A
quoi bon continuer ?
Communication de Michel Dakar,
Villequier, France, le 29 décembre 2024
http://the-key-and-the-bridge.net/what-s-the-point-in-continuing.html
A
quoi bon continuer à écrire et à communiquer sur l’activité
politique de l’espèce humaine dans sa globalité, et de tenter
d’influer sur son évolution et tenter d’orienter son
devenir, comme je le fais depuis maintenant presque trente ans,
vers ce que je pressens être l’unique forme sociale viable
pour une espèce douée des capacités que possède l’espèce
humaine, soit une vie sociale détachée de la recherche de
pouvoir, de domination, d’accaparement, acceptant toutes les
autres formes de vie, favorisant leurs propres évolutions,
favorisant l’éveil de tous les individus, car chaque individu
qui s’épanouit est une source d’épanouissement pour les
autres. Cette intuition de l’unique voie viable pour l’espèce
humaine a été déjà explorée par deux courants de pensées
dans l’histoire humaine, il s’agit du courant dit anarchiste
européen au 19 ème siècle, et du courant dit taoïste chinois,
antique, il y a environ 2500 ans, à ne pas associer à ce qu’on
nomme religion taoïste sans aucun intérêt, comme toutes les
religions.
Ces deux balises étant posées, il est
facile de positionner la proue du navire humain vers ce qui est
la véritable terre promise, non pas par un dieu, car il n’y a
aucun dieu, il n’y a que le réel, l’Univers et la vie, le
réel, l’Univers et la vie n’étant qu’une unique entité,
comme l’ont si profondément et sensiblement ressenti les
anciens penseurs taoïstes chinois, et comme l’ont si
profondément et sensiblement ressenti les penseurs anarchistes
environ 2500 ans plus tard en Europe pour voyager jusqu’à
cette terre promise en construisant le navire anarchiste, soit
une société égalitaire, sans hiérarchie, sans l’appropriation
hors ce qui est strictement nécessaire à la vie personnelle,
dans des sociétés communautaires restreintes, des sortes de
familles élargies comptant environ au maximum une cinquantaine
d’individus formant la cellule politico-sociale de base, où
toutes les décisions se prennent au consensus, où aucune voix
ne prévaut sur une autre, où l’individu importe autant que la
communauté, où le ciment social est la synergie et non pas la
hiérarchie, ces communautés étant reliées les unes aux autres
par des réseaux s’étendant sur toute la planète, et formant
une forme d’autogestion globale planétaire, où chaque
communauté est en liaison avec chacune des autres communautés
et décide en symbiose de la globalité avec toutes les autres
communautés, l’idée et les personnages de représentation et
de représentant étant formellement exclues. Le paradis sur
terre est possible et réalisable, il a été défini par les
anciens taoïstes et les anciens anarchistes, dans deux régions
situées aux antipodes l’une de l’autre, et à 2500 ans de
distance, chacun des deux courants de pensée ayant exploré un
domaine différent de l’autre et complémentaire, le domaine de
la logique organisationnelle matériel pour les anarchistes, et
le domaine de l’intuitivité mystique cosmique pour les
taoïstes.
L’espèce humaine et la vie est une page
blanche où tout peut être écrit, il y a une totale liberté de
création du devenir, il n’existe pas de fatalité ni de
déterminisme.
Le courant dominant dans l’actuelle
espèce humaine agit comme si il existait le déterminisme, et
qu’on ne puisse s’affranchir de l’organisation sociale
animale fondée sur la domination d’un territoire, la
hiérarchie et la domination par un chef dans le groupe. La
domination, la hiérarchie formaient la base de l’organisation
viable pour les sociétés animales, mais sont en totale
inadéquation avec une espèce animale qui a évolué en
augmentant de façon exponentielle ses capacités intellectuelles
comme le fait l’espèce humaine. Conserver la société animale
comme mode d’organisation pour l’espèce humaine mène à
l’auto-destruction.
Il est devenu très clair qu’il
est maintenant impossible pour l’espèce humaine de s’extraire
de l’ornière où elle s’est encastrée de la forme sociale
animale, qui est devenue comme le rail unique d’où elle ne
peut s’échapper et changer sa direction.
Il n’y a
plus rien à faire, maintenant et pour une courte durée de temps
à l’échelle de l’Univers, il existe bien un déterminisme
dans le contexte restreint de l’espèce humaine et de la vie
sur la planète terre, pour une durée très restreinte car on
voit bien que le processus de nécrose est déjà bien
avancé.
Il ne reste plus aux derniers voyants, qui
eux-mêmes disparaîtront, et sans aucun doute bien avant la
disparition de la totalité de l’espèce, qu’à accompagner
cette espèce mourante.
Note sur
l’auteur Michel Dakar :
Michel Dakar a été
placé en août 2024 en hôpital psychiatrique afin qu’il cesse
de communiquer sur l’Internet. Après deux mois et demi
d’incarcération à Sotteville les Rouen et au Havre, il est
actuellement suivi autoritairement par un psychiatre et une
psychologue pour une durée indéterminée qui pourrait durer des
années.
C’est un nouveau mode de censure et de
répression de la dissidence qui commence à être mis en place
par le régime et qui pourrait s’étendre.
Michel
Dakar peut à tout moment être de nouveau incarcéré, ses deux
sites internet
« La Clé et le pont »
http://the-key-and-the-bridge.net/
ouvert en 2022 et « Aredam » (Association de
réhabilitation de Daniel Milan) http://aredam.net/
ouvert en 2004 et conservé en tant qu’archives publiques en
2022, n’ayant pas été fermés par l’autorité publique et
étant surveillés.
Ce
qui a dérangé dans l’activité publique de Michel Dakar est
la partie de son travail consacrée à la Palestine et au
judaïsme, travail qui dure depuis plus de 20 ans. Le processus
actuellement devenu évident du génocide du peuple de Palestine
ayant été dénoncé publiquement par des manifestations
organisées par Michel Dakar place de la Fontaine des innocents à
Paris, dès 2006
:
http://aredam.net/halte-au-genocide-des-palestiniens-2006.html
Voir
le dossier d’incarcération de Michel Dakar comportant les
documents
officiels :
http://the-key-and-the-bridge.net/internement-psychiatrique-michel-dakar.html
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