The state of the system is a state of non-voluntariness
L’état de système est un état de non-volonté


The radical omission in the entire history of human thought
L'omission radicale dans toute l'histoire de la pensée humaine

Communication de Michel Dakar, le
25 septembre 2023, Villequier, France

http://the-key-and-the-bridge.net/the-radical-omission-in-the-entire-history-of-human-thought.html


What is the radical omission common to these four works?
Etienne de la Boétie Discourse on Voluntary Servitude 1548
Frederick II of Prussia Political Testament 1752
George Orwell 1984 1949
Theory and Practice of Oligarchic Collectivism J. B. E. Goldstein 1948

Quelle est l'omission radicale commune à ces quatre oeuvres :
Etienne de la Boétie Discours de la servitude volontaire 1548
Frédéric II de Prusse Testament politique 1752
George Orwell 1984 1949
Théorie et pratique du collectivisme oligarchique J. B. E. Goldstein 1948

Documentation :

1 -
Etienne de la Boétie Discours de la servitude volontaire 1548
https://archive.org/details/etienne-de-la-boetie-discours-de-la-servitude-volontaire-1548

2 - Frédéric II de Prusse Testament politique 1752
https://archive.org/details/diepolitischente00freduoft

3 - George Orwell 1984 1949

https://archive.org/details/ALLM7089_eleve_1984

4 - J. B. E. Golstein Théorie et pratique du collectivisme oligarchique 1949
https://archive.org/details/TheorieEtPratiqueDuCollectivismeOligarchique

http://aredam.net/analyse-du-livre-Theorie-et-pratique-du-collectivisme-oligarchique-de-J-B-E-Golstein-paru-en-1948.html

5 - Compléments secondaires de documentation :

Sun Tzu L’art de la guerre – 2500 ans
Friedrich Nietzsche, La Volonté de puissance, 1901
Victor Serge (Kibaltchiche), Ce que tout révolutionnaire doit savoir de la répression, 1926
Elias Canetti, Masse et puissance, 1960
Vladimir Volkoff, La désinformation arme de guerre, 1986


Illustration commentée
 :

A travers ce document servant d’illustration, est exposé
un état de système où personne n’a de volonté, ni de choix, ni de décision, où chacun agit comme un rouage, depuis le sommet de la hiérarchie jusqu’à sa base, au point que les notions de hiérarchie, de sommet et de base sont fallacieuses, et même la forme pyramidale qui schématise une société en état de système.

http://the-key-and-the-bridge.net/dossier-mairie-rives-en-seine-caudebec-tennis-club-societe-move-on-up-surville-eure.pdf





1 - L’état de système est un état de non-volonté



Il n’y a rien de volontaire chez l’être humain, ni dans aucune forme de vie depuis l’apparition de la vie il y a environ 13 milliards d’années (apparition dénommée « naissance de l’Univers dans la logique propre aux occidentaux, en réalité la vie n’ayant ni naissance ni mort, ni temporalité, ni différentiation).

Depuis l’ouverture de cette fenêtre de réalité dénommée « notre Univers », il y a un état global de système, soit un ensemble qu’on dénomme dans notre langage une « machine », où chaque élément qui compose la totalité de cet Univers, de cette machine, est l’équivalent d’un rouage de mécanique, qui ne jouit pas de la plus infinitésimale marge d’autonomie.

Dans ces conditions il n’existe pas d’acte de volonté, de volition, dans le cas de La Boétie, il ne peut y avoir de servitude volontaire ni involontaire (le contraire d’une chose qui n’existe pas n’existe pas), ni d’ailleurs de domination volontaire ou involontaire, donc il n’existe ni domination ni servitude.

Il n’y a donc ni maître ni esclave, il n’y a qu’un ensemble de rouages.

Voilà cette omission commune à La Boétie, Frédéric II de Prusse, Orwell et le pseudo Goldstein, et secondairement Sun Tzu,
Nietzsche, Kibaltchiche, Canetti, Volkoff.

Il faut avant de poursuivre, évoquer le cas des trois religions dites du Livre, en fait une seule religion [ comme un tableau en trois parties, formant un ensemble unique dénommé triptyque :

https://arthive.com/fr/hieronymusbosch/works/401752~Jugement_dernier#show-work://401752

https://passerelles.essentiels.bnf.fr/fr/image/7f61ee2e-322a-41f4-b30e-1ae2c5175f2f-jardin-delices-jerome-bosch ]

le judaïsme, le christianisme et l’islam, ce triptyque étant le cas le plus fallacieux de rendu de la réalité, car l’inexistence de la volition efface l’idée de dieu, de créateur, de création, de naissance et de fin, donc de temps, de péché, de bien et de mal, de serviteurs et de maîtres, de domination et de soumission, d’impur et de pur, de religion, de sacré et de profane, toutes notions qui sont à rejeter si on veut accéder au réel, et commencer à exister, et donc à vouloir, car être c’est vouloir.

