L’anti-tao,
le judaïsme, est aussi le tao
Communication de Michel
Dakar, Villequier en France, le 13
mars
2024
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Illustrations :
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http://the-key-and-the-bridge.net/dessinateur-Tim-Lolek-Miltelberg.pdf
Sommaire :
1 - Judaïsme et taoïsme
2 -
Quelques effets du tao
3 – Premier chapitre du tao tö
king, traduit par Liou
Kia-Hway
4
- Documentation (œuvres d’essence
taoïstes)
1
- Judaïsme et taoïsme
Le judaïsme pose un problème
au taoïsme, ce que j’entends par taoïsme, est non-pas la
religion taoïste, mais le nom donné à ce courant de pensée
récurrent qui a toujours existé, de tout temps et dans toutes
les régions du monde (c’est en Chine il y a environ 2500 ans
qu’il a été nommé ainsi), ce courant étant constitué par
les rares humains ouverts au monde, et en porte à faux avec le
courant dominant des humains majoritaires qui tendent vers la
fermeture au monde, les juifs étant au sommet dans l’échelle
de la fermeture au monde.
Or, le taoïsme est par
nature englobant, il est à la fois tous les contraires, il est
unité, il est non-excluant, tout ce qui est est tao.
Le
judaïsme, qui est par essence l’exclusion, le
rejet,
la rupture, la fermeture est en apparence seulement un
anti-tao.
En apparence seulement, car le tao inclue
aussi le principe de fermeture, car étant l’ouverture totale,
il porte en lui-même le principe de fermeture totale, mais
non-pas dans l’esprit du manichéisme, d’opposition
des
contraires, le bien contre le
mal dans une lutte perpétuelle, mais en les fondant dans
l’unité.
Pour illustrer le principe de fermeture
totale, d’exclusion, de rejet, voici une œuvre remaniée du
dessinateur juif dit TIM, ainsi que sa
biographie :
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Le judaïsme suscite légitimement un rejet universel
de la part des non-juifs, c’est à dire de toute l’humanité
sauf les juifs.
Les seuls non-juifs qui apprécient le
judaïsme sont ceux que le judaïsme trompe, et ceux qui le
judaïsme a corrompu et mis à son service.
Le
judaïsme se pose comme l’ennemi mortel et implacable des
non-juifs, ou de l’humanité dans son ensemble, le judaïsme
considérant que les juifs sont d’une nature supérieure à
l’espèce humaine, donc qu’ils sont non-humains.
Le
but unique du judaïsme est d’éliminer les non-juifs, soit les
humains, et d’instaurer l’espèce des juifs comme seule
occupant la planète, voire l’Univers.
C’est en
cela que l’esprit du tao doit se pencher sur le judaïsme, car
tout se passe comme si le judaïsme était un anti-tao, tout se
passe comme si l’existence du judaïsme effaçait celle du tao,
ce qui est impensable, car le tao se confond avec l’Univers.
Le
tao qui est la voie de l’humain vers l’universel, et l’humain
n’étant qu’un élément de l’universel, le tao est la voie
de l’univers vers son accomplissement, vers sa plénitude, soit
l’accomplissement en soi, semblerait être mis à mal, voire
détruit par le judaïsme.
Le judaïsme se trouve sur
le chemin du tao, et pour que le tao puisse s’accomplir, il
doit intégrer le judaïsme, qui est en apparence, un anti-tao,
un anti-accomplissement.
Voilà le problème humain
posé par le judaïsme, ou plutôt, le problème que le judaïsme
pose à l’évolution de la vie, à son stade actuel, sur la
planète terre, appartenant au système solaire, dans notre
galaxie, elle-même appartenant à un amas de galaxie, cet amas
appartenant à un super-amas, et ainsi de suite jusqu’à
atteindre la globalité.
Au proche-orient il y a
environ 2500 ans, est né le judaïsme, une religion, à la même
époque en Chine, s’est formalisé le taoïsme, soit la voie de
l’accomplissement, qui n’est pas une religion, les deux sont
des parties de l’univers, soit le tao, qui est à la fois voie,
accomplissement, globalité et particularité, les deux ne sont
pas antinomique, il ne faut pas combattre le judaïsme, mais
l’intégrer à la voie, au tao, ce qu’il est déjà. C’est
uniquement notre manière de prendre le problème du judaïsme
qui n’est pas aboutie.
Le judaïsme n’est qu’un
symptôme du tao, de la globalité de l’humanité et au-delà
de l’univers.
C’est de la totalité, soit du tao,
qu’il faut traiter et non du seul point de vue restreint du
judaïsme.
Les anciens taoïstes avaient le respect du
tao, comme ils étaient conditionnés jusqu’à la moelle au
respect de l’autorité, ils ne pouvaient remettre en question
le tao, le critiquer.
L’espèce humaine, du moins
les très rares qui suivent le tao (que je nomme la voie de
l’accomplissement), sont maintenant aptes à le faire
(critiquer le tao).
C’est l’étape à laquelle
nous sommes parvenus, où le tao, la globalité est parvenue.
