combat réel est donc
devenu un combat intérieur.
Il faut le dire, Nous
sommes parvenus à un point de basculement, un point existentiel,
ce point existentiel est l’étape où soit nous disparaîtrons,
soit nous subsisterons.
Soit Nous Nous libérerons
d’Eux, et Nous existerons, Nous aurons un avenir, ou plutôt,
il y aura un après à l’espèce humaine, soit il est
non-nécessaire de penser à ce qu’il adviendra après, il n’y
aura plus de pensées, d’être, de conscience, Eux étant comme
l’antimatière, l’anti-être, l’anti-conscience,
l’anti-vie.
Avertissement
La
question du délai
Eux savent qu’il y a un délai
qui est devenu très court, ce délai étant celui durant lequel
« Nous » devenons conscient de la vraie nature de
Eux, et ce délai est enclenché, et il reste de moins en moins
de temps avant que Nous Nous coalisions contre Eux et mettions
fin définitivement à leur nuisance, nuisance qui est due à ce
que Eux est en fait une synthèse de toutes les pires nuisances
présentes en Nous. La véritable nature de Eux est la
synthèse.
C’est la raison pour laquelle Nous avons tant
de mal à résister à Eux, c’est
que Eux contiennent ce que nous avons en Nous, combattre Eux
revient à combattre Nous.
Cela signifie que « Eux »
sont des êtres de synthèse, comme l’actuelle fameuse
intelligence artificielle, qui n’est qu’une pensée de
synthèse, « Eux » sont des pseudo êtres, des
existence artificielles.
Le
sablier a été retourné et est en train de se vider, et une
fois vide, il ne sera plus temps pour Eux de parvenir à leur
fin, Eux utilisent donc les derniers instants pour se rendre
inexpugnables et que Nous ne puissions plus jamais faire face aux
nuisances de Eux.
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