L’anti-tao, le judaïsme, est aussi le tao

Communication de Michel Dakar, Villequier en France, le 1
3 mars 2024

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Illustrations :

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Sommaire :
1 - Judaïsme et taoïsme
2 - Quelques effets du tao
3 – Premier chapitre du tao tö king, traduit par
Liou Kia-Hway
4 - Documentation (œuvres
d’essence taoïstes)




1 - Judaïsme et taoïsme

Le judaïsme pose un problème au taoïsme, ce que j’entends par taoïsme, est non-pas la religion taoïste, mais le nom donné à ce courant de pensée récurrent qui a toujours existé, de tout temps et dans toutes les régions du monde (c’est en Chine il y a environ 2500 ans qu’il a été nommé ainsi), ce courant étant constitué par les rares humains ouverts au monde, et en porte à faux avec le courant dominant des humains majoritaires qui tendent vers la fermeture au monde, les juifs étant au sommet dans l’échelle de la fermeture au monde.

Or, le taoïsme est par nature englobant, il est à la fois tous les contraires, il est unité, il est non-excluant, tout ce qui est est tao.

Le judaïsme, qui est par essence l’exclusion, le
rejet, la rupture, la fermeture est en apparence seulement un anti-tao.

En apparence seulement, car le tao inclue aussi le principe de fermeture, car étant l’ouverture totale, il porte en lui-même le principe de fermeture totale, mais non-pas dans l’esprit du manichéisme, d’opposition
des contraires, le bien contre le mal dans une lutte perpétuelle, mais en les fondant dans l’unité.

Pour illustrer le principe de fermeture totale, d’exclusion, de rejet, voici une œuvre remaniée du dessinateur juif dit TIM, ainsi que sa biographie :

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Le judaïsme suscite légitimement un rejet universel de la part des non-juifs, c’est à dire de toute l’humanité sauf les juifs.

Les seuls non-juifs qui apprécient le judaïsme sont ceux que le judaïsme trompe, et ceux qui le judaïsme a corrompu et mis à son service.

Le judaïsme se pose comme l’ennemi mortel et implacable des non-juifs, ou de l’humanité dans son ensemble, le judaïsme considérant que les juifs sont d’une nature supérieure à l’espèce humaine, donc qu’ils sont non-humains.

Le but unique du judaïsme est d’éliminer les non-juifs, soit les humains, et d’instaurer l’espèce des juifs comme seule occupant la planète, voire l’Univers.

C’est en cela que l’esprit du tao doit se pencher sur le judaïsme, car tout se passe comme si le judaïsme était un anti-tao, tout se passe comme si l’existence du judaïsme effaçait celle du tao, ce qui est impensable, car le tao se confond avec l’Univers.

Le tao qui est la voie de l’humain vers l’universel, et l’humain n’étant qu’un élément de l’universel, le tao est la voie de l’univers vers son accomplissement, vers sa plénitude, soit l’accomplissement en soi, semblerait être mis à mal, voire détruit par le judaïsme.

Le judaïsme se trouve sur le chemin du tao, et pour que le tao puisse s’accomplir, il doit intégrer le judaïsme, qui est en apparence, un anti-tao, un anti-accomplissement.

Voilà le problème humain posé par le judaïsme, ou plutôt, le problème que le judaïsme pose à l’évolution de la vie, à son stade actuel, sur la planète terre, appartenant au système solaire, dans notre galaxie, elle-même appartenant à un amas de galaxie, cet amas appartenant à un super-amas, et ainsi de suite jusqu’à atteindre la globalité.

Au proche-orient il y a environ 2500 ans, est né le judaïsme, une religion, à la même époque en Chine, s’est formalisé le taoïsme, soit la voie de l’accomplissement, qui n’est pas une religion, les deux sont des parties de l’univers, soit le tao, qui est à la fois voie, accomplissement, globalité et particularité, les deux ne sont pas antinomique, il ne faut pas combattre le judaïsme, mais l’intégrer à la voie, au tao, ce qu’il est déjà. C’est uniquement notre manière de prendre le problème du judaïsme qui n’est pas aboutie.

Le judaïsme n’est qu’un symptôme du tao, de la globalité de l’humanité et au-delà de l’univers.

C’est de la totalité, soit du tao, qu’il faut traiter et non du seul point de vue restreint du judaïsme.

Les anciens taoïstes avaient le respect du tao, comme ils étaient conditionnés jusqu’à la moelle au respect de l’autorité, ils ne pouvaient remettre en question le tao, le critiquer.

L’espèce humaine, du moins les très rares qui suivent le tao (que je nomme la voie de l’accomplissement), sont maintenant aptes à le faire (critiquer le tao).

C’est l’étape à laquelle nous sommes parvenus, où le tao, la globalité est parvenue.

