Nobody decides, and that's been the case for around 10,000 years, ever since humanity was formed as a class society, and the unique bond of domination – submission

Personne ne décide, cela depuis environ 10 OOO ans, depuis la formation de l'humanité en société de classes, et du lien social unique et excluant tout autre,
de domination – soumission

Communication de Michel Dakar, Villequier, France, le 21
août 2023

http://the-key-and-the-bridge.net/nobody-decides.html

Documentation :
Film L’œuvre au noir, André Delvaux, 1988. Livre de Marguerite Yourcenar, 1968
https://archive.org/details/delvaux-1988-l-oeuvre-au-noir/Delvaux-1988-L_oeuvre+au+noir.mp4



Il n’y a pas de marionnettiste, il n’y a que des marionnettes.
Il n’y a ni dieu ni maître, ni adepte ni esclave.
Ceux qui passent leurs existences à comploter ne sont que les jouets impuissants des machinations qu’ils s’imaginent créer et mettre en œuvre.


Loi ou enchaînement des causes et des effets, problème du libre arbitre, prédétermination, karma, fatalité islamique, autant en Occident, qu’au Moyen-Orient et en Asie, la conscience a été à la fois générale et confuse, de l’absence de choix dans l’existence, aussi bien au niveau individuel que collectif, dans passé, le présent et le devenir.

Le bien et le mal chrétien n’existent pas, ni les
bons ni les méchants, ni les saints ni les démons, car il n’y a pas le choix de faire le bien ou le mal.

Tous les actes sont prédéterminés par les circonstances passées et présentes, comme si à chaque instant, le mouvement de l’individu ou du collectif n’étaient que ceux
d’un rouage engrené par une infinité d’autres rouages, eux-mêmes engrenés au sein d’une machine gigantesque, appartenant à la fois au passé et au présent, et déterminant tout mouvement dans le devenir.

C’est toucher le fond du problème que de s’étonner que ceux qui
ont la connaissance de cette réalité restent des exceptions au nombre négligeable, au sein d’un état général d’inconscience totale de cette réalité.

Toute la relation de l’histoire humaine est fondée sur le préjugé
présomptueux que l’être humain dispose de sa liberté de choix.

Il existe de quoi remplir une bibliothèque entière rien qu’avec les livres qui traitent de stratégie, alors que ce sont les circonstances passées et leurs enchevêtrements dans le présent qui imposent les décisions, cela de plus surajouté aux prédéterminations intérieures à chaque pseudo décideur, lequel
arrive au monde sans avoir fait le moindre choix de son intelligence, de sa sensibilité, de son milieu social, de ses capacités physiques, de ses penchants, de ses géniteurs, de son pays, de sa culture, etc …

La moindre pensée d’un humain normal ne lui appartient pas, elle est impersonnelle, elle est partagée avec les milliards d’autres humains de son espèce, celle des normaux.

Même plus, chaque nouveau né humain n’a même pas fait le choix de naître ou de ne pas naître, ni du choix de son espèce, soit humain plutôt qu’un autre animal, insecte, ni du choix de son appartenance à un règne, animal plutôt que végétal, voire bactérie, virus, ou cristaux
qui se forment et grandissent dans une solution aqueuse, ou dans une lave dans la profondeur de l’écorce terrestre …

Ceux qui possèdent cette conscience de l’absence de libre arbitre se reconnaissent à certains signes .

1 - Ils sont totalement inadaptés à la société normale, de ceux qui ne voient pas leur totale absence de libre arbitre.
Ils voient les humains normaux et leurs sociétés comme des entités mécaniques, prévisibles, au mieux risibles, au pire sinistres.

2 - Ils se reconnaissent dans certains courants de pensées, au nombre de trois, appartenant au monde politique et philosophique, le plus ancien étant le taoïsme, qui pris naissance en Chine il y a environ 2500 ans, et les courants anarchiste et communiste européens
du 19 ème siècle.

Ces courants possèdent un socle commun, qui est de dépasser la différentiation en général, qu’elle soit sociale pour l’anarchie et le communisme, ou existentiellement globale pour le taoïsme, ces deux approches de la réalité se complétant, et pouvant
aboutir à une synthèse.

3 – ils possèdent leur propre pensée, leur propre langage, leur propre manière de voir le monde, ce sont des personnes authentiques, des individus vrais, les autres,
les normaux, n’ayant aucun de ces attributs, les « normaux » ne faisant qu’exprimer ce qui est inscrit en eux par les circonstances extérieures, ils ne sont que des sortes de terminaux d’ordinateur véhiculant le flux d’électrons issu du cerveau central machinal. Ce sont en réalité des hommes-choses, des non-personnes, des non-êtres.

C’est le système domination – soumission, inscrit socialement par les classes, formalisé par une pyramide, son sommet extrêmement réduit, jusqu’à un point, en apparence régnant sur le corps de la pyramide, en apparence seulement, car dans ce type de système, car c’est un système et
c’est uniquement cela qui pose problème, que cela soit un système, chacun de ses constituant, que cela soit la pointe du sommet ou les éléments de la masse, ne sont plus que des rouages n’ayant aucune indépendance, liberté de manœuvre, l’ensemble qui forme ce système imposant à chacun de ses éléments sa trajectoire. Le mouvement général de tout système étant d’ailleurs lui-même mécanique, prévisible, dénué de toute surprise, comme peuvent l’être les circuits jouets pour enfants ou adultes immatures, de trains miniatures. L’unique cas de changement de trajectoire étant le déraillement ou l’épuisement de la source d’énergie qui le fait mouvoir.

Pour revenir à un état de choix, il faut changer d’état, quitter l’état de système pour un état de non-système, un état social où chaque élément retrouve son individualité, son autonomie, alors l’humanité pourra reprendre son destin en main.

Pouvoir déterminer son devenir est antinomique de l’état de système, cet état de système étant induit par la structure sociale inégalitaire fondé sur le lien domination – soumission et les classes.

Dans cet optique, ce à quoi nous assistons en cette époque, l’effacement de la domination occidentale, n’est qu’une simple péripétie sans importance, le système est inchangé, le sommet de la pyramide humaine va être occupé par une ou d’autres puissances que l’Occident, jusqu’à ce que l’entropie du système l’emporte et que ce système finisse comme tout système par disparaître.

Dans un état de non-système, l’entropie n’existe pas.