Il n’y a pas d’abus psychiatrique
Second
rapport publié sur l'Internet, sur mon expérience en tant qu'engagé en politique en France depuis environ 30 ans, soumis depuis août 2024 à une contrainte de psychiatrie policière politique sur ordre de l’État policier français.

De Michel Dakar, le 16 février
2025 à Villequier en France

http://the-key-and-the-bridge.net/second-report-on-my-experience-of-political-police-psychiatry-on-the-orders-of-the-french-police-state.html


Sommaire :
1 – Second
rapport : Il n’y a pas d’abus psychiatrique
2 – Documentation : le DSM 5 en pdf et en français







1 – Il n’y a pas d’abus psychiatrique

Il n’y a pas d’abus psychiatrique car la psychiatrie est en soi un abus.

C’est le type de système social unique dans lequel nous existons, inégalitaire, de classes, de domination, de division de la masse dominée jusqu’à sa fragmentation en individus isolés et ennemis les uns des autres au profit de la classe détenant le pouvoir, qui est la cause originelle des maladies des gens.

Ce système est un abus en soi, dans un système où la norme est un abus, où l’abus est normal, il n’y a pas de notion d’abus, et la psychiatrie qui n’est que l’un des instruments de ce système pour le maintenir en place, dans son domaine d’action, en écartant ceux qui d’une manière ou d’une autre ne peuvent pas servir au système comme les autres individus qui sont réduits à de simples rouages, il n’y a pas d’abus.

Comme pour la prison, où on trouve les politiques et les droits communs, il y a en psychiatrie les individus politiques et les droits communs à redresser pour en faire des rouages acceptables pour le système.

Ainsi, lors de mon internement de trois semaines à Sotteville-les-Rouen, j’étais dans un service qui était visiblement dédié (en partie), au traitement des politiques (incluant des cas para-politiques), car sur un effectif d’environ 25 internés, il y avait la proportion impossible de 5 cas non-droit commun, ce qui fait environ 20 %. Lors de mon internement au Havre qui a suivi, sur un effectif d’environ 50, on étais deux soit environ 4 %, ce service n’étant pas spécialisé dans le redressement des politiques.

Ce que je dénomme droit commun, sont les personnes saturée de traumatismes, que la situation sociale, matérielle, le confort de vie, l’environnement familial, affectif, amical, géographique, l’état de sécurité, soit globalement la qualité de vie, ne permettent pas de les digérer. Par un phénomène qui doit relever de mécanismes de survie, ces personnes extériorisent leurs traumatismes, s’en libèrent, ce qui se manifeste selon les cas, par ce que les psychiatres dénomment paranoïa, schizophrénie et autres troubles exposés dans le registre des troubles psychiatriques dénommé DSM 5 (voir lien dans documentation).

Ce que je dénomme politiques, sont des personnes que le système a décidé d’écarter de la vie publique, pour des raisons soit purement politiques, soit économiques, l’économie relevant de l’ensemble politique. Il existe une catégorie supplémentaire de politiques, il s’agit des droits communs pénaux, ayant commis un délit ou un crime, qui jouent les fous. C’est à leurs risques et périls, j’en ai rencontré un qui commençait à le regretter car son traitement s’orientait vers les méthodes gravement destructrices de la personne, comme les électrochoc et le Rtms (choc par induction magnétique).

Pour élargir la vision des choses, ce qui est indispensable, il ne peut y avoir dans ce type de système de notion de victime, car tous les individus sont des victimes, l’état normal, la norme est la victime, et ceux des classes supérieures, et même ceux qui croient commander au sommet de la pyramide et même celui qui est installé sur sa pointe, le sont aussi, car ils ne sont eux-mêmes que des rouages.

De même, il ne peut y avoir d’injustice, l’injustice étant la norme, la justice étant l’injustice, l’appareil judiciaire n’étant que l’un des instruments du système pour réguler la marche de ce système et assurer sa pérennité, comme l’appareil psychiatrique.

Parcourir le DSM 5 est indispensable, car on prend conscience de la nature paranoïaque du système, ce système étant fondé sur la paranoïa, ce qui est inévitable, car dans un système pyramidal inégalitaire, le sommet ne peut que vivre dans la terreur de son renversement, et se méfier systématiquement de tous ceux qui lui sont inférieurs, soit de toute l’espèce humaine. Ils finissent même par se méfier d’eux-mêmes et par se voir comme leur pire ennemi. Ceux du sommet de la pyramide sont les paranoïaque aboutis.

Le fameux DSM 5 qui est l’opinion sur la maladie mentale d’un système qui est - il faut le dire - dément, dont la démence est la norme, arrive même à définir une maladie mentale dénommée normopathie, soit que ceux qui sont trop normaux sont des malades mentaux. Pour le DSM 5 qui est la bible de la normalité, cela veut dire que personne ne doit échapper à l’œil paranoïaque du psychiatre, l’un des instruments de régulation du système. Dans ce type de système parvenant à son plein épanouissement, c’est toute la société qui devient un unique camp psychiatrique, avec à la direction du camp, une sorte de dieu de la paranoïa, trônant derrière un bureau, en blouse blanche, et avec pour devise, suspendue au-dessus du porche d’entrée du camp, là où doivent passer les prisonniers à leur entrée, « La paranoïa rend libre ».



2 - Documentation

2 – 1 DSM 5
http://the-key-and-the-bridge.net/DSM-5.pdf

2 – 2 https://www.msdmanuals.com/fr/professional/troubles-psychiatriques

2 –
3 Dossier internement psychiatrique sur ordre préfectoral du 8 août 2024 au 21 octobre 2024
http://the-key-and-the-bridge.net/internement-psychiatrique-michel-dakar.html
Mis à jour le 16 février
2025

2 –
4 Premier rapport, 29 janvier 2025 : Ne pas voir sa propre réalité
http://the-key-and-the-bridge.net/first-report-on-my-experience-of-political-police-psychiatry-on-the-orders-of-the-french-police-state.html