The great reset of today is the culmination of the great imprisonment of 10,000 years ago
La grande remise à zéro actuelle est l'aboutissement du grand emprisonnement d'il y a 10000 ans

Communication de Michel Dakar, le 8
juin 2023, Villequier, France

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Il y a environ dix mille ans, au commencement de la période dite historique, l’espèce humaine a entamé sa mutation, passant d’un mode d’existence symbiotique avec la nature, à un mode d’existence séparée de la nature, et l’apparition des notions d’intérieur et d’extérieur, auparavant, ces deux notions étaient confondues en une seule, car l’être individuel humain se projetait dans l’Univers et l’Univers se projetait dans l’être individuel humain.

Cette séparation s’est formalisée par la clôture, entourant les villages, cités, et même royaumes, états, empires, les frontières, et à l’intérieur de ces espaces, par d’autres clôtures, cloisons les divisant et cela voire à l’infini, sectionnant la société humaine en classes, castes, par la hiérarchie, l’inégalité, la possession.

Avant 10000 ans, l’être humain était symbiotique de l’Univers et le principe de la vie était la continuité, après 10000 ans, l’être humain est en rupture d’avec l’Univers et le principe de sa vie est le sectionnement, son mental, sa psyché est de même fondée sur le sectionnement, la discontinuité est présente dans son âme, son esprit. Le nouveau être humain individuel est un non-être discontinu, chaque nouveau être humain individuel est en fait une multitude.

On peut avoir une idée de ce qu’était le vrai humain avant sa mutation en non-humain, en « alien », par les traces de sa créativité qu’il a laissé dans les grottes de type Lascaux, qui remontent dans le temps peu avant sa transformation (18000 ans).

Un humain de notre époque ne peut comprendre la mentalité de l’être humain de la période préhistorique, seuls ceux qui sont doués pour le mysticisme, et particulièrement ceux qui sont naturellement attirés par les chemins asiatiques, dont les plus connus sont le bouddhisme, le taoïsme et l’hindouisme, peuvent faire l’expérience de la plénitude de ce qu’à pu être l’existence des humains préhistoriques, il faut là dire qu’en sont exclus les humains imprégnés des conditionnements des religions dites du livre, judaïsme, christianisme et islam, qui sont le fruit direct de la rupture de l’humain avec l’Univers.

Il suffit d’observer le comportement des animaux, pour ceux qui ont la chance rare et de plus en plus rare, de pouvoir côtoyer des animaux en liberté et se gouvernant à leur propre idée, de pouvoir partager leur vie, pour connaître ce que pouvaient être les anciens humains avant leur enfermement dans un espace situé hors de l’Univers.

Cet enfermement dans un espace situé hors de l’Univers a peu à peu modelé un tout autre mental que celui de l’humain préhistorique ou vrai humain, au point où on peut dire qu’il ne s’agit plus de la même espèce.

Il y a eu une espèce humaine datant d’avant 10000 ans, et une autre espèce, qualifiable de non-humaine, postérieure à cette date.

Nous sommes cette espèce autre, non-humaine et non-animale, une espèce alien à l’Univers, dont l’aboutissement est proche, avec le dénommé « Great reset », qui est soit disant la grande remise à zéro, alors qu’il s’agit de l’achèvement de la mutation commencée il y a 10000 ans, ce qu’on dénomme « transhumanisme », qui doit être le fruit du Great reset, est en fait la formalisation physique de cette métamorphose, en non-être biologique, en alien de l’Univers, en machine.


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The case of plants
Le cas des plantes
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