Le cercle luciférien du pouvoir du Judéo-Occident, ou, les effets de l’intoxication du pouvoir et ses conséquences

Communication de Michel Dakar, Villequier le 10 mars 2023

http://the-key-and-the-bridge.net/the-western-luciferian-circle.html



Première partie
Généralité

Introduction à la première partie

Nous abordons là l’essentiel, celui d’un conditionnement au pouvoir parvenant à son aboutissement, après un cheminement d’environ dix milliers d’années, dont l’origine profonde est liée aux déterminismes des animaux, mais qui s’est dévoyé et perverti lors de la séparation des groupes d’humains de la nature et leur emprisonnement dans un espace matériel et mental coupé de la vraie vie (naturelle, symbiotique, fondée sur l’échange permanent), dans les premiers villages fortifiés (les murs, fossés, tours, portes matérialisant cette rupture qui était surtout psychique, intérieure) puis les agglomérations de villages formant les premières cités, ces cités formant les premiers états et empires au Proche-Orient, transformant peu à peu l’Univers mental humain sur le principe de la rupture et l’enfermement, et la formalisation d’un conditionnement au pouvoir à travers la religion, dont la résultante a été la religion juive après environ trois millénaires de cheminement, laquelle a synthétisé les conditionnements originels sumérien, mésopotamien et égyptien, et dont l’avatar ultime est le cercle occidental luciférien du pouvoir, où se trouvent concentrés actuellement les potentats judéo-occidentaux, de culture juive et néo-juive ou chrétienne (il est à noter que les potentats russes, quoique de culture chrétienne, paraissent – pour le moment – échapper au cercle luciférien. Est-ce en raison de la promiscuité de l’empire russe ancien et actuel avec l’Asie ?).

Cette communication est à destination des potentats du hors-Occident, afin de faciliter leur prise de conscience de la nature profonde du problème auquel ils font face, car en ce qui concerne la société du Judéo-Occident, qui est devenue une anti-société, il est trop tard pour qu’elle se régénère, et il est irréaliste de penser à le faire.

Cette communication est une tentative pour explorer l’un des aspects les plus complexes et profonds de l’évolution culturelle humaine, cet aspect n’ayant été abordé que par de rares entités, dont principalement la mouvance anarchiste européenne du 19ème siècle, et de rares personnes non-anarchisantes, comme l’écrivain Elias Canetti superficiellement dans son livre Masse et puissance.



1 – George Orwell

L’écrivain anarchiste George Orwell a été le premier à employer l’expression « intoxication du pouvoir », cela dans une interview datant de 1950, dont voici les liens, et une capture d’écran :
George Orwell, dernier avertissement
(mais il y aura toujours l’intoxication du pouvoir)
https://vk.com/video431426769_456245129
https://www.youtube.com/watch?v=_PfE2PsfuyM
http://the-key-and-the-bridge.net/orwell-last-warning.pdf

Chacun connaît les trois slogans du pouvoir de son livre 1984 :
L’ignorance c’est la force
La vérité c’est le mensonge
La liberté c’est l’esclavage

Mais peu ont conscience de la trouvaille majeure de toute la vie d’Orwell, qui est la notion « d’intoxication du pouvoir ».



2 – L’intoxication du pouvoir

Le pouvoir agit comme une véritable drogue, addictive, sans doute la plus addictive, et dont il semble impossible de se délivrer, de se désintoxiquer.

L’intoxication du pouvoir est l’élément majeur qui interdit toute éveil de la conscience.

Cette intoxication a pénétré la quasi totalité de toute l’humanité, rares sont les individus et les populations qui n’en soient pas touchés.

L’intoxication du pouvoir est donc l’élément majeur qui s’oppose à toute évolution de l’espèce humaine, et tant que cette intoxication existera, l’humanité stagnera – au mieux – et au pire, et c’est inéluctable, finira par dépérir, ou disparaîtra plus ou moins rapidement lors d’un évènement qu’elle aura provoqué, comme une guerre ou une destruction de son environnement.

