Le transhumanisme n'est qu'une étape intermédiaire vers un but que peu connaissent

Communication de Michel Dakar, le 12 janvier 2025

http://the-key-and-the-bridge.net/transhumanism-is-just-an-intermediate-step-towards-a-goal-that-few-know-about.html



L’instauration d’un type unique de structure sociale il y a environ 10 000 ans, sur toute l’espèce humaine, hiérarchique pyramidal, par nature instable car intrinsèquement générateur de souffrance, mène à rechercher un état psychique ne ressentant pas cette souffrance.

Ce qui est en contradiction entre l’individu et la structure sociale hiérarchique pyramidale est justement l’individualité, la personnalité, et la conscience, trois termes qui au fond ne sont qu’un, car la conscience provient de l’individualité et de la personnalité, comme on pourrait dire que l’individualité naît de la conscience et de la personnalité, et la personnalité naît de l’individualité et de la conscience.

L’individu, ou être, souffre de devoir exister au sein d’une société hiérarchique pyramidale, car la société hiérarchique pyramidale nie l’existence de l’individu.

Ce qu’on nomme transhumanisme, qui est la métamorphose en cours de l’humanité, est définie comme étant une fusion de l’humain et de la machine.

Mais cette fusion dans la machine n’est que la fusion des individualités dans une entité unique où les individualités disparaîtront.

Le but réel et encore inconscient du transhumanisme est la fin de la souffrance et pour ce faire, la disparition de ce qui cause la souffrance au sein d’une société hiérarchique pyramidale, l’individu, la personnalité et la conscience.

Il faut là remarquer que la cause réelle originelle de la souffrance est considérée comme immuable, que le seul type de société envisageable est celui hiérarchique pyramidal, alors qu’il existe un nombre infini d’autres types de sociétés.

Les anarchistes européens du 19ème siècle, ainsi que les penseurs taoïstes chinois d’il y a 2500 ans avaient ouvert un champ d’exploration contenant d’autres conceptions de structures sociales.

Le transhumanisme n’est que le premier pas vers une fatalité plus vaste qui est la disparition de la conscience d’être chez l’espèce humaine, et plus largement de la disparition de toute notion de conscience dans ce qui environne l’espèce humaine.

Que le support biologique de la conscience disparaisse au profit d’un ensemble mécanique n’est qu’un détail, il est probable que l’ensemble mécanique sera lui-même un stade dans cette évolution, pour se résoudre dans des configurations d’ondes. Tout cela est sans importance.

La perte de la conscience est déjà bien avancée dans certaines régions du monde, et chez certains groupes humains, comme en Chine, en Russie, chez le peuple juif, partiellement en Occident, la conscience semble résister en Amérique du Sud, en Afrique, et dans quelques rares peuplades dites arriérées.

Dans les philosophies d’Orient, comme le bouddhisme et l’hindouisme, il s’agissait de dépasser son moi individuel pour parvenir à la conscience supérieure, le moi étant défini comme une illusion.

Encore fallait-il avoir développé pleinement sa propre conscience individuelle, soi son propre moi, sa propre personnalité, son propre individu, pour l’abandonner au profit d’une conscience infiniment plus vaste, universelle.

Là, c’est tout le contraire, l’atrophie constante de la personnalité, de l’individualité et de la conscience mène à son abandon non pas dans une conscience universelle, mais dans une entité non-consciente, une manière de néant, dans la mesure où on pourrait définir l’Univers comme étant La Conscience, dans un anti-Univers, ce qui pourrait définir ce qu’on nomme « Métavers ».