Il
n’y a rien de sacré, de divin, même le tao est imparfait, et
surtout lui.
Il s’agit de se parfaire, de
s’améliorer, de la parfaire. « Le » et « se »
se confondent.
Il s’agit de donner une suite au tao
tö king.
Il n’y a ni au-delà, ni surnaturel, ni
d’autres dimensions, ni d’ailleurs, l’univers est une
unité, est l’unité, est le tout.
Chaque éléments
de l’univers qui évolue, est l’univers qui évolue, chaque
élément est l’univers.
L’objet du second volume
du tao tö king est le savoir être au monde.
Le
chemin nous est indiqué par sa direction opposée prise par le
judaïsme, le judaïsme étant l’image inversée du tao dans le
miroir, le judaïsme et ses appendices le christianisme et
l’islam, qui ont développé le savoir non-être.
Mais
le savoir non-être est consubstantiel du tao, de
l’univers.
C’en est même une partie
indispensable.
C’est le point de repère qui permet
d’avancer dans la voie du tao, soit dans le dépassement de la
particularité et de la globalité, le particulier devenant le
tout et vice versa.
L’une des formalisations du tao
(il y en a une infinité d’autres, dans le chapitre 2 j’en ai
placé quelques unes récentes), eut lieu pendant la période
chinoise dite des royaumes combattants, il y a environ 2500 ans,
période qui dura environ trois siècles, marquée par une
continuelle horreur, comparable sur une durée dix fois moindre,
à ce que connu l’Europe au 17ème siècle avec la guerre de
trente ans.
Cette période de 300 ans d’horreurs qui
pouvait paraître sans horizon, sans fin, provoqua la recherche
chez les individus d’élite, de la voie, de l’issue.
Nous
entrons maintenant dans une époque similaire, mais encore plus
affreuse et longue, il faut en avoir conscience, qui est propice
à la continuation de la recherche d’une issue, de la
continuation de la voie.
2 - Quelques
effets du tao
Mystiques
et magiciens du Tibet 1929 Alexandra David Neel
(un effet du
temps du tao, cultivé dans l'ancien
Tibet)
http://the-key-and-the-bridge.net/mystiques-et-magiciens-du-tibet.pdf
Explication :
Le
Tibet fut avant sa conquête par la Chine, un équivalent du
Vatican, avec cette différence qu’il ne constitua pas un
empire planétaire, et se restreingna au sein de la chaîne des
Himalaya, à l’écart du monde, où son clergé put développer
des recherches psychiques, qui ne sont que des effets mineurs,
négligeables, quasi sans intérêt, de l’état
d’accomplissement, de l’état de tao.
Mais par la
relation qu’en fait Alexandra David Neel on peut constater que
les repères qu’on imagine intangibles ne le sont pas, comme la
réalité, le temps, l’imagination et la matière etc ...
3
– Premier chapitre du tao tö king
Traduction
Liou Kia-Hway, Editions Gallimard, 1967
Le tao qu'on
tente de saisir n'est pas le tao lui-même;
le nom qu'on
veut lui donner n'est pas son nom adéquat.
Sans nom,
il représente l'origine de l'univers;
avec un nom, il
constitue la mère de tous les êtres.
Par le
non-être, saisissons son secret;
par l'être, abordons son
accès.
Non-être et être sortant d'un fond unique ne
se différencient que par leurs noms.
Ce fond unique
s'appelle obscurité.
Obscurcir cette obscurité,
voilà
la porte de toute merveille.
4
- Documentation (œuvres d’essence
taoïstes)
4
– 1 Le
temps du rêve, le temps du tao, selon les aborigènes
d'Australie
:
http://aredam.net/the-dreamtime-australian-aboriginal-myths-in-paintings-by-ainslie-roberts-with-text-by-charles-p-mountford-1.html
http://aredam.net/the-dreamtime-australian-aboriginal-myths-in-paintings-by-ainslie-roberts-with-text-by-charles-p-mountford-2.htm
http://aredam.net/the-dreamtime-australian-aboriginal-myths-in-paintings-by-ainslie-roberts-with-text-by-charles-p-mountford-3.htm
http://aredam.net/the-dreamtime-australian-aboriginal-myths-in-paintings-by-ainslie-roberts-with-text-by-charles-p-mountford-4.htm
4
– 2 Films
La
Vie à l’envers, 1964, Alain
Jessua
https://ok.ru/video/3358641490439
Nota : l'intégralité de l'oeuvre d'Alain Jessua est
d'inspiration taoïste
Sleepwalk,
1986, Sara Driver
https://ok.ru/video/3127714843340
La
Dernière vague, 1977, Peter
Weir
https://ok.ru/video/1516517001753
Giordano
Bruno, 1973, Giuliano Montaldo
https://ok.ru/video/1402171886105
4
– 3
Dessins
1994 – 1996
:
http://aredam.net/bordereau-pdf-dessins-1994-1996.html
http://aredam.net/dessins-Michel-Dakar-1995-1996.pdf
Mémoire
d’architecture
1994
http://the-key-and-the-bridge.net/memoire-architecture.html
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