Les orientaux avec le taoïsme se sont le plus approchés de la réalité.




2 - Naissance du libre-arbitre

Les prémisses


La prédestination

Les penseurs chrétiens vers le 5ème et 16ème siècle (Saint Augustin – actuelle Algérie et protestatisme européens) se sont penchés sur le problème de la prédestination, certains étant prédestinés à faire le bien ou le mal, à devenir riches et puissants ou misérables et gens de rien. Cela annulait l’idée de péché puisqu’il n’y a plus de choix, et de bien et de mal puisqu’il n’y a plus de péché, et même de dieu, car les actes de dieu (création du monde, création de l’homme, création du peuple élu) sont non-décidés par dieu mais déjà inscrits dans le déroulement du temps. Cette doctrine de la prédestination dut abandonnée.

Ce qu’il faut en retenir est que l’apparition de la doctrine de la prédestination manifeste l’intuition que la vie est un état de système, une mécanique, dont la marche est donc prévisible, comme pour tout mouvement mécanique, et dont la connaissance approfondie de son fonctionnement permet de connaître son évolution globale et celles des éléments ou rouages particuliers qui constituent cette mécanique.

En ce qui concerne l’Orient, la doctrine indienne de la loi du « karma », qui est l’enchaînement des causes et des effets jusqu’en remontant au début du monde, est une illustration majeure qui dépasse de très loin la pensée chrétienne, de l’intuition que la vie est un état de système, une machinerie, et que la voie pour sortir de l’état machinal, ou état de système, est l’éveil de la conscience, parvenir à un état de conscience, cela devant être pris comme conscience de l’enfermement dans un état machinal ou de système, soit de non-choix.

La taoïsme chinois a poussé le plus loin qui puisse être cette prise de conscience, jusqu’à la plus haute radicalité et abstraction, jusqu’à son essence même, en dénommant la conscience, le tao, ou la voie.

Le bouddhisme pour finir, a énoncé le mécanisme, l’articulation de base, la brique qui fonde l’état de système de la vie, et a donné la solution pour prendre la route, la voie, le tao, de l’éveil de la conscience de l’enfermement dans l’état de système.

Cette articulation de base du système-vie a été énoncée par l’empereur chinois Liang Wudi « la vie se nourrit de la vie », ce qui conduit au respect absolu de toute forme de vie, même la infinitésimale.

Le bouddhisme qui est une doctrine qui se place dans le plan émotionnel, affectif, sensible, à la différence du taoïsme abstrait et de karma indien qui est une logique, a pris comme fil d’Ariane le ressenti de la souffrance, et le chemin à suivre pour sortir du labyrinthe, soit parvenir à l’éveil de la conscience, de mettre fin à la souffrance.

L’unique but du bouddhisme, comme l’expose Alexandra David Neel, dans on livre sur le bouddhisme originel (Le bouddhisme du Bouddha, 1960), est de mettre fin à la souffrance.

Ce qui dénommé l’éveil, le « nirvana », est l’éveil de la conscience de l’état de système, c’est l’état de système qui engendre la souffrance, le système est souffrance.

Ce qui dénommé monde de l’illusion (samsara) est l’illusion que l’état de système est le monde et l’unique possible (alors qu’il s’agit d’une étape dans l’évolution du monde).




3 – Gregory Bateson (1904 - 1980), l’Ecole de Palo Alto, la création du systémisme occidental, la cybernétique

La prise de conscience de son propre état d’être a émergé au 20è siècle en Occident, sous la dénomination de systémisme.

Le leitmotiv de Gregory Bateson qui en fit l’ouverture se trouve dans ses ouvrages, principalement La nature et la pensée, Pour une écologie de l’esprit.

Il s’agit de rechercher « la structure qui relie ».

Tout est en effet relié, l’ensemble, l’Univers, étant une unique structure qui relie.

La suite de ce texte apparaît dans le nouveau texte à l’adresse suivante :


Developing empathy, the gateway to the universal
Développer l’empathie, la porte de l’Universel

http://the-key-and-the-bridge.net/developing-empathy-the-gateway-to-the-universal.html