L’action de toute drogue est de stimuler les circuits neuronaux de la récompense, dans le cas de l’intoxication du pouvoir il s’agit de l’enfermement pavlovien dans un système mécanique perpétuel de satisfaction et de peur du manque, il s’agit d’un dressage établi sur le fondamental de toute vie organique qui est le besoin, et de ses deux conséquences : le manque et la peur du manque, la satisfaction et le contentement, soit plaisir et souffrance.

Ce dressage au pouvoir a été rationalisé, formalisé et rendu le plus efficient qui soit dans le Judéo-Occident par un système qu’on peut dénommer le « cercle luciférien », ou plutôt une série de cercles, comme ceux de l’enfer décrit par Dante, allant des plus extérieurs et connus, aux plus intérieurs et de plus en plus secrets jusqu’au premier cercle, protégé par le secret le plus absolu, dont le centre est le centre de tous le système, symbolisé par Lucifer, le diable de la religion juive et du néo-judaïsme dit christianisme, Lucifer étant étymologiquement celui qui apporte la lumière, la connaissance, cette connaissance étant essentiellement que ce qui est dénommé le « bien » dans les cercles les plus extérieurs luciférien, et a fortiori dans le hors-cercle luciférien, est le « mal », et que ce qui est dénommé « mal » est le « bien » réel, ce qui est seul connu par les potentats du premier cercle, celui au centre de la société du Judéo-Occident, « bien » étant le besoin satisfait, « mal » le besoin insatisfait, tous le système étant un mécanisme, devenu autonome, indépendant de ses rouages lesquels sont les humains, un mécanisme dont le tropisme aveugle est d’une part de se perpétuer, d’autre part et secondairement, d’assurer aux rouages du premier cercle la satisfaction du principe essentiel de toute vie organique qui est le besoin.

On retrouve là le principe d’inversion déjà exprimé par Orwell par les trois slogans du pouvoir de son livre 1984, mais cela va bien plus loin, car l’inversion réelle signifie que la loi fondamentale de la vie est que ce qui est le bien pour les uns est le mal pour les autres et vice versa, que c’est la loi naturelle, qu’il ne s’agit pas de cynisme, que « c’est la vie », que le nier est nier la vie, qu’il faut s’y conformer, que faire le mal est donc bien, et que faire le bien est donc mal, c’est selon la place qu’on occupe dans l’espace, soit à quel cercle de l’enfer on appartient, ceux qui sont dans le cercle du centre étant dans l’obligation de faire ce qui est considéré comme le mal par ceux qui sont dans les cercles extérieurs ou dans le hors-cercle.

Bien plus fondamentalement, c’est en effet ce que les doctrines asiatiques philosophiques existentielles du taoïsme (originel uniquement)
et du bouddhisme (originel uniquement) ont tenté de traiter, qui est que « la vie se nourrit de la vie », ce qui est illustré magistralement par l’épisode historique unique de l’empereur chinois Liang Wudi :
Livre de Danielle Elisseeff: Histoire de la Chine Les racines du présent. Editions du Rocher 1997.
http://aredam.net/Histoire-de-la-Chine-Danielle-Elisseeff-Les-racines-du-present-1997.html

Passage sur l’empereur Liang Wudi
http://the-key-and-the-bridge.net/liang-wudi.pdf

Mais alors que les deux recherches existentielles fondamentales asiatiques (taoïsme et bouddhisme) tentaient de dépasser les contraires pour parvenir à un domaine où les contraires ne sont plus, le judaïsme et son principal avatar celui chrétien (le secondaire étant l’islam) s’enferrait dans la contradiction en la légitimant, cherchant à créer un système viable où ces contraires subsistent durablement, ce qui est irréaliste.


Seconde partie du texte :

http://the-key-and-the-bridge.net/the-western-luciferian-circle-second-part.html