Il n’y a rien de sacré, de divin, même le tao est imparfait, et surtout lui.

Il s’agit de se parfaire, de s’améliorer, de la parfaire. « Le » et « se » se confondent.

Il s’agit de donner une suite au tao tö king.

Il n’y a ni au-delà, ni surnaturel, ni d’autres dimensions, ni d’ailleurs, l’univers est une unité, est l’unité, est le tout.

Chaque éléments de l’univers qui évolue, est l’univers qui évolue, chaque élément est l’univers.

L’objet du second volume du tao tö king est le savoir être au monde.

Le chemin nous est indiqué par sa direction opposée prise par le judaïsme, le judaïsme étant l’image inversée du tao dans le miroir, le judaïsme et ses appendices le christianisme et l’islam, qui ont développé le savoir non-être.

Mais le savoir non-être est consubstantiel du tao, de l’univers.

C’en est même une partie indispensable.

C’est le point de repère qui permet d’avancer dans la voie du tao, soit dans le dépassement de la particularité et de la globalité, le particulier devenant le tout et vice versa.

L’une des formalisations du tao (il y en a une infinité d’autres, dans le chapitre 2 j’en ai placé quelques unes récentes), eut lieu pendant la période chinoise dite des royaumes combattants, il y a environ 2500 ans, période qui dura environ trois siècles, marquée par une continuelle horreur, comparable sur une durée dix fois moindre, à ce que connu l’Europe au 17ème siècle avec la guerre de trente ans.

Cette période de 300 ans d’horreurs qui pouvait paraître sans horizon, sans fin, provoqua la recherche chez les individus d’élite, de la voie, de l’issue.

Nous entrons maintenant dans une époque similaire, mais encore plus affreuse et longue, il faut en avoir conscience, qui est propice à la continuation de la recherche d’une issue, de la continuation de la voie.



2 - Quelques effets du tao

Mystiques et magiciens du Tibet 1929 Alexandra David Neel
(un effet du temps du tao, cultivé dans l'ancien Tibet)
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Explication :

Le Tibet fut avant sa conquête par la Chine, un équivalent du Vatican, avec cette différence qu’il ne constitua pas un empire planétaire, et se restreingna au sein de la chaîne des Himalaya, à l’écart du monde, où son clergé put développer des recherches psychiques, qui ne sont que des effets mineurs, négligeables, quasi sans intérêt, de l’état d’accomplissement, de l’état de tao.

Mais par la relation qu’en fait Alexandra David Neel on peut constater que les repères qu’on imagine intangibles ne le sont pas, comme la réalité, le temps, l’imagination et la matière etc ...




3 – Premier chapitre du tao tö king

Traduction Liou Kia-Hway, Editions Gallimard, 1967

Le tao qu'on tente de saisir n'est pas le tao lui-même;
le nom qu'on veut lui donner n'est pas son nom adéquat.

Sans nom, il représente l'origine de l'univers;
avec un nom, il constitue la mère de tous les êtres.

Par le non-être, saisissons son secret;
par l'être, abordons son accès.

Non-être et être sortant d'un fond unique ne se différencient que par leurs noms.
Ce fond unique s'appelle obscurité.

Obscurcir cette obscurité,
voilà la porte de toute merveille.



4 - Documentation (œuvres
d’essence taoïstes)


4 – 1 Le temps du rêve, le temps du tao, selon les aborigènes d'Australie :

http://aredam.net/the-dreamtime-australian-aboriginal-myths-in-paintings-by-ainslie-roberts-with-text-by-charles-p-mountford-1.html

http://aredam.net/the-dreamtime-australian-aboriginal-myths-in-paintings-by-ainslie-roberts-with-text-by-charles-p-mountford-2.htm

http://aredam.net/the-dreamtime-australian-aboriginal-myths-in-paintings-by-ainslie-roberts-with-text-by-charles-p-mountford-3.htm

http://aredam.net/the-dreamtime-australian-aboriginal-myths-in-paintings-by-ainslie-roberts-with-text-by-charles-p-mountford-4.htm


4 – 2 Films

La Vie à l’envers, 1964, Alain Jessua
https://ok.ru/video/3358641490439
Nota : l'intégralité de l'oeuvre d'Alain Jessua est d'inspiration taoïste


Sleepwalk, 1986, Sara Driver
https://ok.ru/video/3127714843340

La Dernière vague, 1977, Peter Weir
https://ok.ru/video/1516517001753

Giordano Bruno, 1973, Giuliano Montaldo
https://ok.ru/video/1402171886105


4 – 3

Dessins 1994 – 1996 :

http://aredam.net/bordereau-pdf-dessins-1994-1996.html

http://aredam.net/dessins-Michel-Dakar-1995-1996.pdf

Mémoire d’architecture 1994

http://the-key-and-the-bridge.net/memoire-architecture.html