Mon
				unique talent 
My only talent 
 
Communication de
				Michel Dakar, le 21 septembre
				2025 
 
http://the-key-and-the-bridge.net/my-only-talent.html
				 
 
 
 
Mon unique talent est heureusement adapté
				à cette époque, car c’est de mettre en mots ce qui n’a
				aucun sens, et notre époque n’a aucun sens, la vie n’a aucun
				sens à notre époque. 
 
Il en faut bien un pour faire
				ce boulot, et c’est moi. 
 
C’est curieux que
				personne ne ressente l’absolu manque de sens de tout ce qui
				existe chez l’être humain de notre époque. 
 
C’est
				curieux que personne ne se demande comment c’est possible que
				les humains dits normaux continuent de fonctionner comme ils le
				font, que les États, les pouvoirs, les organisations continuent
				d’agir comme si de rien n’était. 
 
On arrive à un
				aboutissement. 
 
La société humaine et l’être
				humain individuel se sont figés dès l’époque où les
				premiers États et sociétés structurés en hiérarchies sont
				apparus. 
 
Depuis absolument rien n’a changé,
				l’évolution s’est stoppée, le monde humain s’est pétrifié
				jusqu’à l’absurde que nous commençons à connaître, mais
				qui est devenu l’état normal pour l’humain hiérarchique
				normal, aussi, à part les très rares qui ne sont pas normaux,
				personne ne le remarque. 
 
Le système hiérarchique qui
				s’est mis en place il y a environ 7000 ans est constitué de
				deux catégories d’humains, qui au fond ne font qu’une, mais
				qui en apparence sont distinctes : 
 
La catégorie
				des dominants qui ne vit que grâce à la répulsion de ne pas
				être dominé, c’est à dire qu’ils sont mus par un ressenti
				négatif, qu’ils n’existent que par rapport à autrui et donc
				qu’ils n’existent pas en tant que tel, l’énergie qui les
				meut est celle produite par la peur, la peur de déchoir, de
				tomber de leur hauteur, de leur piédestal, de devenir un
				inférieur. 
 
La catégorie des dominés, qui n’existe
				que dans la fuite de leur réalité, auparavant cette fuite était
				alimentée par ce qu’on dénomme la religion, pour résumer, la
				vie après la mort, la vie réelle, soit évidemment avant la
				mort étant si on y fait face lucidement, intolérable, car c’est
				une non-vie car le dominé est entièrement dépossédé de tout
				par le dominant, et n’a que des simulacres à la place de ce
				qu’est une vraie vie, simulacre de propriété, simulacre de
				droit, simulacre de respect, évidemment simulacre de liberté. A
				notre époque, le procédé de la religion générateur de la
				fuite, est remplacé pour la plupart par la fuite dans les
				médias, les films, les séries, l’irréel d’univers dits
				virtuels où passent la totalité de l’existence des
				dominés. 
 
Un monde absurde donc, le dominant trouve
				son énergie pour fonctionner dans la peur de devenir dominé, et
				le dominé trouve le moyen de supporter sa condition dans la
				fuite de la réalité. 
 
Dans les deux cas il s’agit
				d’un état de fuite, car la peur du dominant provoque la fuite
				dans la domination, c’est à dire dans l’activité frénétique
				et constante dans l’entretien et l’augmentation de sa
				domination, quant au dominé, la fuite est plus claire à
				exposer, elle est plus explicité et déjà reconnue comme une
				activité de fuite. 
 
Ce système de société
				insupportable qui dure depuis environ 7000 ans arrive à son
				aboutissement, les moyens technologiques vont enfin permettre une
				sorte de paix de l’âme, de la conscience, mais au prix de la
				transformation de l’espèce en chose sans vie. 
 
En
				effet, on se dirige vers la transformation des dominés en choses
				mécaniques, dénommée transhumains, robots-biologiques ou
				autrement. 
 
Les dominants vont enfin connaître la fin
				de la peur de devenir dominés, car il n’y autre plus de
				dominés, ceux-ci auront disparus car les humains dominés qui
				étaient encore des êtres vivants deviendront des choses sans
				existence, sans vie. 
 
Par contre il est clair que pour
				les dominants, qui évidemment n’auront pas appris à exister
				sans la relation de domination, il se formera au sein de leur
				groupe une nouvelle catégorie de dominés et de dominants, et le
				processus reprendra  jusqu’à ce qu’il ne reste qu’un dans
				l’absolu. 
 
Est-ce la signification de ce qu’on
				nomme le « dieu » unique dans le judaïsme et son
				pédoncule le christianisme ? 
 
Un être dont la
				caractéristique est la solitude, l’isolement, mais dans une
				dimension cosmique et sans espoir, impensable, insupportable,
				générant une angoisse infinie ? 
 
De la part de
				Michel Dakar, chercheur et explorateur de l’absurde.  
 
 
				 
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